Re: Ce jour-là

[Invité]

C'est vrai Papillon, mais je remarque que dans ce débat, Alpha est particulièrement intéressant à suivre. Il accepte la discussion et répond en fonction de ses connaissances. Il comprend mes prises de position. Et s'il a été sur le forum que je lui ai proposé, à pu également situer l'événement.
Je l'en remercie .
Mais tu sais des témoignages identiques au mien existent pas centaines ! Et il y a les articles parus dans la presse anglaise et américaine (en provenance de leurs envoyés spéciaux) qui viennent les confirmer !

Largo, Alpha quand il le veut est absolument délicieux, encore faut-il qu'il le veuille et là c'est du sucre d'orge , du sirop d'érable, du maracuja , le vrai celui que l'on savoure aux Antilles............

[Invité]

C'est vrai Papillon, mais je remarque que dans ce débat, Alpha est particulièrement intéressant à suivre. Il accepte la discussion et répond en fonction de ses connaissances. Il comprend mes prises de position. Et s'il a été sur le forum que je lui ai proposé, à pu également situer l'événement.
Je l'en remercie .
Mais tu sais des témoignages identiques au mien existent pas centaines ! Et il y a les articles parus dans la presse anglaise et américaine (en provenance de leurs envoyés spéciaux) qui viennent les confirmer !

Largo, Alpha quand il le veut est absolument délicieux, encore faut-il qu'il le veuille et là c'est du sucre d'orge , du sirop d'érable, du maracuja , le vrai celui que l'on savoure aux Antilles............

On peut valablement débattre sur un forum si ceux qui le veulent, le permettent.

Je ne suis pas "absolument délicieux" sur ce sujet et ce débat avec caïman, je le suis tout le temps.

Mais il faut qu'en face, il en soit de même, ce que je n'ai absolument pas senti sur certains sujets de la part de certains dont je tairais les pseudos aujourd'hui.
SI on commence par se jeter quelques anathèmes à la tête, tu comprends que cela peut très rapidement déraper.

Je veux bien "déconner" par moment mais il y a de mon point de vue, des sujets qui ne méritent pas l'a peu près ou la méconnaissance du sujet.

Et quand j'affirme quelque chose, je me trompe rarement et si je me trompe, je le reconnais car ça ne mange pas de pain de le reconnaitre.

[Invité]

Alpha, j'aimerais assez avoir le témoignage de ton papa sur sa journée du 26 mars… Je l'ai dit, moi il y avait deux choses qui m'avaient frappé. La première c'est que la manifestation étant interdite on ait laissé, sans aucun contrôle, les gens se rassembler devant la Grand Poste d'Alger, alors qu'il y avait des barrages carrément infranchissables en aval… La seconde, c'est d'avoir vu sur les visages des Tirailleurs déployés en travers de la rue d'Isly, une peur panique qui explique le déclenchement des tirs face à une foule menaçante de plusieurs milliers de personnes ! Tu te rends compte qu'ils n'étaient là qu'une vingtaine, et sans réseau de barbelés pour les écarter de cette foule ! J'ai vu, en passant le barrage qui s'était écarté sur les premiers rangs dont je faisais partie, les visages exsangues des Tirailleurs, littéralement terrorisés par la masse des manifestants qui chantaient "Les Africains" et "La Marseillaise"... J'ai dit alors aux deux camarades qui m'accompagnaient: "foutons le camp, ces types vont tirer !" Nous avons eu beaucoup de chance !
Je précise aussi, que dans cette foule, personne n'était armé ! Personne ! Les tracts qui avaient appelé à manifester avaient bien précisé qu'il s'agissait d'aller apporter un réconfort moral à la population de Bab el Oued bouclée depuis quatre jours !
Cela dit, enfant tu as du voir des choses qui bien sur t'on profondément marquées. D'autant plus que à cette âge tu t'es retrouvé confronté au contre-terrorisme aveugle qui frappait des innocents. La différence avec moi, c'est que j'avais vécu les attentats terroristes du FLN, comme adolescent, puis comme soldait de 59 à 62... Que notre vision des événements soit différente, je le comprends.

Difficile aujourd'hui d'avoir son témoignage, il est décédé depuis 25 ans.

Ce dont je me souviens et ce n'est pas très éloigné de ce que tu dis, c'est qu'ils ont passé des barrages (ouvert par des militaires) qui ont été refermés derrière eux après leur passage, que quelqu'un s'est mis à tirer d'un coup et ça a été une panique gigantesque.

A aucun moment mon père ne nous a rapporter que les militaires étaient des tirailleurs sénégalais, marocains ou autres. Il nous as dit qu'ils étaient bien français. Je te l'ai déjà dit, celui qui demande à son lieutenant d'être plus énergique à faire cesser le feu n'a pas le moindre accent et je ne pense pas que ce soit un civil pris dans cette tourmente qui puisse avoir un tel réflexe.

Mon père avait la haine des militaires après cela.

Oui, les attentats du FLN étaient des attentats terroristes car c'est ainsi que l'on désigne un tel acte quand nous le subissons.

Tu peux te tourner comme tu veux, tu fais partir la guerre d'Algérie à partir de 1954 me semble t-il, pas moi. Le début de la guerre d'Algérie commence quand nous avons posé un pied dans ce pays même si ce n'était pas un pays, même s'ils étaient des esclavagistes, même si, même si!!!
 lui 
Je n'ai pas besoin de te dire que dans la famille, je faisais figure d'extra terrestre avec mes propos. le restant de la famille étant comme toi et regardant ces évènements par le prisme déformant du bien être que nous avions apporté à ces indigènes avec la colonisation est ses bienfaits.

Notre vision n'est pas si différente sauf que ce que j'appellerais "racisme" vient polluer ta vision des choses. (j'ai mis racisme entre guillemets).

On ne peut pas dire que les Français d'Algérie d'origine européenne aient été "racistes". De l'école communale au lycée, nous partagions les mêmes bancs avec les "indigènes". Il existait, certainement, un paternalisme, peut-être un peut trop marqué vis à vis de ceux-ci de la part des européens. Et c'est vrai que nous faisions référence à tout ce que la France avait apportée à ce pays depuis 1830, ne serait-ce qu'avoir défini ses frontières et lui donner un nom. Nous avions construit une Nation, même si elle demeurait administrativement une province de France. Ensuite les deux grandes guerres où européens et musulmans se trouvèrent mêlés par la fraternité des armes et le sang versé, avaient donné à cette province un ciment que nous pensions éternel… 
Cela dit, il s'agissait bien de Tirailleurs algériens du 4ème RT, musulmans, avec à la tête du groupe qui faisait barrage rue d'Isly, un sergent européen. Le lieutenant qui commandait la section disséminée rue d'Isly, bd Bugeaud et au début de l'avenue Pasteur, était d'origine… Kabyle ! Mais je l'ai dit, il fut complètement débordé, et c'est bien un civil (manifestant ou journaliste ?) qui l'avait supplié de mettre un terme au carnage.
J'ajouterai qu'ayant eu sous mes ordres des soldats musulmans, il est très difficile, une fois qu'ils se sont engagés dans le combat, de leur faire cesser le feu !

[Invité]

C'est vrai Papillon, mais je remarque que dans ce débat, Alpha est particulièrement intéressant à suivre. Il accepte la discussion et répond en fonction de ses connaissances. Il comprend mes prises de position. Et s'il a été sur le forum que je lui ai proposé, à pu également situer l'événement.
Je l'en remercie .
Mais tu sais des témoignages identiques au mien existent pas centaines ! Et il y a les articles parus dans la presse anglaise et américaine (en provenance de leurs envoyés spéciaux) qui viennent les confirmer !

Largo, Alpha quand il le veut est absolument délicieux, encore faut-il qu'il le veuille et là c'est du sucre d'orge , du sirop d'érable, du maracuja , le vrai celui que l'on savoure aux Antilles............

On peut valablement débattre sur un forum si ceux qui le veulent, le permettent.

Je ne suis pas "absolument délicieux" sur ce sujet et ce débat avec caïman, je le suis tout le temps.

Mais il faut qu'en face, il en soit de même, ce que je n'ai absolument pas senti sur certains sujets de la part de certains dont je tairais les pseudos aujourd'hui.
SI on commence par se jeter quelques anathèmes à la tête, tu comprends que cela peut très rapidement déraper.

Je veux bien "déconner" par moment mais il y a de mon point de vue, des sujets qui ne méritent pas l'a peu près ou la méconnaissance du sujet.

Et quand j'affirme quelque chose, je me trompe rarement et si je me trompe, je le reconnais car ça ne mange pas de pain de le reconnaitre.

Voilà au moins c'est dit, posé, écrit
c'est d'une limpidité digne d'un cours d'eau non pollué

[Invité]

Sur ce sujet, je me suis permis de te dire que tu trompais Alpha. Pourquoi ?
Parce que tout d'abord  je suis un témoin encore vivant de cet événement, alors que toi tu en as entendu parler par ton papa qui y était présent. Mais à quel endroit ? Puisque d'après ce que tu me dis, et d 'après ton papa, il y aurait eu dans les troupes chargées du maintien de l'ordre à Alger des Tirailleurs… "sénégalais, marocains et d"autres."
Et là je suis très clair, il n'y avait que cette compagnie (une compagnie Alpha !) du 4ème Régiment de Tirailleurs algériens, basée à Berrouaghia (à une centaine de kms au sud d'Alger), déployée au carrefour bd Bugeaud, rue d'Isly, avenue Pasteur. Le reste de troupes étant constituée de soldats eurpéens du contingent de l'Infanterie de Marine (RIMA) et de gardes mobiles qui avaient établi des barrages "filtrants" rue Michelet et rues avoisinantes et sur le forum de la Délégation Générale, très éloignés du point de rassemblement: la place de la Grand Poste.
J'ai noté également que ces barrages étaient à "sens unique", n'empêchaient pas les manifestants de rejoindre leur point de RV, mais de le quitter en direction de Bab el Oued… L'effet d'une nasse, que j'ai également souligné.
J'ai dit aussi que me situant dans les premiers rangs de la foule, j'avais dit aux copains: "foutons le camp", les tirailleurs me semblant sur le point de tirer. Comme arme, je n'avais que mon Focca sport chargé d'une pellicule "diapos" 24x36, en ayant une seconde dans la poche…
Tu sais tout cela est imprimé dans mon cerveau et ne risque pas d'en sortir.
J'ai dit aussi que je venais à peine d'être libéré de mes "obligations militaires" (le 3 mars exactement) et que j'avais encore une certaine expérience en matière d'armes et de tentions humaines…
Tu peux donc croire en ce que je dis. Et je n'y reviendrai pas.
Comme dit Papillon, c'est dit, posé, écrit !

[Invité]

Sur ce sujet, je me suis permis de te dire que tu trompais Alpha. Pourquoi ?
Parce que tout d'abord  je suis un témoin encore vivant de cet événement, alors que toi tu en as entendu parler par ton papa qui y était présent. Mais à quel endroit ? Puisque d'après ce que tu me dis, et d 'après ton papa, il y aurait eu dans les troupes chargées du maintien de l'ordre à Alger des Tirailleurs… "sénégalais, marocains et d"autres."

Je ne remet pas en cause ton témoignage, tu dis que tu y étais, pas de problème. Ce que je rapporte moi, c'est mon paternel qui nous l'a dit, rien de plus. Où il était situé dans la manif, je suis incapable de te le dire. Qu'il nous ait dit avoir passé des barrages de militaires et que les barrages se refermaient derrière eux, il nous l'a dit.
Tu as parlé dans une de tes interventions de "tirailleurs". C'est moi qui parle de "Sénégalais, Marocains ou autres" par rapport à ce que tu as dit, c'est tout. J'ai ajouté que mon père nous a rapporté avoir vu des militaires de type caucasien (comme on dit aujourd'hui) des français.
Et là je suis très clair, il n'y avait que cette compagnie (une compagnie Alpha !) du 4ème Régiment de Tirailleurs algériens, basée à Berrouaghia (à une centaine de kms au sud d'Alger), déployée au carrefour bd Bugeaud, rue d'Isly, avenue Pasteur. Le reste de troupes étant constituée de soldats eurpéens du contingent de l'Infanterie de Marine (RIMA) et de gardes mobiles qui avaient établi des barrages "filtrants" rue Michelet et rues avoisinantes et sur le forum de la Délégation Générale, très éloignés du point de rassemblement: la place de la Grand Poste.
J'ai noté également que ces barrages étaient à "sens unique", n'empêchaient pas les manifestants de rejoindre leur point de RV, mais de le quitter en direction de Bab el Oued… L'effet d'une nasse, que j'ai également souligné.
J'ai dit aussi que me situant dans les premiers rangs de la foule, j'avais dit aux copains: "foutons le camp", les tirailleurs me semblant sur le point de tirer. Comme arme, je n'avais que mon Focca sport chargé d'une pellicule "diapos" 24x36, en ayant une seconde dans la poche…
Tu sais tout cela est imprimé dans mon cerveau et ne risque pas d'en sortir.
J'ai dit aussi que je venais à peine d'être libéré de mes "obligations militaires" (le 3 mars exactement) et que j'avais encore une certaine expérience en matière d'armes et de tentions humaines…
Tu peux donc croire en ce que je dis. Et je n'y reviendrai pas.

Je répète ne pas mettre en doute ce que tu dis. Tu l'as vécu, tu peux donc en parler. Moi, je rapporte ce que mon père nous a dit lorsqu'il est rentré. C'est mon vécu, mes souvenirs. Ce sont aussi des choses qui marquent quand tu attends ton père après avoir entendu une énorme fusillade et tu ne sais pas s'il va rentrer. Je répète que nous habitions El-Biar (que tu connais certainement) et entendions les tirs. 
Comme dit Papillon, c'est dit, posé, écrit !

Et Papillon a raison!!!

[Invité]

OK ! Même chose pour moi. Mes parents avaient tout entendu sur la radio (pas de télé à l'époque)… Ils habitaient alors rue Bab Azoun, un axe principal pour se rendre du centre-ville à Bab el Oued, avec, en parallèle le Bd de la République qui était aussi condamné par des chars Shaffee de la gendarmerie mobile. 
Voilà. J'avais des amis à El Biar, donc je connaissais bien le quartier. 
En tous les cas, merci pour ces échanges courtois !

[Invité]

OK ! Même chose pour moi. Mes parents avaient tout entendu sur la radio (pas de télé à l'époque)… Ils habitaient alors rue Bab Azoun, un axe principal pour se rendre du centre-ville à Bab el Oued, avec, en parallèle le Bd de la République qui était aussi condamné par des chars Shaffee de la gendarmerie mobile. 
Voilà. J'avais des amis à El Biar, donc je connaissais bien le quartier. 
En tous les cas, merci pour ces échanges courtois !

Il n'y a pas de quoi, ce débat n'appelait pas à être discourtois l'un envers l'autre.

[Invité]

[size=42]Le 1er avril : cette tradition a 440 ans[/size]

Claude Pasteur dans mensuel 688 
daté avril 2004 - 

Jusqu'en 1564, le premier jour de l'année était le 1er avril, date à  laquelle on échangeait voeux et cadeaux. Aussi, les Français sont-ils désorientés quand une ordonnance du roi Charles IX édicte que le premier jour de l'année sera désormais avancé au 1er janvier, bouleversant ainsi les habitudes.

Faut-il pour autant renoncer à  s'offrir des présents et à faire la féte ? La malice française ne perdant jamais ses droits, on imagine alors des cadeaux pour rire, des étrennes facétieuses, comme d'offrir de vieilles chausses trouées bien empaquetées.

En cette saison le soleil quitte le signe zodiacal des Poissons. C'est pourquoi le nom de " poisson d'avril " est donné à  ces joyeuses manifestations. On s'offre des arétes de poissons, ou imagine toutes sortes de farces. Ainsi, fait-on croire à  quelqu'un qu'un riche marchand l'invite à  sa table, le jobard revét son plus bel habit pour répondre à  la flatteuse invitation, et trouve son hôte en train de prendre médecine ! Un poisson d'avril est joué à  sa femme par le conseiller d'Etat Bautru, membre de l'Académie française, avec la connivence du roi Louis XIII dont l'épouse Anne d'Autriche souhaite en effet connaître madame Bautru qu'on dit intelligente et belle : " Je vous la présenterai avec plaisir, dit le conseiller, mais je préviens Votre Majesté que mon épouse est dure d'oreille. - Qu'importe, répond la reine, je parlerai haut. " Monsieur Bautru informe donc sa femme de l'honneur qui l'attend, mais il la prévient que Sa Majesté étant un peu sourde, il lui faudrait s'exprimer très fort. Au jour dit - un 1er avril - madame Bautru plonge dans une profonde révérence devant la reine qui l'invite à  s'asseoir, puis les deux femmes conversent à  tue-téte, tandis que dans la pièce à  côté, le roi et le conseiller Bautru s'étouffent de rire.

Mais le plus cruel poisson d'avril fut infligé sous le règne du roi Louis XIV au comte de Gramont, un seigneur ventru très soucieux de sa santé. Le matin du 1er avril, en voulant s'habiller, il s'aperçoit avec effroi qu'il ne peut plus entrer dans son pourpoint. C'est alors que des jeunes gentilshommes entrent dans sa chambre en s'exclamant : " Mon Dieu, comte, comme vous étes enflé ! Que vous est-il arrivé ?

- Je ne sais pas, gémit le malheureux. Je me sens très malade, je vais me recoucher, faites venir le médecin ! "

L'archiatre arrive, qui n'est autre que le jeune comte de Toulouse, bâtard légitimé du Roi-Soleil et de Madame de Montespan, grimé et méconnaissable sous son chapeau pointu. Il examine le patient, puis rédige gravement son ordonnance en latin : " Accise cisalie et dissue purpunetum " Prend des ciseaux et découd ton pourpoint. Et les jeunes gens d'avouer avec de grands éclats de rire qu'ils ont dans la nuit décousu le pourpoint pour le rétrécir avant de le recoudre... La colère du comte de Gramont est telle, qu'il en tombe tout de bon malade. Comme disait La Bruyère : " Il ne faut jamais plaisanter qu'avec des gens d'esprit... "

[Invité]

c'est  toute  une  affaire  ..
en  attendant  on  va  acheter plein  de  poissons  au  chocolat NA

merci papillonne

[Invité]

c'est  toute  une  affaire  ..
en  attendant  on  va  acheter plein  de  poissons  au  chocolat NA

merci papillonne  

Vouis comme tu dis tout une affaire
ben même pas pour les poissons au chocolat, du moins me concernant, les Fêtes de Pâques et autres je m'en tamponne les amygdales 

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