Re: Le sens de la vie

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J'avais écrit un message, il n'a pas pu être éditer

Dieu existe.

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Si nous allons sur wiki, il est écrit que l'interrogation sur le sens de la vie est une interrogation sur l'origine, la nature et la finalité de la vie ou plus généralement de l'existence. On apprend aussi que cette formulation est relativement récente, elle aurait été posée par Nietzsche. J'ai noté aussi cette phrase de Schopenhauer : "Qui ne s'interroge pas est une bête, car le souci constitutif de toute vie humaine est celui de son sens". Cette phrase m'a fait sourire car si je me l'étais attribuée je ne dis pas toutes les violences dont j'aurai été aussitôt la cible ! C'est pour le coup que j'aurais été qualifié de monsieur le philosophe super-pédant ! Bon ce n'est pas de moi je vous rassure c'est vraiment de Schopenhauer.
Cela dit est-ce que, dans la vie courante, la vraie vie en somme, nous nous posons ce genre de question ? Apparemment non. Ca pose problème tout de même. Si une question jugée essentielle par les philosophes ne nous intéresse pas (et n'intéresse probablement pas non plus les philosophes quand ils sont rendus aux contraintes de leur vie quotidienne) le risque est en effet de couper les cheveux en quatre et de s'adonner à des spéculations inutiles.

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La question que je me suis posée est la suivante : est-il arrivé dans ma vie de me poser la question, celle posée dans ce topique ? En fait oui mais de deux façons différentes. La première façon : est-ce que la vie a un sens ? La deuxième : quel sens donner à ma vie ? Le point de départ de la réflexion est d'abord soi, puisque c'est d'abord l'individu, le moi, le soi, que sais-je, qui fait l'expérience de la...vie (engagement dans l'action). Pour ensuite généraliser sur le sens de la vie en général il faut au moins faire l'expérience personnelle de cette question.
La première formulation : la vie a-t-elle un sens, je me la suis posée lorsque j'ai traversé des moments de déprime. En effet dans ces moments-là ce qui se dissout soudain dans la conscience c'est l'intérêt même de vivre. C'est la perte du goût même d'agir. Se poser la question : "la vie a-t-elle un sens ?" c'est se poser la question de l'intérêt même de vivre. Ce genre de question (pénible) tout le monde la vit à un moment ou à un autre de sa vie. Je ne crois pas néanmoins qu'il puisse y avoir de réponse. Et nous sortons de la déprime lorsque nous avons retrouvé en nous le désir d'agir, le désir de vivre. Le désir est une énergie positive qui nous ramène à la vie.

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Reste maintenant la deuxième question : "Quel sens donner à ma vie ?" Cette formulation indique mon caractère : je suis un actif, pas un passif, c'est-à-dire que je vais moi-même donner un sens à ma vie (acte volontaire) tandis que le passif, lui, va chercher à l'extérieur le sens de sa vie. Donc déjà, rien que là, le traitement de la question est différent selon que nous sommes un être volontaire ou pas, un être qui donne le primat à sa volonté et non à la "volonté", aux directions données par son environnement.
Par exemple un adulte, vivant en province, va choisir (il croit qu'il choisit) en 2018, en France bien sûr, d'acquérir une maison, avec un jardin, il va se marier, faire des enfants, peut-être aller à la messe, éduquer ses enfants de  manière qu'ils aient une situation valorisante aux yeux de la petite bourgeoisie locale, etc. etc. pour celui-là inutile de s'interroger sur le sens de la vie, le sens est donné par l'environnement précis dans lequel il vit, à l'époque donnée. Le même personnage plongé dans un régime par exemple bolchévique, va s'inscrire au parti, travailler dans un  kolkhoze, etc. ou encore le même personnage plongé dans un pays musulman radical (ou pas) fera ses prières tous les jours, son pèlerinage, etc. etc. Malgré les différences culturelle citées ici c'est toujours du même personnage qu'il s'git : le passif qui vit selon les normes sociales dans lesquelles le hasard l'a fait  naitre.
Pour celui là la question du sens de la vie n'a pas de...sens.

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Il reste donc à traiter la question (quel sens donner à ma vie ?) telle que se la pose un actif. Notons que l'actif pourra lui aussi décider, je reprends l'exemple du provincial ci-dessus, d'avoir une maison, des enfants, etc. comme le passif, mais chez lui, ce choix aura été le fruit d'une réflexion, d'une décision personnelle, d'une délibération libre. La différence entre le passif et l'actif, c'est que le passif ne pourra pas changer d'orientation, tandis que l'actif, parce qu'il a choisi librement son orientation, pourra aussi choisir un moment de faire un autre choix, d'abandonner sa maison, son confort, etc. pour décider de vivre autrement.
Je reviens au concret, à l'expérience, puisqu'il me semble que c'est à partir de son expérience personnelle qu'il convient d'abord de partir (comment en effet parler de quelque chose dont on n'a pas fait l'expérience ?). A quel moment de ma vie me suis-je posé la question ? Ou si je pense au lecteur : à quel moment de votre vie vous vous êtes posé la question ?

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on  se  la  pose  souvent  à la   moitié  de  sa  vie  
entre  40/50  ans  

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on  se  la  pose  souvent  à la   moitié  de  sa  vie  
entre  40/50  ans  

Bonjour Perle,
Je crois qu'on se la pose aussi à l'adolescence, puis au moment des grands engagements (avoir des enfants ou pas par exemple), puis, oui, vers 40/50 ans. On peut se la poser plus tard aussi : par exemple, vais-je quitter l'endroit où je vis, vais-je aller ailleurs, cette question du départ se pose souvent non ? et oblige à réfléchir au sens que l'on va donner à sa vie.

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si  tu  vas  par  là  , alors  en  effet  à  tous  ages  on  se  la  pose  , mais  j'appellerais  ça  plutôt  des  rêves  ...des  espoirs ..
et  si  .. et  si  ...
se  remettre  en  question , c'est  une  autre  affaire 

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si  tu  vas  par  là  , alors  en  effet  à  tous  ages  on  se  la  pose  , mais  j'appellerais  ça  plutôt  des  rêves  ...des  espoirs ..
et  si  .. et  si  ...
se  remettre  en  question , c'est  une  autre  affaire 

Oui nous ne passons pas forcement à l'acte, en effet. Nous rêvons aussi beaucoup. Un jour, en lisant un livre sur Lénine je fus surpris par certaines réflexions de cet homme. Lénine c'est vraiment le mec actif ! et bien il disait : il faut beaucoup rêver avant de passer à l'acte. En fait nous devons rêver beaucoup en effet, et c'est nécessaire me semble-t-il avant de décider de passer à l'acte (ou pas). C'est le passage à l'acte qui n'est pas évident, et là c'est pour le coup que l'on carbure sur le sens que l'on va donner à sa vie, car passer à l'acte, ça engage véritablement.

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et  vouloir  donner  un  sens  à  sa  vie  est  une  pensée  de  tous  les  jours 

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et  vouloir  donner  un  sans  à  sa  vie  est  une  pensée  de  tous  les  jours 

Vouloir… Oui.

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