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Al-Andalus : la poésie
Re: Al-Andalus : la poésie
Ben nan ce n'est pas encore l'heure d'aller mettre " ma viande dans le torchon", réplique non pas de moi mais GB dans un de ses nombreux sketch ai pas encore soupéSapeur Lipopète a écrit:C'est pas grave, tu peux te rendormir... .
Re: Al-Andalus : la poésie
Papillon, Sapeur le dit, c est en rapport avec le titre du topic. Il veut parler de Rogrigo Díaz de Vivar qui s’est allié un moment avec un roi taïfa de Saragosse. Les Arabes lui ont alors donné le titre de Sid (seigneur) el Cid en espagnol, le Cid en français.Papillon a écrit:Certes, mais quel rapport avec Sao Mai ? *Sapeur Lipopète a écrit:Ruy Diaz de Bivar !
excuse-mi, je suis hein Ql thé
Re: Al-Andalus : la poésie
Oui le Cid ..passait de l'un à l'autre ..le roi en avait peur alors il l'a exilé ..pour la peine il est passé chez l'ennemi, pendant un moment
Re: Al-Andalus : la poésie
RodrigoSao Mai a écrit:Papillon, Sapeur le dit, c est en rapport avec le titre du topic. Il veut parler de Rogrigo Díaz de Vivar qui s’est allié un moment avec un roi taïfa de Saragosse. Les Arabes lui ont alors donné le titre de Sid (seigneur) el Cid en espagnol, le Cid en français.Papillon a écrit:Certes, mais quel rapport avec Sao Mai ? *Sapeur Lipopète a écrit:Ruy Diaz de Bivar !
excuse-mi, je suis hein Ql thé
Re: Al-Andalus : la poésie
Merci .Mig a écrit:RodrigoSao Mai a écrit:Papillon, Sapeur le dit, c est en rapport avec le titre du topic. Il veut parler de Rogrigo Díaz de Vivar qui s’est allié un moment avec un roi taïfa de Saragosse. Les Arabes lui ont alors donné le titre de Sid (seigneur) el Cid en espagnol, le Cid en français.Papillon a écrit:
Certes, mais quel rapport avec Sao Mai ? *
excuse-mi, je suis hein Ql thé
Re: Al-Andalus : la poésie
Avant de continuer je voudrais signaler que le choix des poèmes n’est pas exhaustif.
Après les rois des Taïfas arrivent les Almoravides. C’est une dynastie berbère que l’on appelait aussi les voilés car leurs hommes portaient le voile de bouche des sahariens.
Ibn Khafâdja
Il est né non loin de Valence. C’est un poète de la nature. À la veille de la trentaine il fait taire sa plume. Ce silence qui dure une quinzaine d’années, est lié aux événements tragiques qui endeuillent Valence. L’entrée en scène du Cid Campeador, l’incendie de la ville par les chrétiens, tous ces incidents auraient réduit le poète au mutisme.
Quel bonheur que le vôtre, ô gens d’Andalousie !
Ces ombrages riants, ces cours d’eau assoupis
Ces rivières, ces frondaisons, ces lieux bénis
Ramènent le jardin d’éden en nos contrées.
Par élection, c’est le pays que j’élirais.
N’ayez crainte, demain, d’entrer dans la fournaise :
Quel paradis s’évanouirait devant les braises ?
Ibn Quzmân
Il clame haut et fort sa foi de buveur impénitent et son culte pour l’amour bachique.Il doit souvent quitter sa ville natale de Cordoue à la recherche de bienfaiteurs, ou pour se mettre au vert.
La débauche et les mauvais coups me tueront.
Hourra ! Voici que je deviens un vrai fripon.
À peine vis-je sa jambe opulente,
Ses yeux mignards, sa face appétissante,
Que, sous l’habit, ma queue dressa sa tente
Et érigea dans mon saroual un pavillon.
Le vrai paradis, c’est le vin,
L’amour des belles, c’est divin.
Je me lie et je rompts, selon ma fantaisie,
Tantôt avec des gars, tantôt avec des filles.
À force d’écluser, on vit ce que l’on vit.
Moi, j’aime boire et me soigner à ma façon.
À quoi riment vos reproches ? C’est ma passion.
Plus on me l’interdit, plus j’aime la boisson.
Après les rois des Taïfas arrivent les Almoravides. C’est une dynastie berbère que l’on appelait aussi les voilés car leurs hommes portaient le voile de bouche des sahariens.
Ibn Khafâdja
Il est né non loin de Valence. C’est un poète de la nature. À la veille de la trentaine il fait taire sa plume. Ce silence qui dure une quinzaine d’années, est lié aux événements tragiques qui endeuillent Valence. L’entrée en scène du Cid Campeador, l’incendie de la ville par les chrétiens, tous ces incidents auraient réduit le poète au mutisme.
Quel bonheur que le vôtre, ô gens d’Andalousie !
Ces ombrages riants, ces cours d’eau assoupis
Ces rivières, ces frondaisons, ces lieux bénis
Ramènent le jardin d’éden en nos contrées.
Par élection, c’est le pays que j’élirais.
N’ayez crainte, demain, d’entrer dans la fournaise :
Quel paradis s’évanouirait devant les braises ?
Ibn Quzmân
Il clame haut et fort sa foi de buveur impénitent et son culte pour l’amour bachique.Il doit souvent quitter sa ville natale de Cordoue à la recherche de bienfaiteurs, ou pour se mettre au vert.
La débauche et les mauvais coups me tueront.
Hourra ! Voici que je deviens un vrai fripon.
À peine vis-je sa jambe opulente,
Ses yeux mignards, sa face appétissante,
Que, sous l’habit, ma queue dressa sa tente
Et érigea dans mon saroual un pavillon.
Le vrai paradis, c’est le vin,
L’amour des belles, c’est divin.
Je me lie et je rompts, selon ma fantaisie,
Tantôt avec des gars, tantôt avec des filles.
À force d’écluser, on vit ce que l’on vit.
Moi, j’aime boire et me soigner à ma façon.
À quoi riment vos reproches ? C’est ma passion.
Plus on me l’interdit, plus j’aime la boisson.
Re: Al-Andalus : la poésie
Merci Sao Mai pour tes précisions, j'avoue ne pas avoir lu le texteSao Mai a écrit:Papillon, Sapeur le dit, c est en rapport avec le titre du topic. Il veut parler de Rogrigo Díaz de Vivar qui s’est allié un moment avec un roi taïfa de Saragosse. Les Arabes lui ont alors donné le titre de Sid (seigneur) el Cid en espagnol, le Cid en français.Papillon a écrit:Certes, mais quel rapport avec Sao Mai ? *Sapeur Lipopète a écrit:Ruy Diaz de Bivar !
excuse-mi, je suis hein Ql thé
Re: Al-Andalus : la poésie
N'ai pas lu le texte de Sao Mai, fus atteinte d'une flemmingite aiguëMig a écrit:Oui le Cid ..passait de l'un à l'autre ..le roi en avait peur alors il l'a exilé ..pour la peine il est passé chez l'ennemi, pendant un moment
Re: Al-Andalus : la poésie
Je sais bien et donc on t'explique qui était El Cid ..voilà tu sais toutPapillon a écrit:N'ai pas lu le texte de Sao Mai, fus atteinte d'une flemmingite aiguëMig a écrit:Oui le Cid ..passait de l'un à l'autre ..le roi en avait peur alors il l'a exilé ..pour la peine il est passé chez l'ennemi, pendant un moment
Re: Al-Andalus : la poésie
Merkiiiiiiiiiiiiii, lorsque ma flemmingite aiguë disparue, je liraisMig a écrit:Je sais bien et donc on t'explique qui était El Cid ..voilà tu sais toutPapillon a écrit:N'ai pas lu le texte de Sao Mai, fus atteinte d'une flemmingite aiguëMig a écrit:Oui le Cid ..passait de l'un à l'autre ..le roi en avait peur alors il l'a exilé ..pour la peine il est passé chez l'ennemi, pendant un moment
Re: Al-Andalus : la poésie
Je viens tout juste de prendre le temps de lire, ayant laissé momentanément ma flemmingite aiguë de côtéSao Mai a écrit:Avant de continuer je voudrais signaler que le choix des poèmes n’est pas exhaustif.
Après les rois des Taïfas arrivent les Almoravides. C’est une dynastie berbère que l’on appelait aussi les voilés car leurs hommes portaient le voile de bouche des sahariens.
Ibn Khafâdja
Il est né non loin de Valence. C’est un poète de la nature. À la veille de la trentaine il fait taire sa plume. Ce silence qui dure une quinzaine d’années, est lié aux événements tragiques qui endeuillent Valence. L’entrée en scène du Cid Campeador, l’incendie de la ville par les chrétiens, tous ces incidents auraient réduit le poète au mutisme.
Quel bonheur que le vôtre, ô gens d’Andalousie !
Ces ombrages riants, ces cours d’eau assoupis
Ces rivières, ces frondaisons, ces lieux bénis
Ramènent le jardin d’éden en nos contrées.
Par élection, c’est le pays que j’élirais.
N’ayez crainte, demain, d’entrer dans la fournaise :
Quel paradis s’évanouirait devant les braises ?
Ibn Quzmân
Il clame haut et fort sa foi de buveur impénitent et son culte pour l’amour bachique.Il doit souvent quitter sa ville natale de Cordoue à la recherche de bienfaiteurs, ou pour se mettre au vert.
La débauche et les mauvais coups me tueront.
Hourra ! Voici que je deviens un vrai fripon.
À peine vis-je sa jambe opulente,
Ses yeux mignards, sa face appétissante,
Que, sous l’habit, ma queue dressa sa tente
Et érigea dans mon saroual un pavillon.
Le vrai paradis, c’est le vin,
L’amour des belles, c’est divin.
Je me lie et je rompts, selon ma fantaisie,
Tantôt avec des gars, tantôt avec des filles.
À force d’écluser, on vit ce que l’on vit.
Moi, j’aime boire et me soigner à ma façon.
À quoi riment vos reproches ? C’est ma passion.
Plus on me l’interdit, plus j’aime la boisson.
très intéressant, le sieur est épicurien et pas que cela il va s'en dire...........
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