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De l’idéologie aujourd’hui
Re: De l’idéologie aujourd’hui
cloudy a écrit:Caïman13 a écrit:ancien a écrit:et pour quoi pas Travail Famille Patrie ?
Et pourquoi pas en effet ?
Tu as quelque chose contre le "Travail" qui enrichit la Nation ?
Tu as quelque chose contre la "Famille" qui permet de renouvellement des générations et leur éducation ?
Tu as quelque chose contre la Patrie qui est notre héritage historique et le berceau de notre avenir ?
mdr ! le probleme c est que la reponse est : OUI !!!
toutes ces chose ne font pas partie de l utopie communiste, ils sont prets a tout sacrifier pour le bien etre genéral bien sur !
Faut être à la masse pour répondre ça. Lé devise de pétain, tu crois tout de même pas qu'on va lé déterrer pour la faire briller. Toi et herr caimann vous voudriez sans doute la réhabilitation du collabo pétain, ben c'est non, et c'est pas de l'utopie communisme, c'est ce que pense la grande majorité des Français, à part l'extrême droite, nostalgique de vichy, de l'oas, du franquisme, et … du néo nazisme.
Si l'on est pas de ton avis vert de gris alors pour toi on est coco, …. quelle réduction du dialogue … et quelle vue déformée de la réalité de l'histoire … plus sectaire que toi, tu meurs.
Re: De l’idéologie aujourd’hui
cloudy a écrit:la seule réaction qu on puisse avoir devant ca au risque de paraître "con" c est que TON IDEOLOGIE te fait perdre le sens des réalites !
Parce que toi tu n'as pas d'idéologie, alors que tu y es accroché comme une patelle à son rocher.
Re: De l’idéologie aujourd’hui
cloudy a écrit:la seule réaction qu on puisse avoir devant ca au risque de paraître "con" c est que TON IDEOLOGIE te fait perdre le sens des réalites !
Encore un qui prend position sans avoir lu auparavant ce qui a été mis en ligne. Décidemment, il y a un nid!
S'il te plait, peux tu me dire quel paragraphe, quelle phrase te laisse à penser que cet article est "idéologique"?
Il y est dénoncé une idéologie, celle consistant à laisser croire que si l'on n'est pas d'accord avec ce qui se dit, se pense ou se fait aujourd'hui, on est des arriérés.
Le dire n'est pas une idéologie, c'est faire un constat.
Je peux donc très facilement te retourner, et cette fois à bon escient, la fin de ta phrase.
Re: De l’idéologie aujourd’hui
Nestor_ a écrit:
qu'il a dit le monsieur ..
C'estr le faux tract fhaine, la lepen a été condamné pour ça, en faire de la publicité te rend justiciable nestor.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a été condamnée, jeudi 3 avril, à 10 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) pour avoir diffusé de « faux tracts » visant Jean-Luc Mélenchon.
Marine Le Pen était citée à comparaître pour « manœuvre frauduleuse » et publication d'un montage sans le consentement de l'intéressé, délits passibles d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende, ainsi que d'une peine complémentaire de privation des droits civiques, autrement dit d'inéligibilité.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/03/marine-le-pen-condamnee-dans-le-proces-du-faux-tract_4395305_3224.html
Nestor, j'ai fait copie d'écran, à ta place je le supprimerais bien vite.
Re: De l’idéologie aujourd’hui
Effectivement, les cons ça osent tout, vous êtes là!Alpha a écrit:Merci Nadja.Nadja a écrit:Très intéressant ! j'ai lu et je me permets de faire copie d'un extrait et de la conclusion.[size=33]La religion de l’époque.[/size]
L’époque, il est vrai, est une réalité. Elle est aussi un mythe commode, une divinité quotidienne qu’on invoque pour soumettre l’individu aux impératifs de la « modernité ». Les chantres du conformisme récitent la même litanie : il faut « s’adapter à l’évolution », « suivre son temps », « être de son époque ». Mais qui décide de ce qu’est l’époque ? Parmi les millions de faits qui se produisent à la même seconde, qui définit ceux qui sont des « faits d’époque » ? Les médias ? Les analystes ? Les élites dirigeantes ? La vox populi ?
A la vérité, l’époque est une construction scénographique. Ce qu’on appelle un « événement » est le fruit d’une sélection et d’une dramatisation arbitraires, opérées par les « informateurs », en fonction de l’idée a priori qu’ils se font de l’époque. Ceux qu’on appelle les « acteurs » du monde contemporain sont eux-mêmes largement « inventés » par ceux qui les désignent : qui décide, par exemple que telle personne sera la « personnalité » de la semaine, du mois, de l’année ? Quant au public, il ne joue qu’un rôle de chœur tragique, que les sondages font opiner ; il est alors manipulé.
C’est en fonction d’une grille idéologique préétablie que les médias sélectionnent les faits dont ils constituent l’époque, pour aussitôt demander aux citoyens d’adhérer à celle-ci et de s’en sentir participants, sans évidemment qu’ils aient eu à la choisir. Dès lors, se vouloir de son époque revient à adopter les « valeurs » de ceux qui la définissent.
La publicité, par exemple, est bien une réalité contemporaine. On la déclare phénomène de société et, sous prétexte qu’il s’agit d’un fait établi, on ne cesse de la justifier comme valeur. « Comment peut-on critiquer la publicité ? » , s’offusquent les « réalistes ». Et l’idéologie publicitaire peut, sans frein, diffuser son opium (3).
On peut en dire autant de la consommation. Il s’agit bien d’une réalité de chaque jour ; mais en faire le critère majeur de santé économique et la solution au problème de l’emploi, sans remettre en cause la notion même de « société de consommation », c’est virer en pleine idéologie : l’idéologie même de ce capitalisme qui produit, à l’échelon international, le chômage des uns et la surexploitation des autres, au nom du sacro-saint marché.
Des milliers de phrases suspectes, dans les médias ou ailleurs, légitiment chaque jour des réalités sociales ou économiques jugées indiscutables parce qu’appartenant à l’époque… Souvent, ces justifications prennent le ton de l’étonnement de bonne foi : comment peut-on, en 1996, défendre encore le principe d’un secteur public ? Est-il possible de critiquer l’usage de l’automobile ou de refuser l’électricité nucléaire ? Vous n’allez tout de même pas décrier la place du sport à la télévision (4) !
Il faut des bouleversements sociaux pour que soudain le pseudo-réalisme du discours ambiant se brise et laisse entrevoir la formidable idéologie qui le sous-tend (5). Mais de telles illuminations, trop brèves, n’empêchent pas le conditionnement politico-médiatique de reconquérir le champ de conscience des citoyens. La force de ce système, en effet, c’est que les divers « complexes idéologiques » qui le constituent ne cessent d’interférer, de s’étayer les uns les autres. Quand l’un faiblit, l’autre prend la relève : doutera-t-on de la société de consommation que l’on continuera de croire à l’infaillibilité du progrès technique ; on devient méfiant à l’égard des médias, mais on conserve la représentation globale de la « modernité » qu’ils nous donnent ; on déplore la mondialisation, mais on s’ébahit devant cette formidable « communication » qui va unifier la planète… La multiplicité des mythes quotidiens, qui se jouent de notre objectivité en se reconstituant sans cesse, produit un effet de brouillage qui décourage l’analyse critique. Où est le réel ? Doit-on se fier aux opinions majoritaires fluctuantes des sondages successifs (6) ?
Ce brouillage idéologique est aggravé par les incohérences notoires qui se produisent entre l’ordre du discours qu’on nous impose et l’expérience des choses qui, souvent, le contredit. La foi dans l’automobile, l’autoroute et la vitesse débouche sur la saturation des voies et des villes. Le mythe de la communication s’accompagne de l’expansion des solitudes et de l’exclusion. La recherche de tous les contacts dégénère en hantise de la contamination. Les rythmes dynamiques de l’époque produisent des existences de plus en plus essoufflées. Le culte de la compétitivité engendre la récession. Le modèle du « battant » sombre dans la marée des chômeurs. Le chant de la croissance et de la consommation aboutit à la rigueur et à la frustration. On nous dit que la « richesse » produite en France a doublé en vingt ans, mais en même temps le chômage et la misère ont quintuplé… Que croire ? Comment s’y retrouver ?
On oblige le bon citoyen à pratiquer la double pensée, en s’efforçant de croire tout et le contraire de tout. Une scission s’opère entre les données de l’expérience quotidienne et l’imprégnation de l’idéologie ambiante. Aux fractures sociales s’ajoute la fracture mentale qui divise le for intérieur de chacun de ses membres. Quand les citoyens ne savent plus où donner de la tête, à qui cela profite-t-il, sinon aux pouvoirs ? L’idéologie aujourd’hui, qui part du réel pour nier le réel, conduit ainsi à une forme de schizophrénie collective.
Par contre, je suis assez étonné de ne pas voir intervenir les quidams qui ne pensent qu'à détourner le débat.
Est-ce que c'est incompréhensible pour eux qu'ils n'osent intervenir sous peine de passez pour des idots?
Pourtant en principe, les cons ça ose tout!!!
Re: De l’idéologie aujourd’hui
Alpha laisse tomber ils ne prennent pas la peine de lire et d'essayer de comprendre ! trop endoctrinés ! trop d'une autre époque ! etc... rien à en sortir !
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