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Au fil des jours
Re: Au fil des jours
Faut arrêter les séries TV là !Mig a écrit:C'est sûr qu'en prison faut se battre pour pas que son ..destin soit de se faire ..mettre
Re: Au fil des jours
Avec ce couplet, il me rappelle un "philosophe" passé assez rapidement sur ce forum et dont je ne me souviens plus du pseudo!!!!
Re: Au fil des jours
Il faut présenter un curriculum vitae maintenant pour s’exprimer sur ce forum ?
Je n’ai pas fait de prison telle que l’entende certain. Et si j’ai un avis aussi tranché c’est que je sais ce dont je parle.
On peut ne pas être d’accord OK, mais il faut alors avoir étudié le sujet de l’intérieur.
Je n’ai pas fait de prison telle que l’entende certain. Et si j’ai un avis aussi tranché c’est que je sais ce dont je parle.
On peut ne pas être d’accord OK, mais il faut alors avoir étudié le sujet de l’intérieur.
Re: Au fil des jours
Non, je ne parle pas de ce qui a été fait et pourquoi le détenu se retrouve emprisonné. C’est un peu plus compliqué que cela. Le détenu ne veut pas forcément être totalement isolé, il veut aussi maintenir un lien avec les autres. Mais les autres l’enferment dans un rôle qu’il n’a peut-être pas choisi. Il ne peut pas jouer l’authenticité, sachant que pour les autres il a un rôle à tenir, et ce sont les autres qui l’assignent peut-être à jouer un autre rôle.Etaine a écrit:La prison est précisément faite momentanément pour ne pas exercer sa liberté d'être ce que l'on est vraiment.Sao Mai a écrit:Dans le milieu carcéral ce qu’il y a de plus difficile, au-delà du fait que la liberté est ôtée, c’est précisément ce fait que dans ce monde carcéral on ne peut pas échapper au regard de l’autre. Tout se sait, on ne peut pas jouer sur son image, on est enfermé dans une image, on va essayer de casser cette image, mais on ne le peut pas. Les essences sont totalement figées. C’est pour cela qu’il y a une double astreinte de liberté : liberté physique et liberté de ne pas être ce que l’on est dont la privation est très dure.
D’où l’expression « l’enfer c’est les autres ». Ce sont les autres qui nous obligent, mais c’est aussi un peu de notre faute, qui tentent de nous enfermer dans une essence.
Re: Au fil des jours
Et pour clore cette réflexion voici une pensée de Rousseau, le modèle de l’authenticité à mon sens.
« J’en ai beaucoup vu qui philosophaient bien et plus doctement que moi, mais leur philosophie leur était pour ainsi dire étrangère »
En d’autres termes, ils ne peuvent pas coller à leur propre philosophie.
« J’en ai beaucoup vu qui philosophaient bien et plus doctement que moi, mais leur philosophie leur était pour ainsi dire étrangère »
En d’autres termes, ils ne peuvent pas coller à leur propre philosophie.
Re: Au fil des jours
Ben alors, on n'aime pas les commentaires????Sao Mai a écrit:Il faut présenter un curriculum vitae maintenant pour s’exprimer sur ce forum ?
Je n’ai pas fait de prison telle que l’entende certain. Et si j’ai un avis aussi tranché c’est que je sais ce dont je parle.
On peut ne pas être d’accord OK, mais il faut alors avoir étudié le sujet de l’intérieur.
Je ne t'ai pas demandé qui tu étais (je m'en fout), je dis simplement que tu me rappelles un "philosophe" un peu "étoile filante" sur le forum avec qui j'ai eu quelques démêlés. Il n'appréciait déjà pas mes commentaires sur sa philosophie.
Tu n'as pas fait de prison, c'est déjà une bonne chose et tu m'en vois ravi pour toi.
A aucun moment je n'ai dit que je n'étais pas d'accord avec toi, j'ai simplement demandé si tu avais fait de la prison pour avoir un avis aussi tranché!!!
Faut pas prendre la mouche ainsi sinon le dialogue est vite rompu!!!!
Re: Au fil des jours
D'accord, alors je ne peux rien ajouter, je n'ai aucune expérience du domaine carcéral.Sao Mai a écrit:Non, je ne parle pas de ce qui a été fait et pourquoi le détenu se retrouve emprisonné. C’est un peu plus compliqué que cela. Le détenu ne veut pas forcément être totalement isolé, il veut aussi maintenir un lien avec les autres. Mais les autres l’enferment dans un rôle qu’il n’a peut-être pas choisi. Il ne peut pas jouer l’authenticité, sachant que pour les autres il a un rôle à tenir, et ce sont les autres qui l’assignent peut-être à jouer un autre rôle.Etaine a écrit:La prison est précisément faite momentanément pour ne pas exercer sa liberté d'être ce que l'on est vraiment.Sao Mai a écrit:Dans le milieu carcéral ce qu’il y a de plus difficile, au-delà du fait que la liberté est ôtée, c’est précisément ce fait que dans ce monde carcéral on ne peut pas échapper au regard de l’autre. Tout se sait, on ne peut pas jouer sur son image, on est enfermé dans une image, on va essayer de casser cette image, mais on ne le peut pas. Les essences sont totalement figées. C’est pour cela qu’il y a une double astreinte de liberté : liberté physique et liberté de ne pas être ce que l’on est dont la privation est très dure.
D’où l’expression « l’enfer c’est les autres ». Ce sont les autres qui nous obligent, mais c’est aussi un peu de notre faute, qui tentent de nous enfermer dans une essence.
Merci pour cette immersion, somme toute intéressante.
Re: Au fil des jours
Faut regarder les séries TV làEtaine a écrit:D'accord, alors je ne peux rien ajouter, je n'ai aucune expérience du domaine carcéral.Sao Mai a écrit:Non, je ne parle pas de ce qui a été fait et pourquoi le détenu se retrouve emprisonné. C’est un peu plus compliqué que cela. Le détenu ne veut pas forcément être totalement isolé, il veut aussi maintenir un lien avec les autres. Mais les autres l’enferment dans un rôle qu’il n’a peut-être pas choisi. Il ne peut pas jouer l’authenticité, sachant que pour les autres il a un rôle à tenir, et ce sont les autres qui l’assignent peut-être à jouer un autre rôle.Etaine a écrit:La prison est précisément faite momentanément pour ne pas exercer sa liberté d'être ce que l'on est vraiment.Sao Mai a écrit:Dans le milieu carcéral ce qu’il y a de plus difficile, au-delà du fait que la liberté est ôtée, c’est précisément ce fait que dans ce monde carcéral on ne peut pas échapper au regard de l’autre. Tout se sait, on ne peut pas jouer sur son image, on est enfermé dans une image, on va essayer de casser cette image, mais on ne le peut pas. Les essences sont totalement figées. C’est pour cela qu’il y a une double astreinte de liberté : liberté physique et liberté de ne pas être ce que l’on est dont la privation est très dure.
D’où l’expression « l’enfer c’est les autres ». Ce sont les autres qui nous obligent, mais c’est aussi un peu de notre faute, qui tentent de nous enfermer dans une essence.
Merci pour cette immersion, somme toute intéressante.
Re: Au fil des jours
les séries TV font partie des expériences fictivesMig a écrit:Faut regarder les séries TV làEtaine a écrit:D'accord, alors je ne peux rien ajouter, je n'ai aucune expérience du domaine carcéral.Sao Mai a écrit:
Non, je ne parle pas de ce qui a été fait et pourquoi le détenu se retrouve emprisonné. C’est un peu plus compliqué que cela. Le détenu ne veut pas forcément être totalement isolé, il veut aussi maintenir un lien avec les autres. Mais les autres l’enferment dans un rôle qu’il n’a peut-être pas choisi. Il ne peut pas jouer l’authenticité, sachant que pour les autres il a un rôle à tenir, et ce sont les autres qui l’assignent peut-être à jouer un autre rôle.
D’où l’expression « l’enfer c’est les autres ». Ce sont les autres qui nous obligent, mais c’est aussi un peu de notre faute, qui tentent de nous enfermer dans une essence.
Merci pour cette immersion, somme toute intéressante.
Re: Au fil des jours
Vous dites Etaine n’avoir aucune expérience du domaine carcéral, je salue votre honnêtetéEtaine a écrit:D'accord, alors je ne peux rien ajouter, je n'ai aucune expérience du domaine carcéral.Sao Mai a écrit:Non, je ne parle pas de ce qui a été fait et pourquoi le détenu se retrouve emprisonné. C’est un peu plus compliqué que cela. Le détenu ne veut pas forcément être totalement isolé, il veut aussi maintenir un lien avec les autres. Mais les autres l’enferment dans un rôle qu’il n’a peut-être pas choisi. Il ne peut pas jouer l’authenticité, sachant que pour les autres il a un rôle à tenir, et ce sont les autres qui l’assignent peut-être à jouer un autre rôle.Etaine a écrit:
La prison est précisément faite momentanément pour ne pas exercer sa liberté d'être ce que l'on est vraiment.
D’où l’expression « l’enfer c’est les autres ». Ce sont les autres qui nous obligent, mais c’est aussi un peu de notre faute, qui tentent de nous enfermer dans une essence.
Merci pour cette immersion, somme toute intéressante.
J’ai peut-être introduit ce billet trop brutalement. Il se voulait simplement être une approche sociétale relative à la vie en prison.
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