Forum-Moins :: -Arts- :: Livres
Page 9 sur 9 • Partagez
Cuba Terre et peuple
Re: Cuba Terre et peuple
Bonsoir, en regardant dans la rubrique livre, je suis tombée sur votre sujet , merci à vous de nous faire partager l'histoire de Cuba, c'est très instructif d'autant plus que vous avez visitée ce pays vous savez donc de quoi vous parlez , la retranscription de ce livre est un travail de longue haleine, félicitation à vous Madame.
Re: Cuba Terre et peuple
Parmi les régions où le tabac est cultivé à Cuba nous trouvons Pinar del Rio, dans la partie occidentale de l’île. Elle constitue l'une des zones de culture les plus importantes. Des meilleures terres pour cultiver le tabac destiné aux Habanos sont à l’est de la ville.
Vuelta Abajo, selon les experts, c'est la meilleure terre du monde pour cultiver du tabac. C'est la principale source du tabac utilisée dans la confection de Habanos. C'est le seul territoire où il y a tous les types de feuilles.
San Luis est d'autre lieu privilégié, un petit peuple placé dans l'épicentre de la culture du tabac de Cuba, connu principalement pour le développement des feuilles de sous-cape. On trouve là quelques plantations fameuses.
San Juan y Martinez est un autre peuple fameux, avec une réputation particulière pour la culture des feuilles de tripe. Ici on trouve la renommé plantation connue comme Hoyo de Monterrey.
La région Semi Vuelta, connue fondamentalement pour la culture de feuilles de sous-cape et de tripe pour les Habanos, est aussi dans l’occident cubain.
La Havane a donné son nom au produit le plus fameux d'exportation de Cuba, puisque depuis le port de sa baie, historiquement les Havanes sont embarqués.
Vuelta Abajo, selon les experts, c'est la meilleure terre du monde pour cultiver du tabac. C'est la principale source du tabac utilisée dans la confection de Habanos. C'est le seul territoire où il y a tous les types de feuilles.
San Luis est d'autre lieu privilégié, un petit peuple placé dans l'épicentre de la culture du tabac de Cuba, connu principalement pour le développement des feuilles de sous-cape. On trouve là quelques plantations fameuses.
San Juan y Martinez est un autre peuple fameux, avec une réputation particulière pour la culture des feuilles de tripe. Ici on trouve la renommé plantation connue comme Hoyo de Monterrey.
La région Semi Vuelta, connue fondamentalement pour la culture de feuilles de sous-cape et de tripe pour les Habanos, est aussi dans l’occident cubain.
La Havane a donné son nom au produit le plus fameux d'exportation de Cuba, puisque depuis le port de sa baie, historiquement les Havanes sont embarqués.
Re: Cuba Terre et peuple
Vuelta Arriba: C’est la région située à l'est qui comprend deux zones productrices de tabac, très éloignées l'une de l'autre.
La plus grande zone et la plus ancienne productrice de tabac de Cuba est Remedios, une source de tous les types de feuilles pour un type spécifique de Habanos.
Orient: En 1492 Colomb a débarqué en Bariay, le point le plus oriental de cette région, et là il a découvert le tabac cubain. Le tabac est cultivé encore là, mais pas pour la production.
La plus grande zone et la plus ancienne productrice de tabac de Cuba est Remedios, une source de tous les types de feuilles pour un type spécifique de Habanos.
Orient: En 1492 Colomb a débarqué en Bariay, le point le plus oriental de cette région, et là il a découvert le tabac cubain. Le tabac est cultivé encore là, mais pas pour la production.
Re: Cuba Terre et peuple
Bonjour, très intéressant merci à vous pour ces précisions.Perle a écrit:Vuelta Arriba: C’est la région située à l'est qui comprend deux zones productrices de tabac, très éloignées l'une de l'autre.
La plus grande zone et la plus ancienne productrice de tabac de Cuba est Remedios, une source de tous les types de feuilles pour un type spécifique de Habanos.
Orient: En 1492 Colomb a débarqué en Bariay, le point le plus oriental de cette région, et là il a découvert le tabac cubain. Le tabac est cultivé encore là, mais pas pour la production.
Re: Cuba Terre et peuple
Merci à vous de vous y intéresserchallenge a écrit:Bonsoir, en regardant dans la rubrique livre, je suis tombée sur votre sujet , merci à vous de nous faire partager l'histoire de Cuba, c'est très instructif d'autant plus que vous avez visitée ce pays vous savez donc de quoi vous parlez , la retranscription de ce livre est un travail de longue haleine, félicitation à vous Madame.
Si je n'avais pas acheté ce livre il y a quelques années, je ne l'aurais pas recopié d'autant que je ne l'avais pas lu.
Donc, là je le découvre tout comme vous.
çà me permet aussi vu que ce n'est pas un copier coller mais un récit tapé sur mon ordi, de me remettre en tête l'orthographe, que j'ai un peu oubliée
Re: Cuba Terre et peuple
Je continue donc ce récit sur le tabac. recopié sur le livre et non copié collé de google
SUITE.
LE TABAC
Mis ce ne fut là que le début d'une évolution universelle qui alla depuis les polémiques théologiques, politiques et économiques les plus virulentes jusqu'à des conflits internationaux et sociaux profonds, durables et formateurs qui, notamment à Cuba, prirent une force et une signification extraordinaires.
A partir de XVI ème siècle, la paysannerie cubaine, dont le noyau essentiel est formé de planteurs (vegueros), qu'ils soient nés sur place -Cubains, métis, noirs-, où qu'ils soient venus des iles Canaries, est forcée delivrer de véritables batailles pour protèger les terres de la voracité insatiable et du pouvoir démesuré des gros éleveurs et des premiers propriétaires des moulins à sucre et ce, jusqu'au XIX ème siècle.
Un gouverneur eut beau donner raison en 1659 aux vegueros de la région centrale en leur garantissant le droit d'exploiter les rives des fleuves, moins par esprit de justice que pour leur contribution à l'économie et au peuplement
Autrement dit à la défense du territoire cette législation resta lettre morte.
Au contraire, plus le tabac devint le premier produit d'exportation, plus les gros propriétaires fonciers accentuèrent leurs pressions.
les cultivateurs, soit se soumirent, devenant des censiers et des métayers, soit émigrèrent loin des troupeaux de bovins et des moulins à sucre.
C'est en grande partie grâce à cette errance des vegueros le long des fleuves
-dont les rives constituées de terrains sablonneux sédimentaires convenaient à la culture du tabac- que la patrie cubaine se colonisa elle même durant les XVII ème et XVIII ème siècles.
De fait, dans dans plusieurs régions rurales (Pinar Del Rio, Las Villas et le nord d'Oriente), le tabac fut réellement le point d'ancrage des racines cubaines.
Le paysannerie, des alentours de la Havane se rebelle en 1717 contre le monopole du tabac et occupe la ville, obligeant le gouverneur à fuir en métropole. Il se soulève de nouveau en 1721, puis en 1723. La répression est brutale, onze vegueros sont pendus sans autre forme de procès.
Les commerçants intermédiaires et le monopole fiscal, les noueaux ennemis des cultivateurs, l'avaient emporté.
Durant des siècles, les planteurs réalisent sur place les opérations nécessaires: le choix ou la classification des feuilles; l'écôtage ou l'extraction du nerf central de la feuille, voire peut-être la fabrication de cigares plus ou moins artisnaux.
Selon les terrains et la qualité des sols, ils établissent les principes techniques des semailles et de la culture du tabac, précisant peu à peu les différentes catégories et utilisations, les unes pour servir de cape ou de robe (enveloppe extérieure), les autres de tripe (où intérieur du cigare) qui forme avec le sous_cape ou première enveloppe la poupée.
Ce n'est semble-t-il que pendant très peu de temps que des bagnards fabriqueront des cigares enroulés dans une feuille de maïs, comme celà se faisait dans d'autres colonies.
la générosité de la nature, unie à ce savoir faire des cultivateurs qu'engendre l'observation, a permis de créer en un peu plus de deux siècles une riche tradition, reposant sur un substrat socio- économique.
Les premières manufactures urbaines voient le jour au début du XIXème siècle, grâce à l'expansion du commerce du tabac et à la liberté dont celui-ci bénéficie, transformant ainsi en industrie véritable ce qui n'était auparavant que production domestique -rurale ou urbaine- de cigarettes et de cigares.
SUITE.
LE TABAC
Mis ce ne fut là que le début d'une évolution universelle qui alla depuis les polémiques théologiques, politiques et économiques les plus virulentes jusqu'à des conflits internationaux et sociaux profonds, durables et formateurs qui, notamment à Cuba, prirent une force et une signification extraordinaires.
A partir de XVI ème siècle, la paysannerie cubaine, dont le noyau essentiel est formé de planteurs (vegueros), qu'ils soient nés sur place -Cubains, métis, noirs-, où qu'ils soient venus des iles Canaries, est forcée delivrer de véritables batailles pour protèger les terres de la voracité insatiable et du pouvoir démesuré des gros éleveurs et des premiers propriétaires des moulins à sucre et ce, jusqu'au XIX ème siècle.
Un gouverneur eut beau donner raison en 1659 aux vegueros de la région centrale en leur garantissant le droit d'exploiter les rives des fleuves, moins par esprit de justice que pour leur contribution à l'économie et au peuplement
Autrement dit à la défense du territoire cette législation resta lettre morte.
Au contraire, plus le tabac devint le premier produit d'exportation, plus les gros propriétaires fonciers accentuèrent leurs pressions.
les cultivateurs, soit se soumirent, devenant des censiers et des métayers, soit émigrèrent loin des troupeaux de bovins et des moulins à sucre.
C'est en grande partie grâce à cette errance des vegueros le long des fleuves
-dont les rives constituées de terrains sablonneux sédimentaires convenaient à la culture du tabac- que la patrie cubaine se colonisa elle même durant les XVII ème et XVIII ème siècles.
De fait, dans dans plusieurs régions rurales (Pinar Del Rio, Las Villas et le nord d'Oriente), le tabac fut réellement le point d'ancrage des racines cubaines.
Le paysannerie, des alentours de la Havane se rebelle en 1717 contre le monopole du tabac et occupe la ville, obligeant le gouverneur à fuir en métropole. Il se soulève de nouveau en 1721, puis en 1723. La répression est brutale, onze vegueros sont pendus sans autre forme de procès.
Les commerçants intermédiaires et le monopole fiscal, les noueaux ennemis des cultivateurs, l'avaient emporté.
Durant des siècles, les planteurs réalisent sur place les opérations nécessaires: le choix ou la classification des feuilles; l'écôtage ou l'extraction du nerf central de la feuille, voire peut-être la fabrication de cigares plus ou moins artisnaux.
Selon les terrains et la qualité des sols, ils établissent les principes techniques des semailles et de la culture du tabac, précisant peu à peu les différentes catégories et utilisations, les unes pour servir de cape ou de robe (enveloppe extérieure), les autres de tripe (où intérieur du cigare) qui forme avec le sous_cape ou première enveloppe la poupée.
Ce n'est semble-t-il que pendant très peu de temps que des bagnards fabriqueront des cigares enroulés dans une feuille de maïs, comme celà se faisait dans d'autres colonies.
la générosité de la nature, unie à ce savoir faire des cultivateurs qu'engendre l'observation, a permis de créer en un peu plus de deux siècles une riche tradition, reposant sur un substrat socio- économique.
Les premières manufactures urbaines voient le jour au début du XIXème siècle, grâce à l'expansion du commerce du tabac et à la liberté dont celui-ci bénéficie, transformant ainsi en industrie véritable ce qui n'était auparavant que production domestique -rurale ou urbaine- de cigarettes et de cigares.
Forum-Moins :: -Arts- :: Livres
Page 9 sur 9
Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum |