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Message n° 11

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Message par Invité...Ven 15 Avr 2022 - 10:45




Il fallait réécrire les accords de Minsk ! 


Les déclarations sur la nécessité de réécrire les accords de Minsk émanant de politiciens ukrainiens ont déjà cessé d’être perçues comme des nouvelles scandaleuses. C’est devenu une toile de fond habituelle pour les discussions sur les accords de Minsk au niveau officiel, parfois non officiel. Néanmoins, ces démarches sont dignes d’intérêt, car lorsqu’elles sont détaillées, il devient clair dans quelle direction Kiev considère qu’il est possible et nécessaire de « pousser » la situation et pourquoi ces tentatives n’apporteront aucun résultat.

L’UKRAINE REFUSE TOUTE NÉGOCIATION AVEC LA RPD ET LA RPL, DÉSAVOUANT AINSI PUBLIQUEMENT LES ACCORDS DE MINSK
23/04/2021


Après la réponse de Vladimir Poutine à la proposition de Volodymyr Zelensky de se rencontrer dans le Donbass pour discuter du conflit, dans laquelle le Président russe dit à son homologue ukrainien qu’il doit avant tout discuter avec les chefs de la RPD et de la RPL (Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk), l’un des conseillers du cabinet présidentiel ukrainien a déclaré ouvertement qu’il n’y aura jamais de négociations entre l’Ukraine et les républiques populaires, désavouant ainsi publiquement les accords de Minsk.
Malgré les belles déclarations de Zelensky, chaque jour qui passe voit l’Ukraine enterrer un peu plus les accords de Minsk. L’an passé, Kiev avait tenté de négocier non pas avec les représentants de la RPD et de la RPL, mais avec des personnes ayant quitté le Donbass en 2014.
Fin mars 2021, la Rada a voté une résolution déclarant que la guerre dans le Donbass est un conflit armé russo-ukrainien, ce qui contrevient totalement aux accords de Minsk. Puis il y a quelques jours, l’Ukraine a dit ouvertement qu’elle refusait d’interagir directement avec la RPD et la RPL au sein du mécanisme de coordination devant permettre de maintenir un cessez-le-feu complet et indéfini.
Continuant sur cette lancée visant à prétendre que le conflit du Donbass n’est pas une guerre civile, mais une guerre entre la Russie et l’Ukraine, Zelensky avait déclaré aux médias qu’il proposait à Vladimir Poutine de se rencontrer dans le Donbass. Une manœuvre pitoyable et pathétique, que le Président russe a intelligemment déjoué en rappelant à son homologue ukrainien que pour discuter du conflit dans le Donbass c’est avec les chefs de la RPD et de la RPL que l’Ukraine doit discuter, et non avec lui.
Ces derniers avaient d’ailleurs renchéri en proposant à Zelensky de se rencontrer à sa convenance sur le point de la ligne de front de son choix, afin de discuter sérieusement de la résolution pacifique du conflit.
La réponse apportée par un des conseillers de Zelensky à ces propositions, montre clairement que l’Ukraine désavoue totalement les accords de Minsk. En effet, l’un des représentants de l’Ukraine au sein des groupes de contact, et conseiller de Volodymyr Zelensky, Alexeï Arestovitch, a déclaré sans ambiguïté aucune que Kiev ne négociera jamais avec la RPD et la RPL. Le plus incroyable étant qu’il a même osé sortir, dans une inversion accusatoire totale, que la réponse de Vladimir Poutine équivalait à un retrait des accords de Minsk.
« Notre position de principe est qu’il n’y aura et ne peut y avoir aucune négociation avec les soi-disant « RPL » et « RPD », même dans un monde imaginaire, même en mode « Fiction au deuxième degré ». Mais Poutine a fait une chose très intéressante aujourd’hui : il a en fait désavoué les accords de Minsk. Il a dit « avec les Républiques Populaires de Lougansk et Donetsk », que la Russie n’a jamais reconnues auparavant. Bien sûr, c’est un lapsus, mais ce lapsus affaiblit les accords de Minsk. Si on s’en tient à cela, il s’agit d’un retrait verbal des accords de Minsk », a-t-il déclaré sur l’antenne de la chaîne de télévision Ukraine 24.
Sauf qu’il n’y a pas de lapsus ni de retrait verbal des accords de Minsk par la Russie, puisque Moscou n’est pas partie prenante du conflit, ni signataire principale de ces accords. Elle n’en est qu’une garante, comme la France et l’Allemagne. Et l’utilisation explicite des noms RPD et RPL, qui est le nom de facto des deux républiques, que cela plaise ou non à monsieur Arestovitch, ne change rien au fait que l’Ukraine doit discuter avec elles pour mettre en œuvre les accords de Minsk.
Qu’elles soient nommées autrement dans ce document, parce qu’à l’époque de leur signature Kiev n’aurait jamais digéré que les deux républiques soient appelées explicitement par leur nom, ne change rien à l’essence du document.
Et puisque tant l’Ukraine que les politiciens et médias occidentaux semblent être bouchés à l’émeri, je vais remettre en intégralité le texte des accords de Minsk II, afin que chacun et chacune puisse vérifier qu’il n’est à AUCUN moment mention de la Russie comme partie au conflit, et qu’il est par contre bien écrit noir sur blanc que Kiev doit discuter et négocier avec la RPD et la RPL, appelées dans le document « certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk ».




Texte complet des accords de Minsk II :
1. Cessez-le-feu immédiat et complet dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk en Ukraine et son application stricte à partir de 00 h 00 (heure de Kiev) le 15 février 2015.
2. Le retrait de toutes les armes lourdes par les deux parties à des distances égales afin de créer une zone de sécurité d’une largeur d’au moins 50 km pour les systèmes d’artillerie d’un calibre égal ou supérieur à 100 mm, une zone de sécurité d’une largeur de 70 km pour les lance-roquettes multiples et d’une largeur de 140 km pour les systèmes de missiles tactiques Tornado-S, Ouragan, Smerch et Tochka (Tochka U)
– Pour les forces armées ukrainiennes : depuis la ligne de contact actuelle ;
– Pour les formations armées de certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk en Ukraine : à partir de la ligne de contact, conformément au mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014.
Le retrait des armes lourdes susmentionnées devrait commencer au plus tard le deuxième jour après le cessez-le-feu et s’achever dans les 14 jours.
Ce processus sera assisté par l’OSCE avec le soutien du groupe de contact trilatéral.
3. Surveillance et vérification efficaces du cessez-le-feu et du retrait des armes lourdes par l’OSCE dès le premier jour du retrait en utilisant tous les moyens techniques nécessaires, y compris les satellites, les drones, les systèmes de radar, etc.
4. Le premier jour après le retrait, entamer un dialogue sur les modalités des élections locales conformément à la législation ukrainienne et à la loi ukrainienne sur « L’ordre temporaire de l’autonomie locale dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk », ainsi que sur le futur régime pour ces districts sur la base de ladite loi.
Adopter rapidement, au plus tard 30 jours à compter de la date de signature du présent document, une résolution de la Verkhovna Rada d’Ukraine précisant le territoire auquel le régime spécial s’applique conformément à la loi de l’Ukraine sur « L’ordre temporaire de l’autonomie locale dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk », sur la base de la ligne établie dans le mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014.
5. Garantir le pardon et l’amnistie en promulguant une loi interdisant de poursuivre et de punir les personnes en lien avec les événements qui se sont déroulés dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk en Ukraine.
6. Assurer la libération et l’échange de tous les otages et des personnes détenues illégalement sur la base du principe « tous pour tous ». Ce processus doit être achevé au plus tard le cinquième jour après le retrait.
7. Garantir l’accès, l’acheminement, le stockage et la distribution en toute sécurité de l’aide humanitaire aux personnes dans le besoin, sur la base d’un mécanisme international.
8. Identification des modalités de rétablissement complet des liens socio-économiques, y compris les transferts sociaux tels que les retraites et autres paiements (recettes et revenus, paiement en temps voulu de toutes les factures de services publics, reprise de la fiscalité dans le cadre légal de l’Ukraine).
À cette fin, l’Ukraine rétablira la gestion d’un segment de son système bancaire dans les zones touchées par le conflit, et un mécanisme international pourra être mis en place pour faciliter ces transferts.
9. Rétablissement du contrôle total de la frontière de l’État par le gouvernement de l’Ukraine dans l’ensemble de la zone de conflit, à commencer le premier jour après les élections locales et à achever à la suite d’un règlement politique global (élections locales dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk sur la base du droit ukrainien et de la réforme constitutionnelle) d’ici la fin de 2015, sous réserve du paragraphe 11 – en consultation et en accord avec les représentants de certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk au sein du groupe de contact trilatéral.
10. Le retrait de toutes les formations armées étrangères, de tous les équipements militaires et de tous les mercenaires du territoire ukrainien sous la surveillance de l’OSCE. Désarmement de tous les groupes illégaux.
11. Réforme constitutionnelle en Ukraine avec l’entrée en vigueur d’une nouvelle constitution d’ici la fin de 2015, dont la décentralisation (en tenant compte des spécificités de certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk, en accord avec les représentants de ces districts) est un élément clé, et l’adoption d’une législation permanente sur le statut spécial de certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk, conformément aux mesures décrites dans la note 1, d’ici la fin de l’année 2015.
12. Sur la base de la loi ukrainienne sur « L’ordre temporaire de l’autonomie locale dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk »les questions liées aux élections locales seront discutées et convenues avec les représentants de certains districts des régions de Donetsk et de Lugansk au sein du groupe de contact trilatéral. Les élections se dérouleront conformément aux normes pertinentes de l’OSCE et seront surveillées par l’OSCE/BIDDH.
13. Intensifier les activités du groupe de contact trilatéral, notamment en créant des groupes de travail chargés de mettre en œuvre les différents aspects des accords de Minsk. Ils refléteront la composition du groupe de contact trilatéral.
Note 1. Les mesures suivantes doivent être incluses dans la loi sur l’ordre spécial pour l’autonomie locale dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk :
– L’exemption de punition, de persécution et de discrimination des personnes liées aux événements qui ont eu lieu dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk ;
– Droit à l’autodétermination linguistique ;
– Participation des autorités locales à la nomination des chefs des parquets et des tribunaux dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk.
– La possibilité pour les autorités exécutives centrales de conclure des accords avec les organes autonomes locaux concernés concernant le développement économique, social et culturel de certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk ;
– Soutien de l’État au développement socio-économique de certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk ;
– La facilitation par les autorités centrales de la coopération transfrontalière dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk avec les régions de la fédération de Russie ;
– Création d’unités de milice populaire sur décision des conseils locaux afin de maintenir l’ordre public dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk ;
– Il ne peut être mis fin prématurément aux pouvoirs des députés des conseils locaux et des fonctionnaires élus lors d’élections anticipées, et nommés par la Verkhovna Rada d’Ukraine en vertu de cette loi.




Maintenant que tout est clairement écrit noir sur blanc, revenons à ce qui n’est ni plus ni moins qu’un désaveu total des accords de Minsk par l’Ukraine, puisque ces derniers comme vous pouvez le lire disent explicitement que Kiev doit négocier avec la RPD et la RPL (« les représentants de certains districts de Donetsk et de Lougansk »).
Le conseiller de Vladimir Poutine en charge du Donbass, Dmitri Kozak, a souligné le côté hypocrite de l’attitude de l’Ukraine visant à faire croire qu’elle ne négocie pas avec la RPD et la RPL, alors que c’est bien ce qu’elle fait au sein du groupe de contact trilatéral.
« Tous les efforts visent non pas à établir la paix mais à éviter formellement le dialogue direct et tout contact avec les représentants de Donetsk et de Lougansk. En même temps, ce dialogue existe bel et bien. Toutes les discussions au sein du groupe de contact et de ses sous-groupes de travail sont à 99 % des discussions entre les représentants de l’Ukraine et du Donbass. Il s’agit de créer l’apparence de l’absence d’un tel dialogue pour les forces politiques ukrainiennes radicales », a déclaré M. Kozak.
Dmitri Kozak a aussi proposé d’organiser d’ici le 27 avril, dans le Donbass, une réunion avec l’Allemagne, la France, l’Ukraine, la RPD et la RPL pour discuter du cessez-le-feu.
Face à cette proposition, et faisant fi de l’avertissement adressé hier par Denis Pouchiline, le chef de la RPD, contre toute nouvelle tentative d’impliquer des pays tiers dans la résolution du conflit, l’Ukraine a invité Israël à jouer les médiateurs pour les négociations entre Kiev et Moscou. Ce qui est au mieux du délire pur et simple puisque, comme vous pouvez le lire par vous-même dans les accords de Minsk II, l’Ukraine ne doit pas négocier avec Moscou mais avec la RPD et la RPL, et au pire du foutage de gueule complet.
Quoi qu’il en soit cette nouvelle ânerie et la déclaration d’Arestovitch montrent clairement que l’Ukraine a totalement désavoué les accords de Minsk et ne les appliquera jamais, puisque Kiev refuse de négocier avec la RPD et la RPL, comme le prévoient les accords sus-mentionnés ! Pas la peine donc de tourner autour du pot, appelons un chat un char, l’Ukraine a enterré les accords de Minsk ! Que Kiev le dise donc ouvertement une bonne fois pour toutes au lieu de prétendre vouloir appliquer ses accords tout en refusant de faire ce qui y est écrit. Cela fera gagner du temps à tout le monde.
Christelle Néant




Volodymyr Zelensky a déclaré dans une interview accordée au Financial Times que les accords de Minsk devaient être modifiés dès que possible : « Il y a deux options : nous pouvons changer le format de Minsk, l’ajuster. Ou nous pouvons utiliser un autre format. La vitesse est importante. Le rythme de ce processus est important, car nous perdons des gens chaque jour.  »


En outre, a-t-il ajouté, les États-Unis, la Grande-Bretagne ou le Canada devraient être impliqués dans le processus de négociation. Zelensky a rejeté la possibilité de négociations directes avec les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, se déclarant prêt à discuter des problèmes de règlement pacifique du conflit avec le Président russe. Il « ne se soucie pas du lieu, c’est le contenu qui compte ».


Toutes les idées contenues dans l’interview peuvent difficilement être qualifiées de nouvelles. Elles ont déjà été formulées à de nombreuses reprises, et la position de Moscou à ce sujet est bien connue. 


Le Kremlin ne considère pas qu’il soit possible de modifier les accords de Minsk et l’ordre des points du paquet de mesures pour leur mise en œuvre. Le Kremlin ne voit pas l’intérêt d’ajouter de nouveaux participants au Format Normandie. Cela ne fera que compliquer le processus de décision et de consensus. D’autant qu’il est très facile d’imaginer que l’Amérique profitera de la moindre occasion pour mettre des bâtons dans les roues de la Russie.

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Message par Invité...Lun 18 Avr 2022 - 12:24


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Message par Invité...Mer 20 Avr 2022 - 18:46


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Message n° 14

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Message par Invité...Ven 22 Avr 2022 - 11:54


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Message par Invité...Ven 22 Avr 2022 - 11:56


La guerre du Dombass

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Message n° 16

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Message par Invité...Ven 22 Avr 2022 - 18:38


Que s'est-il passé diplomatiquement avant l'offensive russe le 23 février 2022.  


Contextualisation : avant 2014 

UNE SITUATION COMPLEXE

La situation de l’Ukraine est plus complexe que les médias ne la présentent. Le pays est hétérogène, historiquement, linguistiquement et religieusement.

Le pays est profondément divisé entre une partie occidentale au fort tropisme européen et au nationalisme prononcé, tandis qu’à l’est, la majorité de la population, russophile et russophone, ne se sent guère ukrainienne.

Cette bipolarisation s’exprime à l’occasion de chaque élection, comme par exemple lors du scrutin présidentiel de 2004 : le candidat pro-occidental Viktor Ioutchenko obtint plus de 80% des suffrages dans les régions de l’ouest du pays, tandis que son adversaire Viktor Ianoukovitch recueillit plus de 80% des voix à l’Est.
Un autre élément doit également être rappelé. Depuis son indépendance en 1991, l’Ukraine a été dirigée par des élites qui ont pillé le pays, quelle que soit leur appartenance politique. S’il est regrettable que le président Ianoukovitch s’inscrit dans cette dynamique, il est loin d’être le seul : les dirigeants issus de la Révolution de 2004 et présentés comme les plus « démocratiques» se sont également largement servis. En particulier, Ioulia Timotchenko, l’égérie de la Révolution orange, la « Jehanne d’Arc » ukrainienne, en est un édifiant exemple.
Cette femme d’affaires, véritable oligarque ayant fait fortune dans l’industrie gazière (elle a été présidente de la Compagnie nationale d’hydrocarbures/SEUU) s’engage en politique au milieu des années 90. En janvier 2001, alors qu’elle est vice-Premier ministre chargée de l’Energie, elle est congédiée par le président Koutchma, accusée de « contrebande et de falsification de documents », pour avoir frauduleusement importé du gaz russe en 1996, lorsqu’elle était présidente de SEUU.

Timochenko est arrêtée et fait plusieurs semaines de prison. Puis en 2009, elle est condamnée à sept ans d’emprisonnement pour enrichissement illicite dans le cadre de contrats gaziers signés entre l’Ukraine et la Russie. Si son internement sous le mandat de Ianoukovtich a une utilité politique, il ne s’agit aucunement d’une détention arbitraire tant les preuves sont accablantes contre cette femme dont l’image médiatique de pureté est aux antipodes de la réalité.


Conséquence de cette corruption généralisée des élites, le pays est aujourd’hui en faillite et ses dirigeants sont dans la nécessité de redresser sa situation financière désastreuse. C’est paradoxalement ce que Ianoukovitch, aussi incompétent et corrompu soit-il, avait compris. Estimant que l’aide européenne proposée dans le cadre de l’accord douanier devant être signé en novembre 2013 à Vilnius n’était pas suffisante (610 millions d’euros), le président ukrainien demanda qu’elle soit portée à 20 milliards d’euros, ce que Bruxelles refusa. Aussi, il a fait volte-face afin de répondre favorablement à l’offre russe, Moscou lui proposant 15 milliards de dollars d’aide directe et de continuer de faire profiter le pays d’un prix très bas pour le gaz naturel.

Outre son attrait financier, cette proposition n’avait rien d’incohérent car l’essentiel des échanges commerciaux de l’Ukraine se fait avec la Russie et ses secteurs stratégiques restent très intégrés dans l’économie de ce pays avec lequel plus de 240 accords ont été signés.


C’est la perspective de ce nouvel accord commercial qui a fait réagir les partis et les activistes nationalistes de l’ouest, pro-occidentaux et antirusses. Mais le mouvement « populaire » qui prend forme en novembre 2013 contre le président Ianoukovitch, avec l’objectif affiché de le renverser, a bafoué – quelle que soit la légitimité de sa cause – toutes les règles démocratiques auxquelles l’Occident se réfère.

Il a commis une série de transgressions que les politiques et les médias se sont gardés de signaler aux opinions publiques.
– La « révolution » s’en est prise à un président démocratiquement élu : Ianoukovitch a remporté le scrutin présidentiel de 2010 au terme d’un d’un processus électoral jugé transparent et honnête par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Il est donc totalement légitime et légal, quand bien même il est corrompu.
– Les « révolutionnaires » ont lancé leur mouvement alors que des élections présidentielles devaient avoir lieu en 2015. Cela signifie que si les opposants avaient respecté le jeu démocratique dont ils se réclament, il aurait suffi qu’ils patientent une année avant de renvoyer Ianoukovitch. Or, ils ont préféré renverser illégalement le régime un an avant les élections. C’est là une réaction antidémocratique.
− Cette « révolution » s’est caractérisée par des actions d’une extrême violence de la part des manifestants, loin de l’image des défilés pacifiques qu’ont véhiculé les médias occidentaux. Rapidement, des armes sont entrées dans le jeu et de nombreux policiers ont été tués par balles.
La raison en est que les éléments les plus actifs de ce mouvement « révolutionnaire » ont été des groupes ultra nationalistes ultra-radicaux, (miliciens de Pravyi Sektor, de l’UNA-UNSO, de Svoboda, de Tryzub,
du « Marteau Blanc »,
− "https://cf2r.org/editorial/ukraine-le-monde-a-lenvers/"

Ils étaient particulièrement bien formés et organisés, ce qui leur a permis de faire prisonniers des membres entrainés des forces de l’ordre. C’est donc bien la violence des uns qui l’a emporté sur celle des autres. Or, ces groupes n’ont rien de commun avec nos valeurs européennes d’humanisme, de démocratie et de tolérance et certains de leurs leaders ont intégré le nouveau pouvoir à Kiev. Pourtant l’Occident les a soutenus et continue de le faire…
− cette « révolution » ne défend que les intérêts d’une partie de l’Ukraine, celle de l’Ouest, pro-occidentale ; elle néglige les voix de ceux qui ont élu Ianoukovitch et qui sont favorables à l’accord commercial avec la Russie. Pire, elle bafoue leurs droits les plus élémentaires. En effet, aussitôt désigné, le nouveau gouvernement provisoire a immédiatement interdit l’usage du russe comme seconde langue officielle de l’Ukraine, alors que près de 30% de la population est russophone (jusqu’à 70% en Crimée). C’est une véritable provocation et une négation du principe de respect des minorités.
Cette « révolution » présente donc des caractéristiques étonnantes : elle est antidémocratique, elle a été particulièrement violente, elle comprend une importante composante d’extrémistes et est minoritaire dans le pays. Voilà la cause que soutient l’Occident. La « Révolution de Maïdan » a accouché d’un gouvernement auto-proclamé et issu de la rue sans aucune légitimité que celle des chancelleries et des médias occidentaux…
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Message par Invité...Ven 22 Avr 2022 - 18:40


La crise actuelle est en partie la conséquence d’une volonté de l’Union européenne d’étendre son influence à l’Est et de réduire celle de la Russie sur l’Ukraine. C’est elle qui indirectement allumé le brasier, alors même qu’elle était bien incapable d’offrir à Kiev l’aide financière que les Russes lui proposaient.

De plus, l’UE a adopté une attitude antirusse sous l’influence de la Pologne et des pays Baltes, qui ont un lourd passif avec Moscou et nourrissent un important ressentiment à son égard. Ces Etats ont contribué significativement au durcissement de positions européennes à l’égard de la Russie, lesquelles ne sont ni dans la tradition ni dans l’intérêt des pays d’Europe de l’Ouest. Rappelons au passage que ces nouveaux entrants d’Europe de l’Est ont suivi aveuglément les Américains dans leur invasion de l’Irak en 2003 et, dans la majorité des cas, préfèrent acheter des armements américains qu’européens. A leurs yeux, le soutien de Washington est plus important que celui de Bruxelles. 

A l’occasion de cette crise, l’attitude des pays occidentaux se caractérise par une très forte mise en cause de la Russie, relevant d’un antisoviétisme digne de la Guerre froide.

Pour l’OTAN, « ce que fait la Russie en Ukraine viole les principes de la Charte des Nations unies. Cela menace la paix et la sécurité en Europe. La Russie doit cesser ses activités militaires et ses menaces », a affirmé, le 2 mars, Anders Rasmussen,
son secrétaire général.

L’attitude occidentale semble ne même pas mesurer l’ampleur des ses contradictions :
– Comment peut-on dénoncer un « coup de force de Poutine » et ne pas condamner le caractère violent de Kiev contre un président élu démocratiquement ?

– Comment peut-on reconnaître des « droits légitimes » à une partie de la population (Ukraine de l’Ouest) et dénier ces mêmes droits au reste du pays ?

Force est de constater que les Occidentaux semblent respecter le droit international quand cela les arrangent et le transgressent dès lors qu’il n’est pas favorable à leurs intérêts, en essayant de légitimer leur action par une définition sans cesse fluctuante du « bien » et du « mal ».

A tous ceux qui s’indignent de la réaction russe, il convient de demander s’ils ont protesté avec la même véhémence :
− lorsque les Etats-Unis ont illégalement envahi l’Irak, produisant de fausses preuves sur la soi-disant présence d’armes de destruction massive, passant outre le refus de l’ONU et laissant ce pays dans un état catastrophique ?

– lorsque les Occidentaux, France en tête, ont totalement outrepassé le cadre de la résolution 1973 de l’ONU en Libye, transformant la « protection des populations civiles » en une opération de renversement de Kadhafi, avec le résultat déplorable que l’on sait ?

− quand Edward Snowden a révélé l’ampleur de l’espionnage international de la NSA américaine et la mise sur écoute de la population américaine ?

L'Ukraine a bénéficié de l' assistance du gouvernement américain, comme l'a illustré la visite en Ukraine du directeur de la CIA en avril 2014, John Brennan, ce dont il ne se cachait même pas (https://www.huffpost.com/.../john-brennan-ukraine_n_5147869).

Mais l'influence américaine dans les affaires intérieures de l'Ukraine a pris une toute autre dimension avec la nomination le 2 décembre 2014 de Natalie Jaresko, ressortissante américaine, au poste de ministre des finances de l'Ukraine. Rien que ça. L'Ukraine avait tout de même pris soin de lui accorder la nationalité ukrainienne le jour de son investiture.
Le curriculum vitae de cette fonctionnaire américaine née à Chicago peut être consulté en ligne. Entre autres, Madame Jaresko a occupé diverses fonctions au sein du Département d' État, notamment celle de 1er chef de la section économique de l'ambassade US en Ukraine, de 1992 à 1995. En outre, avant d'être nommée à la tête du ministère des finances ukrainien, Natalie Jaresko occupait le poste de PDG d'un fonds d'investissement, Horizon Capital, qui détenait non moins de 600 millions de $ d'actifs en Ukraine.
"https://cf2r.org/editorial/ukraine-le-monde-a-lenvers/" \l "_ftnref1"[1] Lire à ce sujet HYPERLINK "http://www.slate.fr/.../thomas-guenole-et-katerina..."Thomas Guénolé et Katerina Ryzhakova-Proshin « Ukraine: halte au manichéisme ! », Slate.fr, 24 décembre 2013. "http://www.slate.fr/tribune/81479/ukraine-halte-manicheisme"http://www.slate.fr/tribune/81479/ukraine-halte-manicheisme
"https://cf2r.org/editorial/ukraine-le-monde-a-lenvers/" Eric Denécé, « Intervention en Syrie : la recherche d’un prétexte à tout prix », Editorial n°32, septembre 2013, "https://cf2r.org/"www.cf2r.org
"https://cf2r.org/editorial/ukraine-le-monde-a-lenvers/" Eric Denécé, « La dangereuse dérive de la « démocratie » américaine », Editorial n°31, août 2013, "https://cf2r.org/"www.cf2r.org
"https://cf2r.org/editorial/ukraine-le-monde-a-lenvers/" \l "_ftnref6"[6] Le 8 février 1976, un référendum est organisé à Mayotte, pour le rattachement de l’île à la France. L’ONU considère ce référendum de 1976 comme nul et non avenu, et condamne la violation de l’intégrité territoriale des Comores et demande à la France de quitter Mayotte. http://www.comores-actualites.com/.../la-crimee-est.../?
"https://cf2r.org/editorial/ukraine-le-monde-a-lenvers/" \l "_ftnref7"[7] Hubert Védrine « Cinq propositions pour sortir de la crise ukrainienne », Rue 89, 8 mars 2014.
"http://rue89.nouvelobs.com/.../hubert-vedrine-cinq..."http://rue89.nouvelobs.com/.../hubert-vedrine-cinq...
Enfin, il faut rappeler qu'en France le journaliste Renaud Girard est revenu sur la révolution ukrainienne de 2014. Et a déploré la gestion de Laurent Fabius.
"Personne n'a compris". "Il y a eu une erreur terrible de Laurent Fabius le 21 février 2014 lorsqu'il quitte "https://www.europe1.fr/.../Ukraine-affrontements..." Kiev (la capitale ukrainienne alors en proie à des émeutes entre la police et des manifestants pro-européens contre le gouvernement pro-russe) pour aller en Chine. Personne n'a compris ce voyage alors que ses homologues allemand et polonais négociaient et allaient obtenir un accord historique entre le président pro-russe Viktor Ianoukovitch et les trois leaders de l'opposition. Il y a eu un manque diplomatique terrible", commente le journaliste.


La crise puis la guerre civile en Ukraine sont donc issues d’une succession d’événements malheureux, totalement imprévisibles, comme on peut le voir souvent dans l’histoire. En revanche, la diplomatie européenne n’a pas été très bonne au début et au milieu de cette crise. Lorsque ce partenariat a été proposé à l’Ukraine, il aurait fallu qu’une grande figure politique de l’UE tienne un discours solennel pour dire qu’il était offert dans les mêmes termes à la Russie. On a préféré laisser les bureaux de Bruxelles gérer cette question et c’est une erreur.
Plus précisément :
Le mercredi 19 février 2014, est organisé une rencontre entre François Hollande et Angela Merkel à Paris. Les gens ont commencé à se tirer dessus à Kiev. Pour arrêter le bain de sang, le président français et la chancelière allemande décident d’y envoyer les chefs de leur diplomatie. Le lendemain, Fabius et Steinmeier s’arrêtent à Varsovie, récupèrent Sikorski et se rendent en Ukraine. Sur place, tout le monde est au courant que des discussions ont commencé avec Ianoukovitch et les leaders de l’opposition. Ce simple fait va faire cesser les tueries. C’est déjà un succès considérable ! La négociation se poursuit toute la nuit, elle est très dure. Le vendredi 21 février 2014, la troïka européenne obtient brillamment un accord politique intra-ukrainien.
Ce jour là, on a vu, vers cinq heures de l’après-midi, Arseni Iatseniouk, Oleh Tyahnybok et Vitali Klitschko serrer la main du président prorusse Ianoukovitch. Hélas, de façon incompréhensible, les ministres européens n’ont pas su protéger cet enfant du miracle. Ils sont partis !
Quand vous obtenez un succès aussi phénoménal que l’accord du 21 février, il faut le « baby-sitter ». Je vous rappelle que l’accord prévoyait, notamment, un changement de constitution, des élections anticipées et un gouvernement d’union nationale.
Plus tard dans la nuit, les ministres européens étant rentrés chez eux, les trois leaders de l’opposition, après avoir été hués par la foule du Maïdan, ont renié leur signature. Le président Ianoukovitch a pris peur, il a quitté Kiev pour Kharkov.
On dit qu’il s’est enfui mais le terme est péjoratif. La constitution de l’Ukraine n’a jamais interdit au président de voyager où bon lui semble. Il aurait même pu passer un mois de vacances à Bali, ce n’était pas inconstitutionnel pour autant. Quand ‒ alors qu’il est destitué le lendemain de son départ de Kiev ‒ les Russes parlent d’un coup d’État, ils ont quand même matière à le faire, puisque rien n’interdisait à Ianoukovitch de se déplacer. Et puis, le dimanche suivant, la Rada (le parlement ukrainien, n.d.l.r.) procède à ce vote scélérat qui revient sur la reconnaissance du russe comme seconde langue officielle des régions orientales de l’Ukraine. Et les ministres européens ne sont plus là… C’est une grande faute diplomatique, qui va être enseignée dans les académies du monde entier selon Renaud Girard du Figaro.
L'ancien ministre des Affaires étrangères sous Jacques Chirac, Hubert Védrine considère que les "torts sont partagés" entre l'Occident et la Russie dans le contexte diplomatique actuel.
"On est arrivé, par une série d'étapes déplorables, à la situation actuelle", explique l'ancien ministre. Avant d'expliquer : "Quand je dis que les torts sont partagés, c'est à-propos de l'attitude de l'Occident par rapport à la Russie, d'après l'URSS. Il y a eu une série d'actes du côté américain, une sorte de mépris. Il y a eu une volonté de l'Union européenne de couper l'Ukraine de la Russie et également beaucoup de choses à reprocher du côté russe".
Et nous voici en 2022.
Libération
Le Monde
Franceinfo
EUROPE1.FR
Ukraine : affrontements meurtriers à Kiev
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Message par Invité...Mar 26 Avr 2022 - 18:38



La percée de la Russie est de plus en plus prononcée sur le territoire ukrainien. Les hommes de Vladimir Poutine viennent de s’emparer d’un important stocks d’armes fournies par l’Occident pour contre l’offensive de la Russie. En clair, la progression de la Russie est permanente et productive sur la durée au grand malheur des soldats ukrainiens.


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Message par Invité...Mar 26 Avr 2022 - 19:05


Les points essentiels :
► Les autorités séparatistes moldaves de Transnistrie ont dénoncé une « attaque terroriste » contre une unité militaire ce mardi matin, ainsi que des explosions sur deux antennes de radio et le ministère de la Sécurité publique lundi soir. Les incidents attisent les craintes d'un débordement du conflit en Moldavie, qui a décidé de réunir en urgence son conseil de sécurité nationale. L'Ukraine accuse la Russie de vouloir « déstabiliser » aussi la Moldavie. Les autorités moldaves appellent au calme.
► Le chef du Pentagone Lloyd Austin a affirmé lundi que l'Ukraine pouvait gagner la guerre, au lendemain de la première visite à Kiev de dirigeants américains depuis l'invasion russe. « Ils peuvent gagner s'ils ont les bons équipements, le bon soutien », a-t-il déclaré après avoir rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en compagnie du secrétaire d'État Antony Blinken.
►Antonio Guterres appelle l'Ukraine et la Russie à ouvrir des couloirs humanitaires avec l'aide de l'ONU.
► Le Royaume-Uni affirme que la Russie tente d'encercler les positions ukrainiennes dans l'est du pays. Selon le ministère de la Défense britanniquede violents combats ont été signalés au sud d'Izium, alors que les forces russes tentent d'avancer vers les villes de Sloviansk et Kramatorsk par le nord et l'est.
► Le nombre de réfugiés fuyant l'invasion russe dépasse les 5,2 millions, selon l'ONU. Plus de 7,7 millions de personnes ont quitté leur foyer, mais se trouvent toujours en Ukraine.
Les horaires sont donnés en temps universel (TU), cliquez ici pour rafraîchir
16h36 : Le Mondial 2023 masculin de hockey a été retiré à la Russie
« En se souciant de la sécurité et du bien-être de tous les joueurs, officiels, médias et supporters, l’IIHF (la Fédération internationale de hockey sur glace) a décidé de retirer l’organisation du Mondial-2023 à la Russie », explique l’instance basée en Suisse. Pour la même raison, la fédération internationale avait retiré à la Russie début avril l’organisation du Mondial 2023 juniors, qui devait se jouer à Omsk et Novosibirsk.
15h59 : Au moins neuf civils morts dans des bombardements, selon les autorités locales ukrainiennes
Au moins neuf civils ont péri mardi dans des bombardements de l’armée russe dans l’est et le sud de l’Ukraine, selon des bilans diffusés par les autorités locales.
15h48 : Vladimir Poutine n'est pas « sérieux » dans ses intentions de négocier avec l'Ukraine, selon Antony Blinken
« Nous n'avons pas vu de signe jusqu'ici que le président Poutine est sérieux à propos de négociations significatives », a estimé mardi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain.
15h21 : Washington et ses alliés se rencontreront tous les mois pour aider militairement l'Ukraine
Les Etats-Unis et leur alliés se réuniront tous les mois pour examiner comment renforcer les capacités militaires de l'Ukraine face à la Russie, a annoncé mardi le ministre américain de la Défense Lloyd Austin après une rencontre avec une quarantaine de pays en Allemagne.
« La réunion d'aujourd'hui deviendra un groupe de contact mensuel sur la défense de l'Ukraine », a déclaré M. Austin, ajoutant qu'il souhaite ainsi coordonner l'action des « nations de bonne volonté pour intensifier nos efforts, coordonner notre assistance, et se concentrer sur la victoire du combat d'aujourd'hui et des combats à venir ».
15h05 : L'ONU adopte une obligation de justifier tout veto sur fond de blocage russe sur l'Ukraine
 L'Assemblée générale des Nations unies a adopté mardi par consensus une résolution obligeant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité à justifier leur recours au veto, une réforme rare saluée par des applaudissements et qui a été relancée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Ciblant directement les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France et le Royaume-Uni, seuls détenteurs du veto, la mesure initiée par le Liechtenstein a vocation à leur « faire payer un prix politique plus élevé » lorsqu'ils y auront recours, résume un ambassadeur d'un pays n'en disposant pas et demandant à garder l'anonymat.
Avancée pour la première fois il y a deux ans et demi, la réforme prévoit une convocation de l'Assemblée générale « dans les dix jours ouvrables suivant l'opposition d'un ou plusieurs membres permanents du Conseil de sécurité, pour tenir un débat sur la situation dans laquelle le veto a été exprimé ».
14h31 : Kiev démolit un monument historique dédié à l'amitié ukraino-russe
La mairie de Kiev a commencé mardi la démolition d'un monument historique d'époque soviétique célébrant l'amitié entre l'Ukraine et la Russie, après l'invasion du pays par Moscou lancée il y a deux mois. « Huit mètres de métal de la soi-disant "amitié des deux peuples" démantelé. Et ce qui est symbolique [...] la tête de l'ouvrier russe est tombée », a déclaré sur Telegram le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko.
 Installée à l'époque soviétique en 1982 pour commémorer la « réunification de la Russie et de l'Ukraine », cette statue massive en bronze sera entièrement démontée d'ici mardi soir, a-t-il ajouté.
14h12 : Wikipédia reçoit une amende pour ne pas avoir supprimé des articles en rapport avec la guerre en Ukraine
Un tribunal russe a infligé mardi une amende supplémentaire de 2 millions de roubles (26 900 dollars) au propriétaire de Wikipédia, la Wikimedia Foundation, après une sanction antérieure pour non-suppression d'articles que la Russie a exigé de supprimer, a rapporté l'agence de presse TASS. La Russie s'est opposée aux articles qui, selon elle, contiennent des informations inexactes sur ce que Moscou appelle son opération militaire spéciale en Ukraine.
13h56 : À Moscou, Antonio Guterres appelle l'Ukraine et la Russie à ouvrir des couloirs humanitaires avec l'aide de l'ONU
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé mardi l'Ukraine et la Russie à travailler en coordination avec l'ONU pour permettre l'ouverture de couloirs humanitaires en Ukraine, où Moscou mène une offensive militaire. « Nous avons besoin d'urgence » de tels couloirs d'évacuation de civils « réellement sûrs et efficaces », a-t-il ajouté.
Sergueï Lavrov, de son côté, a assuré que la Russie était prête à coopérer avec l'ONU afin de « soulager » les populations civiles. « Notre but principal est de protéger les populations civiles. Nous sommes prêts à coopérer avec nos collègues des Nations unies pour soulager les souffrances des populations civiles », a-t-il affirmé durant la même conférence de presse.
13h48 : La Moldavie appelle au « calme » et renforce sa sécurité
Maïa Sandu, la présidente de la Moldavie a lancé mardi un appel au « calme » et annoncé des mesures pour renforcer la sécurité de ce pays frontalier de l'Ukraine après une série d'explosions dans la région séparatiste prorusse de Transnistrie. « Il s'agit d'une tentative pour accroître les tensions », a ausi déclaré la présidente moldave après une réunion du conseil de sécurité nationale, annonçant le renforcement des contrôles dans les transports et des patrouilles aux frontières.
13h43 : La Finlande et la Suède pourraient décider ensemble de rejoindre ou non l'Otan
La Finlande et la Suède pourraient décider ensemble si elles rejoindront ou non l'Otan après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a déclaré mardi le ministre finlandais des Affaires étrangères Pekka Haavisto.
« Maintenant que la Suède a décidé d'avancer quelque peu son propre processus parlementaire, il est possible que les décisions liées à l'adhésion, si elles sont prises, interviennent les mêmes jours ou au moins dans les mêmes semaines », a déclaré Pekka Haavisto aux journalistes, commentant les reportages des médias lundi sur le moment du déménagement.
Il n'a donné aucune date précise pour les décisions, citant la nécessité de laisser du temps aux parlements des deux pays nordiques pour débattre de la question.
Stockholm procède à un examen de la politique de sécurité, qui comprend une position sur une éventuelle adhésion à l'OTAN, les résultats étant attendus pour la mi-mai. Son voisin oriental, la Finlande, a déclaré qu'il prévoyait de décider s'il souhaitait rejoindre l'alliance « d'ici quelques semaines ».
13h36 : Kiev accuse Moscou de chercher à « déstabiliser » la Transnistrie
« La Russie veut déstabiliser la région de Transnistrie, ce qui suggère que la Moldavie devrait s'attendre à recevoir des "invités" », a déclaré sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne Mikhaïlo Podoliak, faisant référence aux soldats russes qui ont envahi l'Ukraine depuis le 24 février. La région séparatiste moldave pro-russe de Transnistrie, frontalière de l'Ukraine, a subi une série d'explosions qui fait craindre un débordement de la guerre voisine.
13h28 : 7 millions de dollars appartenant à Google saisis en Russie par la justice
Un tribunal de Moscou a ordonné la saisie de 500 millions de roubles (7 millions de dollars) de biens et de fonds de Google en Russie, selon Reuters, dans le cadre d'un procès concernant les restrictions que la société technologique américaine a imposées à la chaîne YouTube d'une importante société de télévision.
Les agences de presse russes ont rapporté que l'affaire concernait GPM Entertainment Television de Gazprom Media Holding, qui avait déposé une plainte exigeant que Google rétablisse l'accès à son compte YouTube. YouTube, qui a bloqué les médias russes financés par l'État dans le monde, subit de fortes pressions de la part du régulateur des communications et des politiciens russes.
13h25 : L'Allemagne espère pouvoir se passer du pétrole russe dans quelques jours
Le pétrole russe ne représente que 12% de l'approvisionnement pétrolier de l'Allemagne et celle-ci espère avoir trouvé dans quelques jours des fournisseurs alternatifs lui permettant de s'en passer, a déclaré mardi le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck. Il s'exprimait devant des journalistes lors d'une visite en Pologne pour des discussions sur la sécurité énergétique.
13h17 : Le niveau de radioactivité à Tchernobyl se situe « dans la normale », selon le chef de l'AIEA
Le niveau de radioactivité sur la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine est « dans la normale », a estimé mardi le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, en visite sur place. « Nous suivons tout cela de façon quotidienne », a-t-il ajouté. Le site avait été occupé entre le 24 février et la fin mars par l'armée russe.
Rafael Grossi est accompagné sur place par une équipe d'experts « pour livrer des équipements vitaux » (dosimètres, combinaisons de protection, etc.), effectuer « des contrôles radiologiques et autres ». Ces experts doivent « réparer les systèmes de surveillance à distance, qui ont cessé de transmettre les données vers le siège » de l'AIEA à Vienne (Autriche) peu après le début de la guerre, a-t-il indiqué.
Mise à jour : Nous avons modifié ce post à 14h52, après un rectificatif de l’AFP. Un propos erroné de Rafael Grossi sur la radioactivité à la centrale nucléaire de Tchernobyl avait relayé par l'agence de presse.
13h04 : « Avec ces armes les Ukrainiens peuvent résister »
Les pays membres de l’OTAN multiplient les annonces depuis plusieurs jours concernant la livraison d’armes lourdes à même de contrer les offensives russes dans la guerre qui se joue dans le Donbass : l’Allemagne annonce la livraison de chars à l’Ukraine, les Britanniques déclarent de leur côté l’envoi de blindés, les Etats-Unis, eux, vont acheminer plus de matériel militaire... Ces livraisons peuvent-elles marquer un tournant dans ce conflit ? Va-t-on assister à un rééquilibrage des forces dans l’est de l’Ukraine ? Pour le général Dominique Trinquand, expert militaire, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, cela va au moins permettre aux troupes ukrainiennes de résister aux assauts russes.
12h29 : La Russie veut éviter une intervention en Transnistrie
La Russie veut éviter un scénario qui l'obligerait à intervenir en Transnistrie, région séparatiste de Moldavie frontalière de l'Ukraine, déclare mardi le ministère russe des Affaires étrangères, cité par l'agence Novosti. La Moldavie a organisé ce mardi une réunion en urgence de son conseil de sécurité après l'annonce par les autorités de Transnistrie de deux explosions et d'une attaque dans la région séparatiste. 
Les incidents font craindre un débordement du conflit en Ukraine dans le pays d'Europe orientale. La Moldavie ex-république soviétique, redoute d'être la prochaine cible de Moscou suite aux accusations d'un haut gradé russe. Le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du District militaire du Centre de la Russie, avait aussi estimé plus tôt que la population russophone de Moldavie était victime d'« oppression », l'un des prétextes invoqués par Moscou pour intervenir en Ukraine afin de « défendre » la minorité russe.
11h58 : L'occupation de Tchernobyl par les Russes était « très, très dangereuse » (AIEA)
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi dénonce l'occupation du site de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine par l'armée russe entre le 24 février et fin mars.
« La situation était absolument anormale et très, très dangereuse », affirme Rafael Grossi devant des journalistes lors d'une visite à Tchernobyl, 36 ans jour pour jour après la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire, en 1986.
À lire aussi : Des survivants du drame de Tchernobyl témoignent, 20 ans après la fermeture de la centrale nucléaire
11h41 : La Russie expulse trois diplomates suédois
La Russie annonce mardi l'expulsion de trois diplomates suédois, en représailles à une mesure similaire prise par Stockholm suite à l'offensive militaire russe en Ukraine.
Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué avoir convoqué l'ambassadrice suédoise pour « protester avec force » contre l'expulsion des diplomates russes, début avril, et contre le soutien militaire de Stockholm au gouvernement ukrainien.
« En réaction, la partie russe a décidé de déclarer personae non gratae trois diplomates de l'ambassade de Suède en Russie », a ajouté la diplomatie russe.
L'offensive que mène la Russie en Ukraine depuis le 24 février a suscité une vague de condamnations internationales et une pluie de sanctions qui s'est accompagnée de l'expulsion de centaines de diplomates russes par les pays occidentaux. Dans ce contexte de tensions, la Suède réfléchit, comme la Finlande, à une candidature pour intégrer l'Otan.
11h26 : L'Allemagne autorise la livraison de blindés à l'Ukraine, un tournant dans la politique allemande
Critiqué depuis plusieurs semaines pour sa retenue dans la guerre en Ukraine, Berlin vient de franchir le pas ce qui constitue un tournant. Berlin va autoriser la livraison à l’Ukraine par le fabricant Krauss-Maffei Wegmann de chars Guépard d’occasion, dont le nombre n’a pas été précisé, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut. La société KMW avait évoqué une cinquantaine d’exemplaires il y a deux mois.
Spécialisés dans la défense anti-aérienne, ces chars peuvent être utiles à l’Ukraine pour combattre les attaques russes. Les experts soulignent toutefois qu’il s’agit d’un système complexe qui implique une formation des soldats ukrainiens.
À lire aussi : Berlin autorise la livraison de blindés à l'Ukraine, un tournant dans la politique allemande
10h58 : 2 morts dans des bombardements dans l'Oblast de Donetsk
Deux personnes ont été tuées et six blessées dans des bombardements russes sur la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités régionales. Le gouverneur Pavlo Kyrylenko affirme que les tirs russes se poursuivent sur l'ensemble de la ligne de front.
10h43 : La Pologne impose des sanctions à 50 oligarques et entreprises russes
La Pologne publie ce mardi une première liste de personnalités placées sous sanctions, comprenant 50 oligarques et entreprises russes, alors qu'elle cherche à accroître la pression sur Moscou, suite de l'invasion de l'Ukraine.
Parmi les personnes figurant sur la liste dévoilée par le ministre polonais de l'Intérieur Mariusz Kaminski, le magnat de l'aluminium Oleg Deripaska, le milliardaire Mikhail Fridman, Eugene Kaspersky, fondateur de la société russe de cybersécurité qui porte son nom mais aussi la société d'énergie russe Gazprom.
« Il est probable, voire certain, que cette liste sera élargie », ajoute le ministre. Les sanctions comprennent le gel des avoirs et l'interdiction d'entrer sur le territoire Polonais.
10h34 : La Russie affirme avoir frappé plus de 90 sites militaires en Ukraine et tué 500 soldats
Le ministère de la Défense russe affirme avoir détruit plus de 90 cibles militaires dans la nuit de lundi à mardi et avoir tué « au moins » 500 militaires ukrainiens. La Russie ajoute avoir frappé deux dépôts de munitions à proximité de Kharkiv. Kiev n'a pour l'instant, pas confirmé de pertes. 
10h08 : À Moscou, Guterres plaide pour un cessez-le-feu « dans les plus brefs délais »
Le chef des Nations unies Antonio Guterres a plaidé mardi, lors d'un déplacement à Moscou, pour un cessez-le-feu en Ukraine « dans les plus brefs délais ».
« Ce qui nous intéresse beaucoup, c'est de trouver les moyens de créer les conditions pour un dialogue efficace, créer les conditions pour un cessez-le-feu dans les plus brefs délais », déclaré le secrétaire général des Nations unies, avant d'entamer des discussions avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
09h52 : Une unité militaire transnistrienne victime d'une « attaque terroriste », la Moldavie craint un débordement du conflit en Ukraine
Le Conseil de sécurité de la région séparatiste moldave de Transnistrie a dénoncé une « attaque terroriste » contre une unité militaire près de la capitale de la région Tiraspol. L'alerte de niveau terroriste a été relevée à son niveau maximal, le « niveau rouge », détaillent les autorités séparatistes, sans préciser quelles mesures de sécurité seraient déployées sur le territoire.
Il s'agit du troisième fait de violence recensé ces dernières 24 h dans la région séparatistes. Plus tôt ce matin, deux antennes de radio ont été détruites dans le district de Grigoriopol, sans faire de blessés. Hier, le siège du ministère de la Sécurité publique a été visé dans ce qui semble être une attaque au lance-grenades qui n'a, elle aussi, pas fait de blessés, indique la police de cette région séparatiste de Moldavie appuyée par la Russie.
La présidente moldave Maïa Sandu a décidé de réunir en urgence son conseil de sécurité nationale suite à cette série d'explosions qui fait craindre un débordement du conflit en Ukraine dans le pays d'Europe orientale. La Moldavie ex-république soviétique, redoute d'être la prochaine cible de Moscou suite aux accusations d'un haut gradé russe.
Le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du District militaire du Centre de la Russie, avait aussi estimé plus tôt que la population russophone de Moldavie était victime d'« oppression », l'un des prétextes invoqués par Moscou pour intervenir en Ukraine afin de « défendre » la minorité russe.
09h16 : L'ONU s'attend à 8,3 millions de réfugiés contre un peu plus de 5 millions actuellement
Les Nations unies estiment que le nombre de réfugiés ukrainiens fuyant leur pays envahi le 24 février par l'armée russe pourrait atteindre 8,3 millions, contre un peu plus de 5,2 millions actuellement.
Au regard de la dégradation de la situation, le Haut Commissariat aux réfugiés - qui au début de la guerre tablait sur 4 millions de réfugiés - demande désormais 2,25 milliards de dollars pour soutenir ses actions et celle de ses partenaires en faveur de ces personnes fuyant leur pays en guerre, le double de l'appel du 1er mars.
À lire aussi : «Réfugiés.info» facilite les démarches en France des personnes déplacées et de leurs aidants
09h00 : La Russie et la Biélorussie organisent des exercices conjoints des forces aériennes
Moscou et Minsk vont mener des exercices conjoints de leurs forces aériennes en Biélorussie, déclare mardi le ministère de la Défense biélorusse dans un communiqué. Les exercices auront lieu du 26 au 29 avril, a précisé le ministère.
08h46 : L'ONU double son appel humanitaire pour l'Ukraine à 2,25 milliards de dollars
Les Nations unies annoncent mardi avoir doublé leur appel d'urgence pour apporter de l'aide humanitaire en Ukraine, envahie par la Russie, portant le total à 2,25 milliards de dollars.
« Plus de 2,25 milliards de dollars sont désormais nécessaires pour répondre aux besoins en Ukraine, soit plus du double du montant demandé (1,1 milliard de dollars) lorsque nous avons lancé l'appel le 1er mars, quelques jours après le début de la guerre. L'appel a également été prolongé de trois à six mois », indique l'ONU.
08h43 : Explosions en Transnistrie: la Moldavie convoque une réunion du conseil de sécurité nationale
La présidente de la Moldavie va réunir mardi son conseil de sécurité nationale après une série d'explosions dans la région séparatiste pro-russe de Transnistrie qui fait craindre un débordement du conflit en Ukraine dans le pays d'Europe orientale.
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