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Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? »

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Message n° 1

Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? » EmptyChili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? »

Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 1:45


Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? »
.

Plus de 18 morts, 2000 arrestations, des abus sexuels commis lors des détentions arbitraires. Face à un mouvement social inédit contre un système néolibéral, le gouvernement a donné l’ordre aux forces armées d’assurer un couvre-feu. Une situation intolérable dénoncée par le politologue Pierre Lebret.



La question que nous pouvons nous poser aujourd’hui c’est où se trouve la communauté internationale ?



Devons-nous continuer à observer les images des chars de l’armée chilienne défiler à Santiago et contre son propre peuple ?



Les violences de l’armée continuent, l’Institut national des droits humains du Chili émet un bilan lourd : plus de 18 morts, 2000 arrestations, des abus sexuels ont également été commis lors des détentions arbitraires, et ce n’est que la version officielle. Cette situation est inacceptable, intolérable, dans ce pays qui doit recevoir dans quelques semaines les sommets de l’APEC [1] et la COP25 [2].



[1] La Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC, Asia-Pacific Economic Cooperation) est un forum économique intergouvernemental.

[2] La COP25 est la 25e conférence des Nations Unies sur le changement climatique.
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Message n° 2

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Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 6:51


Si lisa était encore là, elle nous expliquerait tous les bienfaits de cette répression contre des "gros rouge"
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Message n° 3

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Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 11:40


Liban, Chili, Hong Kong, Soudan… Pourquoi le monde est-il en train de se soulever ?

Notre monde est-il en ébullition ? Depuis plusieurs mois, de nombreux conflits sociaux traversent les continents, du Hirak en Algérie à la fronde à Hong Kong en passant par les "gilets jaunes" en France. La planète connaît des révoltes populaires dont les points communs sont la dénonciation des inégalités, la demande de démocratie et le rejet des élites.

L'étincelle qui déclenche la colère peut sembler dérisoire, comme la hausse du prix des tickets de métro au Chili ou la taxe sur les appels via des messageries comme WhatsApp au Liban, mais elle est révélatrice d'un malaise plus profond. Pour comprendre ces soulèvements au regard de l'histoire, franceinfo a interrogé Mathilde Larrère, maîtresse de conférences à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, spécialiste des mouvements révolutionnaires au XIXe siècle. Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? » 20290263
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Message n° 4
Message n° 5

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Message par Mig...Dim 27 Oct 2019 - 12:11


Ben oui c'est surtout les inégalités ..mais des cons disent un genre comme ceci  "c'est parce qu'on est jaloux des riches, et ils voudraient quoi ? qu'on soit tous pauvres ? "
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Cuando sali de mi tierra.. volvi la cara llorando..porque lo que mas queria..atras me lo iba dejando  drapeauespa

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Message n° 6

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Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 12:16







Le sujet c'est  ;


Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? »


Un avis peut-être, en dehors de celui de francinfo ?
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Message n° 7

Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? » EmptyRe: Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? »

Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 12:18


Mig a écrit:Ben oui c'est surtout les inégalités ..mais des cons disent un genre comme ceci  "c'est parce qu'on est jaloux des riches, et ils voudraient quoi ? qu'on soit tous pauvres ? "
le  malheur  de  notre  société  actuelle  est  que  les  cons  pullulent  hélas 
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Message n° 8

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Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 12:21


Pour essayer de comprendre ce qui se passe au Chili .

Le Chili s’est réveillé.
La phrase revient en boucle, depuis l’explosion sociale du 17 octobre contre une nouvelle hausse du prix du ticket de métro de 30 pesos. Cette étincelle a mis le feu aux poudres, après plus de quatre décennies de frustrations sociales et de dépossession citoyenne.
À l’image de ses homologues latino-­américains conservateurs confrontés à des soulèvements populaires, le président, Sebastian Piñera, a déclaré la guerre à ses concitoyens : couvre-feu, état d’exception, militarisation des rues.
Le pays n’avait pas connu un tel arsenal martial depuis la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990), artisan du modèle néolibéral que rejettent les manifestants. Méprisé par la rue qui exige sa démission, vilipendé par l’opposition de gauche et les organisations sociales, le multimilliardaire, qui occupe le palais de la Moneda depuis mars 2018 après un premier mandat (2010-2014), a été contraint de changer de ton.
Le 22 octobre, il a procédé à une série d’annonces : l’augmentation immédiate de 20 % du salaire minimum, la création d’un impôt complémentaire sur les revenus supérieurs à 9 886 euros et la stabilisation des tarifs électriques…
Un « saupoudrage » aux yeux des acteurs, et qui ne convainc guère, comme en témoigne l’impressionnante participation aux deux journées de grève et de manifestations des 23 et 24 octobre, à l’appel de la plateforme d’unité sociale. Après une longue dictature, et une démocratisation décevante, la peur a changé de camp, sous l’impulsion de la jeune génération, bien décidée à balayer l’héritage pinochétiste.

1. Le laboratoire du néolibéralisme

« Ce ne sont pas 30 pesos, ce sont ces trente dernières années », entend-on dans les rues de Santiago. Dès 1975, le dictateur Pinochet fait du Chili le terrain d’expérimentation du néolibéralisme conjointement avec les États-Unis et le Royaume-Uni de Margaret Thatcher. Il ne s’agit pas seulement d’en finir avec l’expérience socialiste de l’Unité populaire du président Salvador-Allende. Les généraux et les Chicago Boys de l’école de Washington élaborent un modèle économique qui consacre le marché libre et l’effacement de l’État. Le despote va jusqu’à graver cette règle dans la Constitution de 1980 qui, depuis, n’a été corrigée qu’à la marge. Le Chili devient le paradis rêvé des élites et des multinationales étrangères.

2. Les inégalités sociales en leur royaume

Pays stable, dynamique, prospère, le Chili, qui affiche une croissance économique de 2,5 %, est présenté comme un modèle de réussite. Tout dépend pour qui. Le pays est considéré comme l’un des pays les plus inégalitaires de la région. En 2017, 1 % des plus fortunés détenaient à eux seuls 26,5 % des richesses nationales tandis que 50 % des foyers n’en détenaient que 2,1 %, selon un rapport de la Commission économique pour l’Amérique latine et la Caraïbe. Le salaire minimum est de 380 euros ; 50 % des travailleurs chiliens perçoivent un salaire mensuel égal ou inférieur à 505 euros.

3. Vieux et pauvres à la fois

Le 24 juillet 2016, 750 000 Chiliens ont défilé contre leur système de retraites, les AFP (administratrices de fonds de pension). En 1981, les cotisants ont été contraints de choisir une des six AFP qui gèrent la bagatelle de plus de 150 milliards de dollars. Le mode de calcul a de quoi faire frémir ou, au contraire, inspirer les libéraux zélés. Le montant des pensions est déterminé par la valeur des cotisations versées et des intérêts perçus. Une fois l’âge de la retraite acquis, le salarié peut, au choix, opérer des retraits de son compte capital, selon son espérance de vie, ou s’acquitter d’une rente viagère auprès d’un organisme privé, bien sûr. Les précaires et travailleurs pauvres ont de fait été exclus de ce système par capitalisation. L’Institut national de statistiques (INE) estime que la moyenne des pensions est de 257 euros mensuels. La réforme des retraites, qui était une promesse phare de Sebastian Piñera lors de sa campagne électorale en 2017, est actuellement bloquée au Parlement. Pour rappel : le grand artisan de ce système conspué n’est autre que José Piñera, ministre du Travail de Pinochet et frère du chef de l’État.

4. Le « No Future » des jeunes Chiliens

« Non à la course au profit du modèle éducatif. » Le slogan a retenti comme un cri en 2011, lorsque les étudiants ont envahi les rues du pays pour dénoncer la marchandisation de l’éducation. Dans l’esprit des Chicago Boys, Pinochet et les siens ont autorisé en 1981 l’entrée massive des capitaux privés dans les centres d’éducation. « La liberté d’enseigner », selon la consigne dictatoriale, n’a pas de prix. En 2006, la révolution des Pingouins, surnom lié à l’uniforme noir et blanc des lycéens, était partie bille en tête contre la Loce (loi organique constitutionnelle de l’enseignement) qui a instauré de facto le désengagement de l’État et la privatisation du système éducatif public. Plus tôt, ils revendiquaient la gratuité des transports et de l’examen d’entrée à l’université (PSU). Pour s’asseoir sur les bancs de la fac, les étudiants doivent débourser en moyenne près de 100 euros de frais d’inscription et 5 000 euros par an, voire plus. En 2016, le gouvernement de la présidente socialiste, Michelle Bachelet, s’est engagé à financer l’université aux étudiants les plus pauvres du pays. Deux ans plus tard, en avril, un mois après l’investiture de Piñera, les étudiants se sont de nouveau mobilisés contre la décision du Tribunal constitutionnel de retoquer une mesure qui aurait empêché les universités de faire du profit. Ce même Piñera qui avait osé déclarer en 2011 que l’éducation était un bien de consommation comme un autre. 70 % des étudiants sont de fait endettés, parfois à vie, tout comme leurs familles. Selon une étude de la Banque centrale chilienne datant de ce mois-ci, 74 % des revenus des foyers sont destinés à rembourser des dettes. C’est « No Future » pour nombre de jeunes contraints d’abandonner leurs études sans pouvoir se délester de leurs prêts faramineux. L’entrée de plain-pied dans la vie active rime pour beaucoup avec précarité.

5. Eau, transports, électricité… le grand hold-up

Le prix du tarif dans le réseau public de métro de la capitale avait déjà connu une première augmentation en janvier. Selon une étude de l’université Diego-Portales, le Chili occupe le neuvième rang des transports les plus chers par rapport au revenu moyen de ses habitants sur un total de 56 pays. L’autre service de base très rentable, l’électricité. L’exécutif de Piñera, qui gèle désormais les tarifs, a acté une augmentation de 10,5 % en octobre. Quant à l’eau, pourtant considérée comme un bien national d’usage public, ses sources sont entre les mains d’entreprises privées depuis 1981, et gèrent l’or bleu selon les conditions qu’elles imposent aux usagers.

6. La santé, ce luxe qui n’a pas de prix

D’après une enquête de caractérisation socio-économique (Casen), 80 % des Chiliens souscrivent au Fonds national de santé (public), tandis que 20 % sont sous le régime des institutions de santé privé, dit Isapre. Absence de spécialistes, hôpitaux en nombre insuffisant, manque de prévention, les premiers doivent souvent patienter des mois, voire des années, sur des listes d’attente dans les établissements de santé. Les prix des médicaments figurent parmi les plus chers de la région et les pharmacies s’en frottent les mains. Les trois grandes corporations pharmaceutiques Fasa, Cruz Verde et Salcobrand se sont retrouvées au cœur d’un vaste scandale, lorsque le parquet a révélé que ces mastodontes s’étaient accordés pour augmenter les prix de 222 médicaments traitant dans leur majorité de pathologies chroniques, ramassant ainsi un pactole en milllions. Ces deux dernières décennies, la consommation d’antidépresseurs a explosé de plus de 470 %, les sociologues faisant un trait d’union entre cette béquille médicamenteuse et les inégalités sociales.
Cathy Dos Santos
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Message n° 9

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Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 12:23


Perle a écrit:
Mig a écrit:Ben oui c'est surtout les inégalités ..mais des cons disent un genre comme ceci  "c'est parce qu'on est jaloux des riches, et ils voudraient quoi ? qu'on soit tous pauvres ? "
le  malheur  de  notre  société  actuelle  est  que  les  cons  pullulent  hélas 



NON, le malheur de notre société c'est le libéralisme, cause de tous nos maux et fauteurs de guerres.
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Message n° 10

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Message par Invité...Dim 27 Oct 2019 - 12:23


Kristobal a écrit:


Le sujet c'est  ;


Chili : « Le sang coule, où est la communauté internationale ? »


Un avis peut-être, en dehors de celui de francinfo ?
y  a  t'il  des  Femmes  voilées  au  Chili ?
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Message n° 11

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