Au fil des jours

[Invité]

Chacun d’entre nous a un destin. Mais avoir un destin ne signifie pas que le scénario de notre vie est écrit d’avance. Alors faut-il se battre ou se soumettre face au destin ? Je crois que le destin ne se réduit en aucune manière à la nécessité ou à la fatalité. Le destin ne s’oppose pas à la liberté et la soumission à son verdict ne va pas de soi.

Si avoir un destin signifiait que le scénario de notre vie était écrit d’avance, il serait vain de se battre contre lui, la soumission s’imposant de fait.
S’il n’est pas la fatalité et s’il ne contredit pas la liberté, il serait peut-être quelque chose de l’ordre de la prédisposition, d’une orientation générale sur laquelle nous avons cependant un pouvoir d’action, aussi infime soit-il.

Si tel est le destin, alors il y a un sens à se battre contre lui et même à se battre avec lui, car le destin peut aussi bien nous être favorable que défavorable, et même varier selon les périodes de notre existence. Quand il s’avère défavorable il faut recourir à notre liberté pour se battre contre lui, et lorsqu’il s’avère favorable il faut recourir à notre liberté pour se battre avec lui.

Se soumettre au destin, qu’il soit favorable ou défavorable, pose toujours problème. Face aux coups dur du destin, la soumission est une forme de lâcheté et lorsque le destin nous sourit, la soumission est une forme d’égoïsme.

Assumer son destin, c’est être courageux face aux épreuves, et généreux lorsque le sort nous avantage. C’est savoir ne pas désespérer lorsque la vie nous met à l’épreuve et savoir rester humble lorsque la vie nous avantage !

[Invité]

Ma pensée rejoint votre raisonnement.
A mon sens, le destin est conditionné par notre héritage, mais aussi et surtout par les choix que nous faisons, et la façon dont nous appréhendons les choses.
Il y aurait tant à développer et à analyser sur le sujet, mais je ne  pense pas ici que nous attendons une dissertation philosophique, si ? 

[Invité]

What do you want to do ?

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On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça, le destin. Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu'on y était destiné ?

[Invité]

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On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça, le destin. Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu'on y était destiné ?

Pas tout non..prends l'exemple d'un gosse dont le géniteur s'est barré en laissant la fille enceinte, le gosse par la suite subira les conséquences de cet acte qui n'est pas sa faute à  lui..

[Invité]

Ma pensée rejoint votre raisonnement.
A mon sens, le destin est conditionné par notre héritage, mais aussi et surtout par les choix que nous faisons, et la façon dont nous appréhendons les choses.
Il y aurait tant à développer et à analyser sur le sujet, mais je ne  pense pas ici que nous attendons une dissertation philosophique, si ? 

Non, le temps des dissertations est passé. Ce sont simples réflexions, au fil des jours. Pourtant , ainsi que vous le dîtes, il y a encore à analyser et développer. 

A mon sens, destin ne serait-il pas une forme d’élection ? Un peu comme si chacun d’entre nous avions reçu une mission particulière de la part d’un Etre transcendant sans doute. Mais la plupart du temps, les êtres humains semblent  passer leur temps à vouloir échapper à leur destin à travers le refuge de la banalité du quotidien, l’embrigadement dans le « on ». Car, l’épreuve du destin n’est jamais facile dans la mesure où elle constitue toujours un ébranlement dans notre manière de vivre, une situation limite. Pourtant, cette épreuve du destin est un mal pour un plus grand bien. Mais en valorisant un idéal gestionnaire, la société moderne ne favorise pas vraiment la prise de risque que constitue l’assomption de son destin.

Cela signifie qu’il faudrait plutôt se battre pour assumer son destin que se battre contre lui. L’idéal  d’authenticité consiste justement à se battre pour réaliser un destin que le monde de la foule tente toujours de discréditer. Lorsqu’on rencontre son destin, l’attitude authentique consisterait à l’accepter, c’est-à-dire d’une certaine manière à se soumettre. Mais cette soumission implique paradoxalement un combat ardent contre les circonstances extérieures qui font obstacle à la réalisation du destin qui s’est révélé à nous.

L’être libre serait ( je dis bien : serait) celui qui obéit à sa propre nature, c’est-à-dire qui assume la réalisation de son destin.

[Invité]

Dans le milieu carcéral ce qu’il y a de plus difficile, au-delà du fait que la liberté est ôtée, c’est précisément ce fait que dans ce monde carcéral on ne peut pas échapper au regard de l’autre. Tout se sait, on ne peut pas jouer sur son image, on est enfermé dans une image, on va essayer de casser cette image, mais on ne le peut pas. Les essences sont totalement figées. C’est pour cela qu’il y a une double astreinte de liberté : liberté physique et liberté de ne pas être ce que l’on est dont la privation est très dure.

[Invité]

Dans le milieu carcéral ce qu’il y a de plus difficile, au-delà du fait que la liberté est ôtée, c’est précisément ce fait que dans ce monde carcéral on ne peut pas échapper au regard de l’autre. Tout se sait, on ne peut pas jouer sur son image, on est enfermé dans une image, on va essayer de casser cette image, mais on ne le peut pas. Les essences sont totalement figées. C’est pour cela qu’il y a une double astreinte de liberté : liberté physique et liberté de ne pas être ce que l’on est dont la privation est très dure.

La prison est précisément faite momentanément pour ne pas exercer sa liberté d'être ce que l'on est vraiment.

[Invité]

Dans le milieu carcéral ce qu’il y a de plus difficile, au-delà du fait que la liberté est ôtée, c’est précisément ce fait que dans ce monde carcéral on ne peut pas échapper au regard de l’autre. Tout se sait, on ne peut pas jouer sur son image, on est enfermé dans une image, on va essayer de casser cette image, mais on ne le peut pas. Les essences sont totalement figées. C’est pour cela qu’il y a une double astreinte de liberté : liberté physique et liberté de ne pas être ce que l’on est dont la privation est très dure.

Tu as fait de la prison pour avoir un avis aussi tranché sur le sujet???

[Mig]

C'est sûr qu'en prison faut se battre pour pas que son ..destin soit de se faire ..mettre 

[Invité]

C'est sûr qu'en prison faut se battre pour pas que son ..destin soit de se faire ..mettre 

Faut arrêter les séries TV là ! 

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