Re: Cuba Terre et peuple

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Suite de la lutte armée
Après les premiers chocs armés avec les forces de la dictature, 12 combattants seulement purent continuer le combat. Ils purent pénétrer dans la Sierra Maestra où avec l'aide des paysans, ils organisèrent l'Armée rebelle. Tout au long de l'année 1957, le peuple sut que les combats avaient lieu dans la Sierra Maestra et que les forces de l'armée de Batista avaient été vaincues au cours d'une série de rencontres armées.  La dictature essaya de sauver la situation en promettant des élections, pendant que des centaines de combattants surgissaient dans les villes pour livrer la bataille quotidienne.
Peu à peu tous les révolutionnaires s'unirent à l'Armée rebelle et à son Etat major. Les mouvements armés et les grèves dans les villes comme celles des mois d'août et septembre 1957 et de Avril 58 à La Havane, à Cienfuégos et à Sagua La Grande, l'attaque au palais présidentiel le 13 mars 1957 démontraient que la vague révolutionnaire ne pouvait être freinée.
En 1958, la lutte armée entra dans sa phase finale.
L'offensive de l'armée de Batista avait été un échec le deuxième front Frank Pais avait été ouvert sous les ordres du commandant Raül Castro dans le nord de la province d'Oriente et la guerria avait commencé aussi dans d'autres régions du pays.  Les colonnes commandées par Camilo Cienfuegos (1932-1959) et Ernesto Che Guevara (1928-1967) traversèrent la province de Camagüey et pénètrèrent dans la province de Las Villas mettant définitivement en déroute les autorités de la région.
Dans la province d'Oriente, l'armée rebelle commandée par Fidèl Castro passait à l'offensive en novembre 1958 et en décembre, occupait les villes La Maya et Palma Soriano, de grande importance stratégique.
Ce même mois l'armée rebelle encerclait Santiago de Cuba et Santa-Clara, capitales de provinces.
Avec son armée démoralisée, commandée par des officiers sans principes et avec une aide étrangère qui ne pouvait de toute façon vaincre l'Armée Révolutionnaire, le dictateur Batista et ses complices abandonnèrent le pays
à l'aube du premier janvier 1959.

Dans les territoires qu'elle contrôlait, l'Armée rebelle appliquait les mesures que la Révolution au pouvoir aurait étendue à tout le pays.
L'alphabétisation, l'éducation politique de la population paysanne et des combattants, la promulgation d'un décret de réforme agraire ainsi que le stic respect de la population et des soldats vaincus.
Qu est-il arrivé le premier janvier? la même chose que d'habitude.
Des prétendues personnalités voulaient arracher au peuple sa victoire. Des officiers de l'armée et un groupe de politiciens traditionnels voulurent établir un gouvernement à La Havane ou le peuple répondit unanimement à l'appel d'une grève générale lancé par le quartier général de l'armée rebelle de la province d'Oriente.
Le gouvernement révolutionnaire s'établit à Santiago de Cuba prenant les premières dispositions pour assumer le pouvoir dans tout le pays.
Cette fois ci le peuple ne put être trompé.

[Invité]

Ceci n'est pas écrit dans le livre, mais je m'étais laissée dire que l'attaque avait été décidée le 31 décembre, car les notables, officiers et autres réveillonnaient, et s'amusaient.
ils ne crurent pas le premier janvier que cette révolution continuerait, ils avaient tout laissé sur place, frigos pleins, bouteille de champagne, etc et pensaient retrouver leur place dans leur maison.
Mis ils durent tout laisser et partir vers l'Amérique

[Invité]

[size=12][size=16]e gouvernement révolutionnaire s'établit à Santiago de Cuba prenant les premières dispositions pour assumer le pouvoir dans tout le pays.
Cette fois ci le peuple ne put être trompé[/size][/size]

Et oui, il allait l'être, trompé ! Et de quelle façon !
Lire Armando Valladarès, révolutionnaire des premiers jours !

[Invité]

Je vais écrire la suite après la révolution, ce qui a été fait et défait.
L'auteur du livre ne pouvait sans doute tout révéler

[Invité]

Ben évidemment ! Un thurériféraire du régime, payé par le régime et édité par le régime, ne pouvait pas tout dire, surtout ce qui était criminel... Il se serait vu illico mis en taule...

[Invité]

Je n'ai pas encore lu la suite, mais le après la révolution dit par l'auteur sera sans doute embelli, mais il y aura aussi des vérités.
Tout ce qui est dictatoriel comme Batista, ne peut mener qu'à des révolutions, et quand le peuple s'en mêle, çà fait mal

[Invité]

Je n'ai pas encore lu la suite, mais le après la révolution dit par l'auteur sera sans doute embelli, mais il y aura aussi des vérités.
Tout ce qui est dictatoriel comme Batista, ne peut mener qu'à des révolutions, et quand le peuple s'en mêle, çà fait mal

 ...Surtout au peuple, car c'est lui qui trinque !

[Invité]

LA REVOLUTION:

Une nouvelle étape de l'histoire de la patrie commençait.
C'était le début d'une transformation totale dans la vie du peuple. C'était la première fois q'un peuple d'Amérique en accord avec ses dirigeants participait sans obstacle à la détermination de la politique générale du pays et aux mesures spécifiques à prendre pour la mener à bien.
A partir du premier janvier, notre pays changea rapidement.
Tout le peuple prit le chemin du travail créateur, de la lutte contre la misère, l'ignorance, la corruption, les vices contre les exploiteurs nationaux et étrangers, pour l'éducation, le bien être, la santé et la solidarité.
La tâche la plus importante était celle de la production!;
!il fallait effacer des siècles d'exploitation, il fallait satisfaire les besoins du peuple; il fallait créer des postes de travail, donner un emploi aux chômeurs ( 25% de la population adulte).
Le peuple travailleur de Cuba considérait que le pays ne pouvait continuer à vivre exclusivement de la production du sucre.
Depuis 1898 la population avait quintuplé et l'économie était stagnante.
On baissa le prix des loyers, des services publics et des médicaments. C'étaient les mesures les plus urgentes, mais insuffisantes pour transformer le pays, il fallait éliminer l'analphabétisme et la pénurie des services médicaux dans les campagnes de Cuba. il y avait plus de cent mille paysans sans terres et il fallait absolument faire une réforme agraire qui fût capable d'améliorer leurs conditions de vie.
La loi du 17mai 1959 établissait que la terre devait appartenir à celui qui la travaillait, qu'il ne pouvait y avoir à Cuba de propriétés agricoles de plus de 400 hectares et qu'aucun paysan n'aurait à payer d'impôts sur les terres qu'il travaillait.
Les propriétaires terriens s'opposèrent à la réforme agraires, avec à leur tête les compagnies étrangères, et l'ambassadeur nord américain.
Le peuple s'organisa et arma les milices nationales révolutionnaires, qui défilèrent pour la première fois à la Havane le premier mai 1959.
L'institut National de la Réforme Agraire (INRA) présidé par Fidèl Castro, organisa des zone de développement agraire, plus de cent mille paysans reçurent leur titre de propriété les grandes compagnies étrangères perdirent leur latifundia qui furent désormais organisés par l'Etat et mis au service du bine-être de toute la nation et des ouvriers agricoles en particulier.
La réforme affaiblit les compagnies le splus puissantes, et en 1959, celles ci attaquaient la Révolution dans leur presse réactionnaire, nationale, et étrangère organisant des sabotages, mitraillant les villes et les installations, ce qui retardait la production.
Des groupes contre-révolutionnaires publiaient leurs menaces d'intervention militaire, mais tout de qu'ils obtinrent  fut le renforcement et l'accélération du processus révoltionaire

[Invité]

c'est qui, qui a éliminé ces DODOS ?,

Sûrement le plus connu des animaux disparus, le Dodo c’est l’oiseau qui n’a pas eu de bol :
 les hommes le chassaient (alors qu’il n’était pas bon), détruisaient son habitat naturel en défonçant de la forêt, et comme si ça ne suffisait pas, les premiers hommes à arriver sur l’île Maurice ont ramené avec eux des chiens, des chats, des rats et des macaques crabiers qui les tuaient et bouffaient les oeufs. 
On estime qu’en 1681 il n’y en avait plus sur Terre.

[Invité]

En 1960, la révolution cubaine qui se consolidait de plus en plus et qui se rendait compte que pour garantir la justice sociale,  le développement économique,  le bien-être général pour le présent et le futur, il fallait ôter aux exploiteurs leur pouvoir économique, les déposséder de leurs terres,, de leurs industries, de leurs chemins de fer, de leurs entrepôts et de leurs banques.
Une mesure chaque fois plus radicale répondait à une nouvelle agression.
Quand le gouvernement des Etats Unis supprima l'achat du sucre à Cuba, le gouvernement révolutionnaire nationalisa toute une série d'entreprises américaines.
Quand les compagnies pétrolières menacèrent de paralyser le pays en le laissant sans combustible, la Révolution nationalisa ses compagnies.


Après toutes ces mesures, l'agression impérialiste s'accentua.
L'ennemi se démasqua à l'occasion de l'attentat criminel du cargo "la Coubre" qui avait amené un chargement d'armes pour défendre la Révolution.  Il fallait absolument déraciner son pouvoir et c'est entre le mois de Juillet et d'Octobre 1960, que la grande industrie, le commerce et les banques furent nationalisés.
Ayant en main toute la capacité de production et toute la capacité financière du pays, le gouvernement révolutionnaire pouvait non seulement se défendre des agressions,  mais aussi commencer un plan économique pour mettre en marche le développement du pays en accord avec les besoins des grandes masses.
Le peuple de cuba approuva vers la fin de 1960 la Première Déclaration De La Havane (2  septembre) qui dénonçait les accords menaçants de l'Organisation des Etats Américains  (OEA) en janvier 1961, le gouvernement nord-américain décida de rompre les relations diplomatiques avec Cuba.

C'est à ce moment que cuba consolida ses relations avec les  pays socialistes.
Une politique  d'agression directe et armée et le blocus économique suivit aussitôt.
Cette rupture diplomatique marqua l'arrêt de tout commerce entre les deux pays

La révolution s'organisait, la réforme agraire était appliquée, l'industrie organisée par le nouveau ministère de l'industrie.
Les travailleurs conscients du besoin d'investissement pour le développement, ne permirent pas les augmentations de salaires et contribuaient avec 4% de ceux ci au fond d'industrialisation et participaient à des journées de travail volontaire pendant la récolte de la canne à sucre en particulier

[Invité]

L'année 1961  fut dédiée à l'alphabétisation du pays des centaines de milliers de jeunes,  d'adultes, hommes et femmes partirent dans les coins du pays pour alphabétiser en 9 mois toute la population analphabètes.
Il y avait avant la révolution 30% d'analphabètes et même 60% dans certaines zones rurales. Après la campagne il n'en resta que 4%.


LES VICTOIRES DE PLAYA GIRON 1961 ET LES ANNEES QUI SUIVIRENT;


L'impérialisme considéra que le moment était venu de commencer les agressions qu'il planifiait depuis deux ans.  Au mois d'avril 1961, il lança des attaques aériennes suivies d'un débarquement de mercenaires à Plya Giron (BAIE DES COCHONS), ils prétendaient ainsi détruire le pouvoir révolutionnaire.  L'expédition futun échec. Les mercenaires furent mis en déroute (17-19 avril).
Le 16 avril 1961 le premier ministre et commandant en chef Fidèl Castro et le peuple de Cuba annoncèrent leur volonté de créer, de développer et de consolider le premier Etat socialiste en Amérique Latine. Le peuple de Cuba affirmait ainsi sa volonté de suivre son propre chemin.
L'ennemi vaincu, ill fallait concentrer tous ses efforts vers le développement interne sans abandonner la défense. En 1962, la politique de direction nationale et l'organisation des appareils d'état furent précisées il y eut une amélioration dans la gestion des fermes d'Etat.
L'Association Nationale de  Ides  Petits Agriculteurs (ANAP) définit ses devoirs envers les paysans et le plan économique fut discuté à tous les niveaux de production de la grande masse de travailleurs.

Les contre révolutionnaires recommencèrent alors leurs agressions. Des bandes armées qui étaient apparues  vers la fin de 1960 se soulevèrent dans les montagnes de l'Escambray et autres endroits du pays. Leurs actes de vandalisme ne servirent à rien. Les milices et l'Armée rebelle nettoyèrent rapidement les zones où ils s'étaient installés.

La deuxième Déclaration De La Havane (4 février 1962) dans la quelle il était expliqué que les peuples latino-Américains devaient mener à bien leur propre révolution fut la réponse aux constantes agressions.
Puis vint la crise d'Octobre durant laquelle Fidèl et le peuple cubain eurent une attitude inflexible.
En 1963, la seconde réforme agraire permit seulement les propriétés de 60 hectares. Une indemnisation fut payée aux propriétaires des terres concernées.

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