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Choix de poésies
Re: Choix de poésies
Laisse-moi fuir,
Être libre (du vent pour mon arbre !
De l’eau pour ma fleur !)
Vivre de soi à soi
Et noyer les dieux en moi
Ou écraser leurs têtes vipérines sous mon pied.
Pas d’espace, dis-tu, pas d’espace.
Mais tu ne me incluras pas
Même si ta cage est robuste.
Ma force sapera ta force ;
Je déchirerai l’obscur nuage
Pour voir moi-même le soleil
Pâle et déclinant, pousse atroce.
Dylan Thomas 1914-1953
Laisse-moi fuir - Let me escape
Être libre (du vent pour mon arbre !
De l’eau pour ma fleur !)
Vivre de soi à soi
Et noyer les dieux en moi
Ou écraser leurs têtes vipérines sous mon pied.
Pas d’espace, dis-tu, pas d’espace.
Mais tu ne me incluras pas
Même si ta cage est robuste.
Ma force sapera ta force ;
Je déchirerai l’obscur nuage
Pour voir moi-même le soleil
Pâle et déclinant, pousse atroce.
Dylan Thomas 1914-1953
Laisse-moi fuir - Let me escape
Re: Choix de poésies
Oui tout à fait c'est l'essentiel "peu importe le flacon, pourvu que nous ayons l'ivresse"Sao Mai a écrit:Tu as trouvé la poésie. C’est l’essentiel
Re: Choix de poésies
Sao Mai a écrit:Laisse-moi fuir,
Être libre (du vent pour mon arbre !
De l’eau pour ma fleur !)
Vivre de soi à soi
Et noyer les dieux en moi
Ou écraser leurs têtes vipérines sous mon pied.
Pas d’espace, dis-tu, pas d’espace.
Mais tu ne me incluras pas
Même si ta cage est robuste.
Ma force sapera ta force ;
Je déchirerai l’obscur nuage
Pour voir moi-même le soleil
Pâle et déclinant, pousse atroce.
Dylan Thomas 1914-1953
Laisse-moi fuir - Let me escape
Re: Choix de poésies
Comme le scorpion, mon frère,
tu es comme le scorpion
dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
tu es comme le moineau
dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
tu es comme la moule
enfermée et tranquille.
Tu es terrible, mon frère,
comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas un, hélas,
tu n’es pas cinq,
tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
quand le bourreau habillé de ta peau,
quand le bourreau lève son bâton
tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus drôle des créatures, en somme,
plus drôle que le poisson
qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre,
c’est grâce à toi, mon frère.
Si nous sommes affamés, épuisés,
si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
pressés comme la grappe pour donner notre vin,
irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute ? Non,
mais tu y es pour beaucoup, mon frère.
Nâzim Hikmet (chanté par Yves Montand)
tu es comme le scorpion
dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
tu es comme le moineau
dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
tu es comme la moule
enfermée et tranquille.
Tu es terrible, mon frère,
comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas un, hélas,
tu n’es pas cinq,
tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
quand le bourreau habillé de ta peau,
quand le bourreau lève son bâton
tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus drôle des créatures, en somme,
plus drôle que le poisson
qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre,
c’est grâce à toi, mon frère.
Si nous sommes affamés, épuisés,
si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
pressés comme la grappe pour donner notre vin,
irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute ? Non,
mais tu y es pour beaucoup, mon frère.
Nâzim Hikmet (chanté par Yves Montand)
Re: Choix de poésies
J'adOOOOOOre, MERCI à toiSao Mai a écrit:Comme le scorpion, mon frère,
tu es comme le scorpion
dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
tu es comme le moineau
dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
tu es comme la moule
enfermée et tranquille.
Tu es terrible, mon frère,
comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas un, hélas,
tu n’es pas cinq,
tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
quand le bourreau habillé de ta peau,
quand le bourreau lève son bâton
tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus drôle des créatures, en somme,
plus drôle que le poisson
qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre,
c’est grâce à toi, mon frère.
Si nous sommes affamés, épuisés,
si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
pressés comme la grappe pour donner notre vin,
irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute ? Non,
mais tu y es pour beaucoup, mon frère.
Nâzim Hikmet (chanté par Yves Montand)
Re: Choix de poésies
Sao Mai a écrit:Comme le scorpion, mon frère,
tu es comme le scorpion
dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
tu es comme le moineau
dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
tu es comme la moule
enfermée et tranquille.
Tu es terrible, mon frère,
comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas un, hélas,
tu n’es pas cinq,
tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
quand le bourreau habillé de ta peau,
quand le bourreau lève son bâton
tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus drôle des créatures, en somme,
plus drôle que le poisson
qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre,
c’est grâce à toi, mon frère.
Si nous sommes affamés, épuisés,
si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
pressés comme la grappe pour donner notre vin,
irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute ? Non,
mais tu y es pour beaucoup, mon frère.
Nâzim Hikmet (chanté par Yves Montand)
Re: Choix de poésies
Merci Etaine d’apprécier ce très beau poèmeEtaine a écrit:Sao Mai a écrit:Comme le scorpion, mon frère,
tu es comme le scorpion
dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
tu es comme le moineau
dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
tu es comme la moule
enfermée et tranquille.
Tu es terrible, mon frère,
comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas un, hélas,
tu n’es pas cinq,
tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
quand le bourreau habillé de ta peau,
quand le bourreau lève son bâton
tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus drôle des créatures, en somme,
plus drôle que le poisson
qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre,
c’est grâce à toi, mon frère.
Si nous sommes affamés, épuisés,
si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
pressés comme la grappe pour donner notre vin,
irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute ? Non,
mais tu y es pour beaucoup, mon frère.
Nâzim Hikmet (chanté par Yves Montand)
Re: Choix de poésies
Tous les livres du monde
Ne t’apporteront point de bonheur,
Mais il te ramèneront sans tapage
À l’intérieur de ton être
Là, tu trouveras tout ce dont tu as besoin,
Le soleil, les étoiles, la lune
Car la lumière que tu recherches
Réside en toi.
La sagesse que tu as si longtemps cherchée
Dans les livres
Surgira, resplendissante, de chaque page
Car désormais cette sagesse sera devenue tienne.
Herman Hesse-(1877-1962)
Ne t’apporteront point de bonheur,
Mais il te ramèneront sans tapage
À l’intérieur de ton être
Là, tu trouveras tout ce dont tu as besoin,
Le soleil, les étoiles, la lune
Car la lumière que tu recherches
Réside en toi.
La sagesse que tu as si longtemps cherchée
Dans les livres
Surgira, resplendissante, de chaque page
Car désormais cette sagesse sera devenue tienne.
Herman Hesse-(1877-1962)
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