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Ce jour-là
Re: Ce jour-là
Victor Hugo (1802 - 1885)
Ce siècle avait deux ans !...
.
Victor Hugo surpasse par sa puissance créatrice, son imagination et l'étendue de ses talents tous les écrivains de sa génération. Il demeure aussi aux yeux du monde « le plus grand poète français.. hélas », selon la formule plaisante de l''écrivain André Gide
.
Un poète d'influence
.
Victor Hugo naît à Besançon le 26 février 1802, sous le Consulat... Les héros de l'épopée révolutionnaire et impériale ne savent pas encore qu'ils ont gagné le plus grand mémorialiste qui soit.
.
En 1819, Hugo reçoit ses premières récompenses de l'Académie des Jeux floraux (Toulouse) pour deux odes royalistes. Le jeune poète se range parmi les ultra-royalistes et chante la naissance inespérée du duc de Bordeaux, ce qui lui vaut une substantielle récompense du roi Louis XVIII. En 1825, il reçoit la Légion d'Honneur en même temps que son aîné Lamartine. Il assiste aussi à Reims au sacre de Charles X, successeur de Louis XVIII.
.
Dès cette époque, Victor Hugo s'engage contre la peine de mort. Le poète n'est pas seul, loin de là, dans ce combat d'avant-garde.
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Dès les années 1820, de nombreux bourgeois éclairés veulent comme lui en finir avec ce reliquat de la barbarie. François Guizot échoue de peu à faire voter une loi dans ce sens.
.
À l'avènement du roi bourgeois Louis-Philippe 1er, le poète s'affiche en chef de file de la jeune génération de l'école romantique et s'attire très tôt une célébrité nationale et internationale avec Hernani ou encore Notre-Dame de Paris.
.
Il se fend de quelques vers patriotiques en l'honneur des victimes de la révolution des « Trois Glorieuses » en 1830 :
« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie... » (*).
.
Avec son ami Alexandre Dumas, il fonde le théâtre de la Renaissance en 1838, pour lequel il crée Ruy Blas. Il voyage aussi en France et en Europe, multipliant les notes et les croquis. Ces derniers témoignent d'un talent certain de dessinateur et lui eussent assuré à eux seuls la notoriété s'il n'y avait eu l'écriture.
.
.
Un poète engagé
La mort tragique de sa fille Léopoldine, en 1843, détournent Victor Hugo de toute publication d'envergure pendant une dizaine d'années. Académicien dès 1841 et pair de France en 1845, il devient un notable et fait figure de fossile auprès des nouvelles générations d'écrivains, Flaubert...
.
Quand survient la révolution républicaine de 1848, animée par des libéraux et des républicains modérés, lui-même s'en tient à l'écart et même s'y oppose, fidèle à son passé royaliste.
.
Mais dans les mois suivants, sa conscience politique se réveille. Il vire à gauche (« J'ai grandi ! » dira-t-il en 1854 de ce moment-là).
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Quand tout le continent entre en ébullition, il se fait le champion de la « Révolution des peuples » et en appelle à la création des États-Unis d'Europe.
.
Il s'engage aussi aux côtés de Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et candidat aux premières élections présidentielles, appréciant son côté social, voire socialiste. Mais, déçu de n'avoir pas obtenu le ministère de l'Éducation qu'il convoitait, il se fâche avec le prince-président.
.
Edmond Bacot, Victor Hugo photographié à Hauteville House, 1862Après le coup d'État par lequel Louis-Napoléon rétablit l'Empire, le poète s'exile volontairement avec sa famille et sa maîtresse Juliette Drouet à Bruxelles, puis sur l'île anglo-normande de Jersey, enfin sur celle de Guernesey.
.
Il va y résider jusqu'à la chute de l'Empire, refusant avec obstination les amnisties et le pardon de l'empereur : « S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! ». Paradoxalement, cette fuite de 20 ans lui vaut une seconde naissance, réalisant son souhait secret. « Je veux l'influence et non le pouvoir », avait-il écrit en 1848 (*).
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Enfin rasséréné, il se livre au grand projet romanesque en gestation depuis trente ans : Les Misérables. La publication du roman en 1862 lui vaut une popularité dans tous les pays et toutes les classes sociales.
.
Orgueil de la République
Victor Hugo ne consent à rentrer à Paris qu'au lendemain de la proclamation de la République, le 5 septembre 1870. Le vieillard traverse Paris au milieu d'une foule émue et reconnaissante.
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Le jour de ses 80 ans, Victor Hugo a la surprise de voir les Parisiens joncher de fleurs la portion de l'avenue d'Eylau où il habite, au n°130. Le même jour, la municipalité donne son nom à cette même voie, ce qui lui permettra de voir son adresse ainsi libellée : « Monsieur Victor Hugo, en son avenue » !
.
À sa mort, le 22 mai 1885, Victor Hugo bénéficie de funérailles grandioses autant qu'émouvantes. Aux côtés de son contemporain Louis Pasteur, le poète symbolise le triomphe de la République et la plus grande gloire de la culture française.
https://www.herodote.net/Victor_Hugo_1802_1885_-synthese-257.php
Ce siècle avait deux ans !...
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Victor Hugo surpasse par sa puissance créatrice, son imagination et l'étendue de ses talents tous les écrivains de sa génération. Il demeure aussi aux yeux du monde « le plus grand poète français.. hélas », selon la formule plaisante de l''écrivain André Gide
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Un poète d'influence
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Victor Hugo naît à Besançon le 26 février 1802, sous le Consulat... Les héros de l'épopée révolutionnaire et impériale ne savent pas encore qu'ils ont gagné le plus grand mémorialiste qui soit.
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En 1819, Hugo reçoit ses premières récompenses de l'Académie des Jeux floraux (Toulouse) pour deux odes royalistes. Le jeune poète se range parmi les ultra-royalistes et chante la naissance inespérée du duc de Bordeaux, ce qui lui vaut une substantielle récompense du roi Louis XVIII. En 1825, il reçoit la Légion d'Honneur en même temps que son aîné Lamartine. Il assiste aussi à Reims au sacre de Charles X, successeur de Louis XVIII.
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Dès cette époque, Victor Hugo s'engage contre la peine de mort. Le poète n'est pas seul, loin de là, dans ce combat d'avant-garde.
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Dès les années 1820, de nombreux bourgeois éclairés veulent comme lui en finir avec ce reliquat de la barbarie. François Guizot échoue de peu à faire voter une loi dans ce sens.
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À l'avènement du roi bourgeois Louis-Philippe 1er, le poète s'affiche en chef de file de la jeune génération de l'école romantique et s'attire très tôt une célébrité nationale et internationale avec Hernani ou encore Notre-Dame de Paris.
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Il se fend de quelques vers patriotiques en l'honneur des victimes de la révolution des « Trois Glorieuses » en 1830 :
« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie... » (*).
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Avec son ami Alexandre Dumas, il fonde le théâtre de la Renaissance en 1838, pour lequel il crée Ruy Blas. Il voyage aussi en France et en Europe, multipliant les notes et les croquis. Ces derniers témoignent d'un talent certain de dessinateur et lui eussent assuré à eux seuls la notoriété s'il n'y avait eu l'écriture.
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Un poète engagé
La mort tragique de sa fille Léopoldine, en 1843, détournent Victor Hugo de toute publication d'envergure pendant une dizaine d'années. Académicien dès 1841 et pair de France en 1845, il devient un notable et fait figure de fossile auprès des nouvelles générations d'écrivains, Flaubert...
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Quand survient la révolution républicaine de 1848, animée par des libéraux et des républicains modérés, lui-même s'en tient à l'écart et même s'y oppose, fidèle à son passé royaliste.
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Mais dans les mois suivants, sa conscience politique se réveille. Il vire à gauche (« J'ai grandi ! » dira-t-il en 1854 de ce moment-là).
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Quand tout le continent entre en ébullition, il se fait le champion de la « Révolution des peuples » et en appelle à la création des États-Unis d'Europe.
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Il s'engage aussi aux côtés de Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et candidat aux premières élections présidentielles, appréciant son côté social, voire socialiste. Mais, déçu de n'avoir pas obtenu le ministère de l'Éducation qu'il convoitait, il se fâche avec le prince-président.
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Edmond Bacot, Victor Hugo photographié à Hauteville House, 1862Après le coup d'État par lequel Louis-Napoléon rétablit l'Empire, le poète s'exile volontairement avec sa famille et sa maîtresse Juliette Drouet à Bruxelles, puis sur l'île anglo-normande de Jersey, enfin sur celle de Guernesey.
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Il va y résider jusqu'à la chute de l'Empire, refusant avec obstination les amnisties et le pardon de l'empereur : « S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! ». Paradoxalement, cette fuite de 20 ans lui vaut une seconde naissance, réalisant son souhait secret. « Je veux l'influence et non le pouvoir », avait-il écrit en 1848 (*).
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Enfin rasséréné, il se livre au grand projet romanesque en gestation depuis trente ans : Les Misérables. La publication du roman en 1862 lui vaut une popularité dans tous les pays et toutes les classes sociales.
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Orgueil de la République
Victor Hugo ne consent à rentrer à Paris qu'au lendemain de la proclamation de la République, le 5 septembre 1870. Le vieillard traverse Paris au milieu d'une foule émue et reconnaissante.
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Le jour de ses 80 ans, Victor Hugo a la surprise de voir les Parisiens joncher de fleurs la portion de l'avenue d'Eylau où il habite, au n°130. Le même jour, la municipalité donne son nom à cette même voie, ce qui lui permettra de voir son adresse ainsi libellée : « Monsieur Victor Hugo, en son avenue » !
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À sa mort, le 22 mai 1885, Victor Hugo bénéficie de funérailles grandioses autant qu'émouvantes. Aux côtés de son contemporain Louis Pasteur, le poète symbolise le triomphe de la République et la plus grande gloire de la culture française.
https://www.herodote.net/Victor_Hugo_1802_1885_-synthese-257.php
Re: Ce jour-là
AdOOOOOOOOOrable largo , que ce portrait te dérange, j'en suis désolée, sans l'être............Largo Winch a écrit:papillon a écrit:Victor Hugo
26 février 1802 à Besançon - 22 mai 1885 à ParisVictor Hugo surpasse par sa puissance créatrice, son imagination et l'étendue de ses talents tous les écrivains de sa génération. Il s'est aussi impliqué dans la vie politique de son temps. Royaliste dans sa jeunesse, il s'engage contre la peine de mort. Son roman Notre-Dame de Pariséveille l'intérêt du public pour le Moyen Âge et la conservation du patrimoine. Au mitan de la vie, il s'oriente vers la gauche républicaine, se penche sur le sort des misérables et devient le chantre de l'expansion coloniale...Voir : Ce siècle avait deux ans !.
Ce portrait me dérange… Qu'on regarde le visage de cet enfant qui a l'air tenu contre sa volonté contre le grand père dont la main droite maintient solidement le bras droit de l'enfant… Aujourd'hui, un tel portrait ferait accuser l'adulte de maltraitance voir de pédophilie !
Sieur Victor Hugo fut et restera un de mes poète préférés ..............
d'une photo chacun interprète ce que bon lui semble c'est valable pour toutes les oeuvres qu'elles soient picturales, musicales etc...........
Re: Ce jour-là
Kristo je ne sais pas si tu apprécies VH peu importe moi OUIKristobal a écrit:Victor Hugo (1802 - 1885)
Ce siècle avait deux ans !...
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Victor Hugo surpasse par sa puissance créatrice, son imagination et l'étendue de ses talents tous les écrivains de sa génération. Il demeure aussi aux yeux du monde « le plus grand poète français.. hélas », selon la formule plaisante de l''écrivain André Gide
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Un poète d'influence
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Victor Hugo naît à Besançon le 26 février 1802, sous le Consulat... Les héros de l'épopée révolutionnaire et impériale ne savent pas encore qu'ils ont gagné le plus grand mémorialiste qui soit.
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En 1819, Hugo reçoit ses premières récompenses de l'Académie des Jeux floraux (Toulouse) pour deux odes royalistes. Le jeune poète se range parmi les ultra-royalistes et chante la naissance inespérée du duc de Bordeaux, ce qui lui vaut une substantielle récompense du roi Louis XVIII. En 1825, il reçoit la Légion d'Honneur en même temps que son aîné Lamartine. Il assiste aussi à Reims au sacre de Charles X, successeur de Louis XVIII.
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Dès cette époque, Victor Hugo s'engage contre la peine de mort. Le poète n'est pas seul, loin de là, dans ce combat d'avant-garde.
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Dès les années 1820, de nombreux bourgeois éclairés veulent comme lui en finir avec ce reliquat de la barbarie. François Guizot échoue de peu à faire voter une loi dans ce sens.
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À l'avènement du roi bourgeois Louis-Philippe 1er, le poète s'affiche en chef de file de la jeune génération de l'école romantique et s'attire très tôt une célébrité nationale et internationale avec Hernani ou encore Notre-Dame de Paris.
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Il se fend de quelques vers patriotiques en l'honneur des victimes de la révolution des « Trois Glorieuses » en 1830 :
« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie... » (*).
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Avec son ami Alexandre Dumas, il fonde le théâtre de la Renaissance en 1838, pour lequel il crée Ruy Blas. Il voyage aussi en France et en Europe, multipliant les notes et les croquis. Ces derniers témoignent d'un talent certain de dessinateur et lui eussent assuré à eux seuls la notoriété s'il n'y avait eu l'écriture.
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Un poète engagé
La mort tragique de sa fille Léopoldine, en 1843, détournent Victor Hugo de toute publication d'envergure pendant une dizaine d'années. Académicien dès 1841 et pair de France en 1845, il devient un notable et fait figure de fossile auprès des nouvelles générations d'écrivains, Flaubert...
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Quand survient la révolution républicaine de 1848, animée par des libéraux et des républicains modérés, lui-même s'en tient à l'écart et même s'y oppose, fidèle à son passé royaliste.
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Mais dans les mois suivants, sa conscience politique se réveille. Il vire à gauche (« J'ai grandi ! » dira-t-il en 1854 de ce moment-là).
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Quand tout le continent entre en ébullition, il se fait le champion de la « Révolution des peuples » et en appelle à la création des États-Unis d'Europe.
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Il s'engage aussi aux côtés de Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et candidat aux premières élections présidentielles, appréciant son côté social, voire socialiste. Mais, déçu de n'avoir pas obtenu le ministère de l'Éducation qu'il convoitait, il se fâche avec le prince-président.
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Edmond Bacot, Victor Hugo photographié à Hauteville House, 1862Après le coup d'État par lequel Louis-Napoléon rétablit l'Empire, le poète s'exile volontairement avec sa famille et sa maîtresse Juliette Drouet à Bruxelles, puis sur l'île anglo-normande de Jersey, enfin sur celle de Guernesey.
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Il va y résider jusqu'à la chute de l'Empire, refusant avec obstination les amnisties et le pardon de l'empereur : « S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! ». Paradoxalement, cette fuite de 20 ans lui vaut une seconde naissance, réalisant son souhait secret. « Je veux l'influence et non le pouvoir », avait-il écrit en 1848 (*).
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Enfin rasséréné, il se livre au grand projet romanesque en gestation depuis trente ans : Les Misérables. La publication du roman en 1862 lui vaut une popularité dans tous les pays et toutes les classes sociales.
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Orgueil de la République
Victor Hugo ne consent à rentrer à Paris qu'au lendemain de la proclamation de la République, le 5 septembre 1870. Le vieillard traverse Paris au milieu d'une foule émue et reconnaissante.
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Le jour de ses 80 ans, Victor Hugo a la surprise de voir les Parisiens joncher de fleurs la portion de l'avenue d'Eylau où il habite, au n°130. Le même jour, la municipalité donne son nom à cette même voie, ce qui lui permettra de voir son adresse ainsi libellée : « Monsieur Victor Hugo, en son avenue » !
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À sa mort, le 22 mai 1885, Victor Hugo bénéficie de funérailles grandioses autant qu'émouvantes. Aux côtés de son contemporain Louis Pasteur, le poète symbolise le triomphe de la République et la plus grande gloire de la culture française.
https://www.herodote.net/Victor_Hugo_1802_1885_-synthese-257.php
Re: Ce jour-là
Papillon, Victor Hugo est également un de mes poëtes préférés, et il fut un temps ou je récitais "Les châtiments" pour animer quelques repas de famille…
"Quand l'Eunuque régnait à côté du César…
Quand Caïus et Tibère foulaient Rome sous leurs chars…"
Mais ce tableau représentant VH et son petit fils, n'est pas à son avantage… J'en suis désolé !
"Quand l'Eunuque régnait à côté du César…
Quand Caïus et Tibère foulaient Rome sous leurs chars…"
Mais ce tableau représentant VH et son petit fils, n'est pas à son avantage… J'en suis désolé !
Re: Ce jour-là
papillon a écrit:Kristo je ne sais pas si tu apprécies VH peu importe moi OUIKristobal a écrit:Victor Hugo (1802 - 1885)
Ce siècle avait deux ans !...
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Victor Hugo surpasse par sa puissance créatrice, son imagination et l'étendue de ses talents tous les écrivains de sa génération. Il demeure aussi aux yeux du monde « le plus grand poète français.. hélas », selon la formule plaisante de l''écrivain André Gide
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Un poète d'influence
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Victor Hugo naît à Besançon le 26 février 1802, sous le Consulat... Les héros de l'épopée révolutionnaire et impériale ne savent pas encore qu'ils ont gagné le plus grand mémorialiste qui soit.
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En 1819, Hugo reçoit ses premières récompenses de l'Académie des Jeux floraux (Toulouse) pour deux odes royalistes. Le jeune poète se range parmi les ultra-royalistes et chante la naissance inespérée du duc de Bordeaux, ce qui lui vaut une substantielle récompense du roi Louis XVIII. En 1825, il reçoit la Légion d'Honneur en même temps que son aîné Lamartine. Il assiste aussi à Reims au sacre de Charles X, successeur de Louis XVIII.
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Dès cette époque, Victor Hugo s'engage contre la peine de mort. Le poète n'est pas seul, loin de là, dans ce combat d'avant-garde.
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Dès les années 1820, de nombreux bourgeois éclairés veulent comme lui en finir avec ce reliquat de la barbarie. François Guizot échoue de peu à faire voter une loi dans ce sens.
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À l'avènement du roi bourgeois Louis-Philippe 1er, le poète s'affiche en chef de file de la jeune génération de l'école romantique et s'attire très tôt une célébrité nationale et internationale avec Hernani ou encore Notre-Dame de Paris.
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Il se fend de quelques vers patriotiques en l'honneur des victimes de la révolution des « Trois Glorieuses » en 1830 :
« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie... » (*).
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Avec son ami Alexandre Dumas, il fonde le théâtre de la Renaissance en 1838, pour lequel il crée Ruy Blas. Il voyage aussi en France et en Europe, multipliant les notes et les croquis. Ces derniers témoignent d'un talent certain de dessinateur et lui eussent assuré à eux seuls la notoriété s'il n'y avait eu l'écriture.
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Un poète engagé
La mort tragique de sa fille Léopoldine, en 1843, détournent Victor Hugo de toute publication d'envergure pendant une dizaine d'années. Académicien dès 1841 et pair de France en 1845, il devient un notable et fait figure de fossile auprès des nouvelles générations d'écrivains, Flaubert...
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Quand survient la révolution républicaine de 1848, animée par des libéraux et des républicains modérés, lui-même s'en tient à l'écart et même s'y oppose, fidèle à son passé royaliste.
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Mais dans les mois suivants, sa conscience politique se réveille. Il vire à gauche (« J'ai grandi ! » dira-t-il en 1854 de ce moment-là).
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Quand tout le continent entre en ébullition, il se fait le champion de la « Révolution des peuples » et en appelle à la création des États-Unis d'Europe.
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Il s'engage aussi aux côtés de Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et candidat aux premières élections présidentielles, appréciant son côté social, voire socialiste. Mais, déçu de n'avoir pas obtenu le ministère de l'Éducation qu'il convoitait, il se fâche avec le prince-président.
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Edmond Bacot, Victor Hugo photographié à Hauteville House, 1862Après le coup d'État par lequel Louis-Napoléon rétablit l'Empire, le poète s'exile volontairement avec sa famille et sa maîtresse Juliette Drouet à Bruxelles, puis sur l'île anglo-normande de Jersey, enfin sur celle de Guernesey.
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Il va y résider jusqu'à la chute de l'Empire, refusant avec obstination les amnisties et le pardon de l'empereur : « S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! ». Paradoxalement, cette fuite de 20 ans lui vaut une seconde naissance, réalisant son souhait secret. « Je veux l'influence et non le pouvoir », avait-il écrit en 1848 (*).
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Enfin rasséréné, il se livre au grand projet romanesque en gestation depuis trente ans : Les Misérables. La publication du roman en 1862 lui vaut une popularité dans tous les pays et toutes les classes sociales.
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Orgueil de la République
Victor Hugo ne consent à rentrer à Paris qu'au lendemain de la proclamation de la République, le 5 septembre 1870. Le vieillard traverse Paris au milieu d'une foule émue et reconnaissante.
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Le jour de ses 80 ans, Victor Hugo a la surprise de voir les Parisiens joncher de fleurs la portion de l'avenue d'Eylau où il habite, au n°130. Le même jour, la municipalité donne son nom à cette même voie, ce qui lui permettra de voir son adresse ainsi libellée : « Monsieur Victor Hugo, en son avenue » !
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À sa mort, le 22 mai 1885, Victor Hugo bénéficie de funérailles grandioses autant qu'émouvantes. Aux côtés de son contemporain Louis Pasteur, le poète symbolise le triomphe de la République et la plus grande gloire de la culture française.
https://www.herodote.net/Victor_Hugo_1802_1885_-synthese-257.php
ma signature le prouve ;
« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » Victor Hugo
Re: Ce jour-là
Largo, comme tu sais nous avons chacun notre perception des choses, je respecte la tienne, c'est ton droit le plus absolu de trouver VH et son petit fils pas à son avantage, no problemo .......Largo Winch a écrit:Papillon, Victor Hugo est également un de mes poëtes préférés, et il fut un temps ou je récitais "Les châtiments" pour animer quelques repas de famille…
"Quand l'Eunuque régnait à côté du César…
Quand Caïus et Tibère foulaient Rome sous leurs chars…"
Mais ce tableau représentant VH et son petit fils, n'est pas à son avantage… J'en suis désolé !
Re: Ce jour-là
4 mars 1813 : Naissance de Wijnand Jan Josephus Nuijen, peintre et graveur néerlandais. Spécialisé dans les paysages, il sera fortement influencé par les romantiques français.
"Moulin au bord du marais"
Re: Ce jour-là
Le 6 mars 1980 : Marguerite Yourcenar est la première femme élue à l’Académie française.
Avec Bernard Pivot en 1979
Re: Ce jour-là
Après sa 3e victoire aérienne, Roland Garros est fait prisonnier en 1915. Les années passent et l'aviateur réussit à s'évader des camps allemands dans la nuit du 14 au 15 février 1918.
Il rejoint Paris en héros et le 6 mars, il est promu officier de la Légion d'honneur.
Il rejoint Paris en héros et le 6 mars, il est promu officier de la Légion d'honneur.
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