Re: Céline

[Invité]

J'ai déjà précisé ne pas l'avoir lu donc aucun commentaire
Pour ce qui est de phrases assassines, je te signale que tu es loin d'être le dernier

Je te précise qu'on n'est pas obligé d'avoir lu un écrivain pour donner un avis sur l'homme qu'il est.

L'ambiguïté de ce fil est justement là, doit on donner un avis et aimer l'écrivain qu'était Céline ou doit-on détester l'homme qu'il fut???

Une petite chose encore pour toi et ton éducation. Quand je te dis quelque chose, je ne prend pas un "intermédiaire" et ce qu'il écrit pour le faire.

Désolée sans l'être mais pour moi donner un avis sur un écrivain, il faut l'avoir lu, du moins avoir entendu parler de lui et ce n'est pas le cas alors je m'abstiens pour ne pas dire d'inepties 

Sage décision de ta part...pour une fois!!!

[Invité]

pour "laisser béton" une recette, que Alpha emploie, mais pas que lui, dire "c'est pas le sujet" quand l'argumentaire commence à s'essoufler

[Invité]

pour "laisser béton" une recette, que Alpha emploie, mais pas que lui, dire "c'est pas le sujet" quand l'argumentaire commence à s'essoufler

Oui, c'est vrai, et là, tu l'es complètement. Si tu as un avis sur Céline, l'homme ou l'écrivain, n'hésite pas!!!

[Invité]

pour "laisser béton" une recette, que Alpha emploie, mais pas que lui, dire "c'est pas le sujet" quand l'argumentaire commence à s'essoufler

Oui, c'est vrai, et là, tu l'es complètement. Si tu as un avis sur Céline, l'homme ou l'écrivain, n'hésite pas!!!

mon avis sur Céline, l'homme ET l'écrivain, je l'ai donné dans ma 1ère inter sur ce topic (en plein dans le sujet!), pas de raison de rabâcher

[Invité]

On a compris Sao Mai que tu aimais beaucoup ce livre.

Mais discourir sur ce livre n'est pas me semble t-il le but de ce topic, si????

Mais si justement, discourir sur le livre est le but de ce topic. Et puis il importe peu de savoir si j’aime ou n’aime pas le livre.
L’objectif du fil est de permettre à celles et ceux qui n’ont pas lu Céline parce que c’était un sale type, d’avoir une idée de son œuvre, plus particulièrement du « Voyage ».

Pour cela je fais état de la situation dans laquelle se trouvait la littérature au moment où Céline écrit.
Je ne pense pas être partisane.

Lorsque Céline écrit il y a une montée de l’inquiétude. Il pose la question de la langue, et la voix célinienne est une question sur la pulsion de mort. Cette pulsion de mort est ressentie tout au long du Voyage.

 À la question posée : Céline écrivain ou vilain bonhomme ?  Je réponds d’une façon très réductrice : Céline grand écrivain et vilain bonhomme.


Il y a deux écrivains majeurs du point de vue du style, Proust et Céline. Bon, je suis hors sujet !

[Invité]

J'ai déjà précisé ne pas l'avoir lu donc aucun commentaire
Pour ce qui est de phrases assassines, je te signale que tu es loin d'être le dernier

Je te précise qu'on n'est pas obligé d'avoir lu un écrivain pour donner un avis sur l'homme qu'il est.

L'ambiguïté de ce fil est justement là, doit on donner un avis et aimer l'écrivain qu'était Céline ou doit-on détester l'homme qu'il fut???

Une petite chose encore pour toi et ton éducation. Quand je te dis quelque chose, je ne prend pas un "intermédiaire" et ce qu'il écrit pour le faire.

Désolée sans l'être mais pour moi donner un avis sur un écrivain, il faut l'avoir lu, du moins avoir entendu parler de lui et ce n'est pas le cas alors je m'abstiens pour ne pas dire d'inepties 

Très juste Papillon. Pour donner son avis sur un écrivain il faut d’abord l’avoir lu, et peut-être faire la distinction entre l’écrivain et l’homme.

[Invité]

Du point de vue esthétique, Céline comme le roman populiste s’inscrit dans la mouvance de Zola. Il prononce un hommage à Zola et expose la fascination pour le naturalisme.

Il y a une dimension scatologique chez Céline. La métaphore qui nourrit Voyage est la métaphore de la viande qui deviendra charogne. Le réalisme est dépassé par une vision apocalyptique de la vie. C’est une mythologie de la réalité, plutôt que la réalité de ces dernières extrémités d’obscénité.

Le titre, Voyage au bout de la nuit,  donne la dimension poétique, visionnaire, métaphysique du roman. Il ne s’agit pas de traduire seulement l’état de l’Europe, de l’Afrique, de l’Amérique et des ouvriers, mais il y a une dimension tragique, existentielle qui dépasse cela  ( l’’épisode de la taylorisation des ouvriers dans voyage, est comparable aux  temps modernes de Chaplin 19136).

 Le chimpanzé est l’image qu’il choisit pour dire l’animalisation produite par un développement économique, et certains traitements du travail. Cette image s’oppose à celle de l’asticot utilisé lorsqu’il ne parle plus de l’homme social (chimpanzé) mais de l’homme existentiel, le sous homme claudicant (Beckett).

[Invité]

On a compris Sao Mai que tu aimais beaucoup ce livre.

Mais discourir sur ce livre n'est pas me semble t-il le but de ce topic, si????

Mais si justement, discourir sur le livre est le but de ce topic. Et puis il importe peu de savoir si j’aime ou n’aime pas le livre.
L’objectif du fil est de permettre à celles et ceux qui n’ont pas lu Céline parce que c’était un sale type, d’avoir une idée de son œuvre, plus particulièrement du « Voyage ».

Pour cela je fais état de la situation dans laquelle se trouvait la littérature au moment où Céline écrit.
Je ne pense pas être partisane.

Lorsque Céline écrit il y a une montée de l’inquiétude. Il pose la question de la langue, et la voix célinienne est une question sur la pulsion de mort. Cette pulsion de mort est ressentie tout au long du Voyage.

 À la question posée : Céline écrivain ou vilain bonhomme ?  Je réponds d’une façon très réductrice : Céline grand écrivain et vilain bonhomme.


Il y a deux écrivains majeurs du point de vue du style, Proust et Céline. Bon, je suis hors sujet !

Alors, si le but est de discourir sur l'écrivain, n'ayant pas lu ce livre, je ne peux me prononcer tout en sachant qu'on peut avoir des avis divergeant sur un bouquin et son auteur en fonction de nos sensibilités respectives.

Trouver "bon" ou "mauvais" quelqu'un qui produit quelque chose est donc très subjectif. Personnellement, je tire mon chapeau à tous ceux qui s'essayent à l'écriture, la peinture, la sculpture et tous les arts en général, qu'on juge bon ou pas.

[Invité]

Je te précise qu'on n'est pas obligé d'avoir lu un écrivain pour donner un avis sur l'homme qu'il est.

L'ambiguïté de ce fil est justement là, doit on donner un avis et aimer l'écrivain qu'était Céline ou doit-on détester l'homme qu'il fut???

Une petite chose encore pour toi et ton éducation. Quand je te dis quelque chose, je ne prend pas un "intermédiaire" et ce qu'il écrit pour le faire.

Désolée sans l'être mais pour moi donner un avis sur un écrivain, il faut l'avoir lu, du moins avoir entendu parler de lui et ce n'est pas le cas alors je m'abstiens pour ne pas dire d'inepties 

Très juste Papillon. Pour donner son avis sur un écrivain il faut d’abord l’avoir lu, et peut-être faire la distinction entre l’écrivain et l’homme.

Merci Sao Mai 

[Invité]

On a compris Sao Mai que tu aimais beaucoup ce livre.

Mais discourir sur ce livre n'est pas me semble t-il le but de ce topic, si????

Mais si justement, discourir sur le livre est le but de ce topic. Et puis il importe peu de savoir si j’aime ou n’aime pas le livre.
L’objectif du fil est de permettre à celles et ceux qui n’ont pas lu Céline parce que c’était un sale type, d’avoir une idée de son œuvre, plus particulièrement du « Voyage ».

Pour cela je fais état de la situation dans laquelle se trouvait la littérature au moment où Céline écrit.
Je ne pense pas être partisane.

Lorsque Céline écrit il y a une montée de l’inquiétude. Il pose la question de la langue, et la voix célinienne est une question sur la pulsion de mort. Cette pulsion de mort est ressentie tout au long du Voyage.

 À la question posée : Céline écrivain ou vilain bonhomme ?  Je réponds d’une façon très réductrice : Céline grand écrivain et vilain bonhomme.


Il y a deux écrivains majeurs du point de vue du style, Proust et Céline. Bon, je suis hors sujet !

Alors, si le but est de discourir sur l'écrivain, n'ayant pas lu ce livre, je ne peux me prononcer tout en sachant qu'on peut avoir des avis divergeant sur un bouquin et son auteur en fonction de nos sensibilités respectives.

Trouver "bon" ou "mauvais" quelqu'un qui produit quelque chose est donc très subjectif. Personnellement, je tire mon chapeau à tous ceux qui s'essayent à l'écriture, la peinture, la sculpture et tous les arts en général, qu'on juge bon ou pas.

En ce qui concerne l’ieuvre qu’elle soit musicale, littéraire ou picturale chacun d’entre nous a son ressenti.

Lorsque j’ai dû expliquer une œuvre littéraire, ou l’écrivain dans l’ensemble de son œuvre, j’ai essayé de rester neutre, le plus possible, afin de ne pas influencer.

 Ce que j’ai voulu faire en créant ce fil c’est montrer l’état de la France à l’époque où Céline écrit, le climat délétère qui y régnait. 
Des écrivains antisémites il y en a eu à cette époque : Claudel, Bernanos, Blanchot (ces trois qui sont revenus ensuite sur leurs écrits antisémites), Gide, Jouhandeau, Morand...pour ne citer que ceux-là.  Naturellement ce n’était pas l’antisémitisme délirant de Céline. 
Néanmoins il aut savoir que lorsque les pamphlets sont apparus ils ont été lus et même appréciés, c’est dire l'ambiance de la France !

[Invité]

L’obsession de voyage, pour en finir, est assimilée à une manie, une maladie, une névrose. On ne peut pas ne pas vouloir voyager, on ne peut pas ne pas désirer vivre et en même temps ce désir de vivre fait que notre condition d’être humain nous rend pire que l’ordure. Cette morbidité du texte a fait parler à la réception du livre d’une phénoménologie de la mort

Ce n’est pas un roman pédagogique mais dans le cri il y a une explication qui est lancée sur cette morbidité à laquelle nous ne pouvons pas échapper et qui renvoie à la condition historique de l’individu (avant la guerre) et à la condition existentielle. « C’est un garçon sans importance collective, juste un individu ».Il y a cette désespérance existentielle. Et l’opposition individu–collectivité  renvoie à la difficile relation entre l’individu et la communauté.

C’est à la fois une œuvre atypique mais qui nous parle beaucoup pour le meilleur et pour le pire.

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