Page 3 sur 4 • Partagez
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4 |
Portugal
Re: Portugal
je ne sais pas si c'était ici mais j'ai du être un des premiers a avoir sorti cet article sur le Portugal et je m'en félicitais car le patronnât avait fait des efforts et avait été récompensé, c'est vraiment un deal gagnant-gagnant
Re: Portugal
Ici c'était moi , article similaire
Pour vous, je n'ai pas trouvé
https://forum-moins.forumactif.com/t3076-comment-le-portugal-se-dirige-vers-le-plein-emploi?highlight=Portugal
Pour vous, je n'ai pas trouvé
https://forum-moins.forumactif.com/t3076-comment-le-portugal-se-dirige-vers-le-plein-emploi?highlight=Portugal
Re: Portugal
a ce niveau là , cela ne s'appelle plus le plein emploi , mais le plein esclavage !le.k a écrit:je ne sais pas si c'était ici mais j'ai du être un des premiers a avoir sorti cet article sur le Portugal et je m'en félicitais car le patronnât avait fait des efforts et avait été récompensé, c'est vraiment un deal gagnant-gagnant
Re: Portugal
Mais aussi.
Le premier ministre portugais manie l’art du chantage. Antonio Costa a menacé de démissionner vendredi si l’Assemblée de la République venait à se prononcer en faveur d’une résolution de la commission parlementaire de l’Éducation adoptée la veille par la droite et la gauche, à l’exception du Parti socialiste (PS). Ce texte recommande le dégel des salaires des professeurs, mais également leur rattrapage.
.
À la faveur de la crise économique et de la mise sous tutelle du Portugal par la troïka (FMI, BCE et Commission européenne), les carrières des professeurs sont paralysées depuis neuf ans, quatre mois et deux jours. « C’est quelque chose qui tôt ou tard va coûter 800 millions d’euros aux Portugais, (…) nous n’allons pas dégeler les salaires aujourd’hui si c’est seulement pour les geler à nouveau demain », a mis en garde le socialiste lors d’une conférence de presse. À cette occasion, Antonio Costa a brandi le spectre d’élections législatives anticipées alors qu’elles doivent avoir lieu à l’autonome.
.
[size=18]La gauche critique l’ultimatum de Costa
.
Sur un ton mélodramatique, le chef du gouvernement a même osé déclarer qu’une révision salariale à la hausse constituerait « une rupture de (ses) engagements et une menace sur la crédibilité internationale de notre pays.
.
Et ça, ce n’est pas négociable, a-t-il tancé. Ce serait un manque de respect pour les Portugais, alors que nous arrivons à la fin de cette législature et à l’approche d’élections, de gâcher ce qui leur a tant coûté ». Voilà quatre ans que le Parti socialiste – minoritaire au Parlement – gouverne grâce au Parti communiste (PCP), au Bloc de gauche (Bloc) et au Parti écologiste, qui ont conditionné leur soutien, dans le cadre d’accords signés, à des changements politiques substantiels censés tourner la page aux années d’austérité sous la férule de la coalition de droite du PSD et CDS-PP.
.
« Ce que les Portugais ne comprennent certainement pas, c’est qu’aucun parti n’avait proposé que le dégel des carrières s’accompagne d’une récupération du temps gelé, maintenant à l’approche des élections, quatre partis s’entendent pour approuver quelque chose qu’ils n’avaient jamais proposé », a menti Antonio Costa.
.
Depuis 2017, le PCP et le BE ont formulé des propositions en ce sens au nom de la justice sociale. La principale confédération, CGTP-IN, qui n’a eu de cesse de revendiquer le dû des fonctionnaires, s’est vue taxée d’« intransigeante ».
.
Concernant le PSD et le CDS-PP, le rattrapage salarial n’a jamais été leur préoccupation, le premier annonçant qu’il ne votera pas la version finale « si le texte n’offre pas de garanties financières ». Jusqu’alors, Antonio Costa était, en revanche, moins volubile lorsque la droite le soutenait pour renflouer les banques avec de l’argent public. « L’ultimatum du gouvernement est précipité et crée une instabilité politique qui pourrait être évitée », a estimé la coordinatrice du BE Catarina Martins. Le secrétaire général du PCP, Jeronimo de Sousa, a fustigé la double morale du premier ministre en matière de respect des dépenses publiques, en rappelant que le socialiste n’a jamais brandi la menace de démission à chaque fois qu’il a été question de renflouer les banques à coups de milliards d’euros… publics.
Depuis quatre ans, le premier ministre a toujours pris soin de s’adjuger les avancées sociales, pourtant fruit de la pression des autres formations de gauche, tout en se gargarisant de respecter la nasse du pacte de stabilité. Des élections anticipées seraient une aubaine pour Antonio Costa, alors que le PS fait figure de favori.
Cathy Dos Santos -
https://www.humanite.fr/europe-au-portugal-le-parti-socialiste-joue-la-carte-du-chantage-671897[/size]
Le premier ministre portugais manie l’art du chantage. Antonio Costa a menacé de démissionner vendredi si l’Assemblée de la République venait à se prononcer en faveur d’une résolution de la commission parlementaire de l’Éducation adoptée la veille par la droite et la gauche, à l’exception du Parti socialiste (PS). Ce texte recommande le dégel des salaires des professeurs, mais également leur rattrapage.
.
À la faveur de la crise économique et de la mise sous tutelle du Portugal par la troïka (FMI, BCE et Commission européenne), les carrières des professeurs sont paralysées depuis neuf ans, quatre mois et deux jours. « C’est quelque chose qui tôt ou tard va coûter 800 millions d’euros aux Portugais, (…) nous n’allons pas dégeler les salaires aujourd’hui si c’est seulement pour les geler à nouveau demain », a mis en garde le socialiste lors d’une conférence de presse. À cette occasion, Antonio Costa a brandi le spectre d’élections législatives anticipées alors qu’elles doivent avoir lieu à l’autonome.
.
[size=18]La gauche critique l’ultimatum de Costa
.
Sur un ton mélodramatique, le chef du gouvernement a même osé déclarer qu’une révision salariale à la hausse constituerait « une rupture de (ses) engagements et une menace sur la crédibilité internationale de notre pays.
.
Et ça, ce n’est pas négociable, a-t-il tancé. Ce serait un manque de respect pour les Portugais, alors que nous arrivons à la fin de cette législature et à l’approche d’élections, de gâcher ce qui leur a tant coûté ». Voilà quatre ans que le Parti socialiste – minoritaire au Parlement – gouverne grâce au Parti communiste (PCP), au Bloc de gauche (Bloc) et au Parti écologiste, qui ont conditionné leur soutien, dans le cadre d’accords signés, à des changements politiques substantiels censés tourner la page aux années d’austérité sous la férule de la coalition de droite du PSD et CDS-PP.
.
« Ce que les Portugais ne comprennent certainement pas, c’est qu’aucun parti n’avait proposé que le dégel des carrières s’accompagne d’une récupération du temps gelé, maintenant à l’approche des élections, quatre partis s’entendent pour approuver quelque chose qu’ils n’avaient jamais proposé », a menti Antonio Costa.
.
Depuis 2017, le PCP et le BE ont formulé des propositions en ce sens au nom de la justice sociale. La principale confédération, CGTP-IN, qui n’a eu de cesse de revendiquer le dû des fonctionnaires, s’est vue taxée d’« intransigeante ».
.
Concernant le PSD et le CDS-PP, le rattrapage salarial n’a jamais été leur préoccupation, le premier annonçant qu’il ne votera pas la version finale « si le texte n’offre pas de garanties financières ». Jusqu’alors, Antonio Costa était, en revanche, moins volubile lorsque la droite le soutenait pour renflouer les banques avec de l’argent public. « L’ultimatum du gouvernement est précipité et crée une instabilité politique qui pourrait être évitée », a estimé la coordinatrice du BE Catarina Martins. Le secrétaire général du PCP, Jeronimo de Sousa, a fustigé la double morale du premier ministre en matière de respect des dépenses publiques, en rappelant que le socialiste n’a jamais brandi la menace de démission à chaque fois qu’il a été question de renflouer les banques à coups de milliards d’euros… publics.
Depuis quatre ans, le premier ministre a toujours pris soin de s’adjuger les avancées sociales, pourtant fruit de la pression des autres formations de gauche, tout en se gargarisant de respecter la nasse du pacte de stabilité. Des élections anticipées seraient une aubaine pour Antonio Costa, alors que le PS fait figure de favori.
Cathy Dos Santos -
https://www.humanite.fr/europe-au-portugal-le-parti-socialiste-joue-la-carte-du-chantage-671897[/size]
Re: Portugal
Le problème des alliances, c'est qu'il arrive toujours qu'un des partis s'arroge tous les succès alors que ce sont souvent les alliés qui font tout le boulot, le cas du Portugal, je m'y étais intéressé quand on m'avait proposé d'y travailler mais même si je trouvais que le deal passé entre le patronnât, le gouvernement et les syndicats n'était pas mauvais et surtout excellent pour la baisse du chômage et la relance économique ce qui a été le cas et l'est toujours même si ceux qui se sont le plus sacrifiés sont aujourd'hui lésés, j'ai eu un peu peur de l'instabilité du pays et surtout peur du retour au pouvoir d'un parti trop libéral qui détricoterait tout le boulot mis en place par une gauche intelligente.Kristobal a écrit:Mais aussi.
Le premier ministre portugais manie l’art du chantage. Antonio Costa a menacé de démissionner vendredi si l’Assemblée de la République venait à se prononcer en faveur d’une résolution de la commission parlementaire de l’Éducation adoptée la veille par la droite et la gauche, à l’exception du Parti socialiste (PS). Ce texte recommande le dégel des salaires des professeurs, mais également leur rattrapage.
.
À la faveur de la crise économique et de la mise sous tutelle du Portugal par la troïka (FMI, BCE et Commission européenne), les carrières des professeurs sont paralysées depuis neuf ans, quatre mois et deux jours. « C’est quelque chose qui tôt ou tard va coûter 800 millions d’euros aux Portugais, (…) nous n’allons pas dégeler les salaires aujourd’hui si c’est seulement pour les geler à nouveau demain », a mis en garde le socialiste lors d’une conférence de presse. À cette occasion, Antonio Costa a brandi le spectre d’élections législatives anticipées alors qu’elles doivent avoir lieu à l’autonome.
.
[size=18]La gauche critique l’ultimatum de Costa
.
Sur un ton mélodramatique, le chef du gouvernement a même osé déclarer qu’une révision salariale à la hausse constituerait « une rupture de (ses) engagements et une menace sur la crédibilité internationale de notre pays.
.
Et ça, ce n’est pas négociable, a-t-il tancé. Ce serait un manque de respect pour les Portugais, alors que nous arrivons à la fin de cette législature et à l’approche d’élections, de gâcher ce qui leur a tant coûté ». Voilà quatre ans que le Parti socialiste – minoritaire au Parlement – gouverne grâce au Parti communiste (PCP), au Bloc de gauche (Bloc) et au Parti écologiste, qui ont conditionné leur soutien, dans le cadre d’accords signés, à des changements politiques substantiels censés tourner la page aux années d’austérité sous la férule de la coalition de droite du PSD et CDS-PP.
.
« Ce que les Portugais ne comprennent certainement pas, c’est qu’aucun parti n’avait proposé que le dégel des carrières s’accompagne d’une récupération du temps gelé, maintenant à l’approche des élections, quatre partis s’entendent pour approuver quelque chose qu’ils n’avaient jamais proposé », a menti Antonio Costa.
.
Depuis 2017, le PCP et le BE ont formulé des propositions en ce sens au nom de la justice sociale. La principale confédération, CGTP-IN, qui n’a eu de cesse de revendiquer le dû des fonctionnaires, s’est vue taxée d’« intransigeante ».
.
Concernant le PSD et le CDS-PP, le rattrapage salarial n’a jamais été leur préoccupation, le premier annonçant qu’il ne votera pas la version finale « si le texte n’offre pas de garanties financières ». Jusqu’alors, Antonio Costa était, en revanche, moins volubile lorsque la droite le soutenait pour renflouer les banques avec de l’argent public. « L’ultimatum du gouvernement est précipité et crée une instabilité politique qui pourrait être évitée », a estimé la coordinatrice du BE Catarina Martins. Le secrétaire général du PCP, Jeronimo de Sousa, a fustigé la double morale du premier ministre en matière de respect des dépenses publiques, en rappelant que le socialiste n’a jamais brandi la menace de démission à chaque fois qu’il a été question de renflouer les banques à coups de milliards d’euros… publics.
Depuis quatre ans, le premier ministre a toujours pris soin de s’adjuger les avancées sociales, pourtant fruit de la pression des autres formations de gauche, tout en se gargarisant de respecter la nasse du pacte de stabilité. Des élections anticipées seraient une aubaine pour Antonio Costa, alors que le PS fait figure de favori.
Cathy Dos Santos -
https://www.humanite.fr/europe-au-portugal-le-parti-socialiste-joue-la-carte-du-chantage-671897[/size]
Et puis, j'aime trop mon pays malgré tous ses défauts et c'est ici que j'investis et paye mes impôts
Re: Portugal
c'est pas en créant des trop riches et des trop pauvres qu'on va y arriver !Alpha a écrit:Leur apprendre à partager plutôt qu'à être égoïste, de ne voir que son propre bonheur en se foutant de ceux qui tombent à coté.Etaine a écrit:Dommage que les gens n'aient pas compris en 2012 que le socialisme était mort. D'ailleurs, ce parti politique a-t-il vraiment été de gauche à un moment ?Mig a écrit:
C'est très bien mais impossible en France ..la France est trop à droite ....on a élu en 2012 un président de "gauche" ennemi de la finance vraiment ?
Alors, que faut-il faire pour que ça change en France ? Comment changer la vision et les idées des Français ?
Re: Portugal
Et tu penses vraiment que je pense en écrivant ce que j'ai écrit, que c'est cela que je veux???Perle a écrit:c'est pas en créant des trop riches et des trop pauvres qu'on va y arriver !Alpha a écrit:Leur apprendre à partager plutôt qu'à être égoïste, de ne voir que son propre bonheur en se foutant de ceux qui tombent à coté.Etaine a écrit:
Dommage que les gens n'aient pas compris en 2012 que le socialisme était mort. D'ailleurs, ce parti politique a-t-il vraiment été de gauche à un moment ?
Alors, que faut-il faire pour que ça change en France ? Comment changer la vision et les idées des Français ?
Je n'ai vraiment pas l'impression que le Portugal soit une exception en Europe. La gauche portugaise fait ce que le PS a réussi à faire chez nous, en mieux pour le patronat.
Fangio a raison, c'est de l'esclavage moderne, les patrons sont encore obligés de rémunérer les salariés. Au train ou nous allons, il en seront bientôt dispensés.
Re: Portugal
Alpha a écrit:Et tu penses vraiment que je pense en écrivant ce que j'ai écrit, que c'est cela que je veux???Perle a écrit:c'est pas en créant des trop riches et des trop pauvres qu'on va y arriver !Alpha a écrit:
Leur apprendre à partager plutôt qu'à être égoïste, de ne voir que son propre bonheur en se foutant de ceux qui tombent à coté.
Je n'ai vraiment pas l'impression que le Portugal soit une exception en Europe. La gauche portugaise fait ce que le PS a réussi à faire chez nous, en mieux pour le patronat.
Pascal de Lima Le problème est que le PC et le PS sont historiquement des ennemis. En fait, tout va dépendre de la stabilité du compromis parlementaire, en évitant les sujets qui fâchent. Le PS a toujours été très modéré historiquement et très centriste, proche de la social-démocratie allemande. Le PCP est l’un des plus rugueux d’Europe, très proche des syndicats, avec un ancrage local dans les coopératives historiques et les villages extrêmement important. Le BE, lui, est libertarien, favorable à l’avortement, au mariage gay, à l’euthanasie, et à la dépénalisation des drogues douces. Mais il est également pour la sortie de l’euro. On voit donc des divergences importantes et la stabilité du compromis portera probablement sur l’évitement de sujets comme la sortie ou non de l’euro, le « Portuxit » et la place du Portugal dans les conflits géopolitiques internationaux. L’autre obstacle est sur le front économique. Le Portugal va mieux. C’est incontestable : les déficits vont être ramenés proches des 1,5 % en 2017, les exportations repartent de plus belle, au premier trimestre de l’année 2017, le taux de croissance avoisinait les 2,8 %, grâce au tourisme et à la construction. La situation améliorée pourrait laisser croire que le compromis va être plus aisé à faire perdurer. Attention tout de même au niveau des taux d’intérêt à dix ans, qui avoisinent les 3-4 %, ce qui reste supérieur au taux de croissance. Ainsi, la dette publique portugaise avoisine les 130 % et reste le troisième niveau de dette le plus élevé d’Europe, après l’Italie (133 %) et la Grèce (180 %). Affaire à suivre.
https://www.humanite.fr/une-voie-portugaise-contre-lausterite-637462
Fangio a raison, c'est de l'esclavage moderne, les patrons sont encore obligés de rémunérer les salariés. Au train ou nous allons, il en seront bientôt dispensés.
Re: Portugal
Alpha a écrit:Et tu penses vraiment que je pense en écrivant ce que j'ai écrit, que c'est cela que je veux???Perle a écrit:c'est pas en créant des trop riches et des trop pauvres qu'on va y arriver !Alpha a écrit:
Leur apprendre à partager plutôt qu'à être égoïste, de ne voir que son propre bonheur en se foutant de ceux qui tombent à coté.
Je n'ai vraiment pas l'impression que le Portugal soit une exception en Europe. La gauche portugaise fait ce que le PS allié au PC a réussi à faire chez nous, en mieux pour le patronat.
Fangio a raison, c'est de l'esclavage moderne, les patrons sont encore obligés de rémunérer les salariés. Au train ou nous allons, il en seront bientôt dispensés.
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4 |
Page 3 sur 4
Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum |