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Ce jour-là
Re: Ce jour-là
20 janvier 1648 : fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture.
Un portrait du roi Louis XIV, peint par Henri Testelin, orne la salle d’assemblée.
Un portrait du roi Louis XIV, peint par Henri Testelin, orne la salle d’assemblée.
Re: Ce jour-là
Le 21 janvier 1793, Louis XVI était guillotiné place de la Révolution (ancienne place Louis XV, devenue en 1795 place de la Concorde)
Re: Ce jour-là
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Le 21 janvier 1976, Air France et British Airways entament l’exploitation commerciale du Concorde. Le vol Air France permet de relier Paris à Rio, avec escale à Dakar, en sept heures vingt-six minutes pour 10.000 kilomètres. Le Concorde britannique, lui, relie Londres à Bahreïn.
Le 21 janvier 1976, Air France et British Airways entament l’exploitation commerciale du Concorde. Le vol Air France permet de relier Paris à Rio, avec escale à Dakar, en sept heures vingt-six minutes pour 10.000 kilomètres. Le Concorde britannique, lui, relie Londres à Bahreïn.
Re: Ce jour-là
Le 21 janvier 1963, de Gaulle accueille Adenauer sur le perron de l'Elysée, à la veille de la signature du traité franco-allemand (AFP)
Re: Ce jour-là
Le 21 janvier 1840 : le capitaine de vaisseau Dumont d’Urville découvre le continent Antarctique.
Il débarque sur la terre qu’il vient de découvrir et en prend possession au nom de la France. Il la baptise « Terre Adélie », en hommage à sa femme Adèle.
Il débarque sur la terre qu’il vient de découvrir et en prend possession au nom de la France. Il la baptise « Terre Adélie », en hommage à sa femme Adèle.
Re: Ce jour-là
> ÇA S'EST PASSÉ UN... > 24 JANVIER 1949
[size=48]24 janvier 1949
[size=48]24 janvier 1949
[size=48]Kravchenko dénonce le système stalinien[/size]
[/size]Le 24 janvier 1949, à Paris, devant le tribunal correctionnel, débute un procès retentissant. Il oppose le dissident soviétique Viktor Kravchenko aux communistes français, représentés par André Wurmser, directeur de l'hebdomadaire Les lettres françaises.
L'hebdomadaire communiste l'a accusé d'être un agent de la CIA américaine, dans un article publié le 13 novembre 1947 dans un article signé Sim Thomas et écrit par André Ullmann.
Viktor Kravchenko est né en 1905 dans un ménage ouvrier près de Dnipropetrovsk (Ukraine). Son père, actif militant socialiste, est emprisonné par la police secrète du tsar, l'Okhrana. Mais quand survient la Révolution d'Octobre, il dédaigne de rejoindre les rangs des bolchéviques.
Son fils accomplit de bonnes études, devient un membre exemplaire des Komsomol (Jeunesses communistes), effectue un stage dans une usine, va servir dans l'Armée rouge aux confins de la Perse, enfin est sélectionné pour suivre des études d'ingénieur à l'Institut de technologie de Dnipropetrovsk. Ce parcours exemplaire l'amène à participer à la « dékoulakisation » d'un village ukrainien avant de diriger dans les années 1930 un combinat métallurgique à Nikopol, dans le Donbass. Il échappe alors à plusieurs reprises aux « purges » par lesquelles Staline se débarrasse de la vieille garde bolchévique et des militants trop sincères pour les remplacer par des apparitckiki plus dociles.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient commissaire politique avec le grade de capitaine et de hautes responsabilités dans l'industrie de guerre. Envoyé à Washington, à la Chambre de Commerce soviétique, où il côtoie d'autres cadres supérieurs comme lui en mission secrète, il se résout à demander l'asile politique en avril 1944, en pleine guerre mondiale, à un moment où les nécessités de la guerre obligent les Anglo-Saxons et les Soviétiques à une solidarité sans faille.
Deux ans plus tard, en 1946, après la chute du nazisme et alors que la « guerre froide » fait craindre un nouveau conflit entre les anciens alliés, Viktor Andreïvitch Kravchenko publie sa biographie en 600 pages, en anglais traduit du russe, sous le titre : I chose Freedom.
Elle est traduite en français dès le début de l'année suivante sous le titre : J'ai choisi la liberté, La vie publique et privée d'un haut fonctionnaire soviétique. C'est immédiatement un succès mondial (400 000 exemplaires vendus rien qu'en France).
Ce succès de librairie n'a rien pour surprendre car l'ouvrage est passionnant et bien écrit, quoique prétendent les éditeurs qui le présentent comme le témoignage brut de fonderie d'un simple ingénieur communiste. On a peine à croire que celui-ci ne se soit pas fait assister par quelques bonnes « plumes », y compris dans la restitution de ses longs échanges avec ses maîtresses, ses amis et ses adversaires.
Le témoignage retrace trois décennies de bolchévisme à travers le regard d'un militant exemplaire qui finit par douter et rompre avec le régime. Il épargne singulièrement Lénine et fait porter tout le poids des horreurs soviétiques sur Staline.
Le tournant est le discours de juin 1931 par lequel le Vojd (« Guide ») annonce une « libéralisation » de l'économie avec la fin de l'égalitarisme socialiste, la rémunération des ouvriers aux pièces etc. Kravchenko témoigne à travers quelques belles pages du fossé qui se creuse alors dans son usine entre les ouvriers et les novi baari (« nouveaux seigneurs ») que sont devenus les cadres.
En 1935, tout s'aggrave avec la propagande autour du prétendu exploit du mineur Stakhanov. Tous les ouvriers sont invités à s'aligner sur lui. Dans le même temps, l'assassinat de Kirov, un proche de Staline, a offert à celui-ci un prétexte pour engager de grands procès contre ses opposants réels ou supposés.
Par un singulier miracle ou une exceptionnelle force de caractère au service d'une morale supérieure, Viktor Kravchenko va franchir toutes ces épreuves sans avoir à se salir les mains. Même en mission dans un village ukrainien, il trouve moyen de protéger les paysans tout en réalisant les objectifs de production qui lui ont été imposés.
Tant de constance dans la vertu et la résistance laisse dubitatif. Il n'en reste pas moins que la réalité exposée en toile de fond par le dissident s'avère parfaitement conforme à ce que l'on sait aujourd'hui du régime soviétique.
Aussi l'opinion publique française et occidentale, sollicitée par le procès intenté par Les Lettres françaises, va-t-elle très vite s'écharper entre d'un côté un personnage arrogant et imbu de lui-même, de l'autre une réalité que mettront en lumière des témoins plus humbles et plus sincères.
L'hebdomadaire communiste l'a accusé d'être un agent de la CIA américaine, dans un article publié le 13 novembre 1947 dans un article signé Sim Thomas et écrit par André Ullmann.
Un dissident communiste trop parfait
Viktor Kravchenko est né en 1905 dans un ménage ouvrier près de Dnipropetrovsk (Ukraine). Son père, actif militant socialiste, est emprisonné par la police secrète du tsar, l'Okhrana. Mais quand survient la Révolution d'Octobre, il dédaigne de rejoindre les rangs des bolchéviques.
Son fils accomplit de bonnes études, devient un membre exemplaire des Komsomol (Jeunesses communistes), effectue un stage dans une usine, va servir dans l'Armée rouge aux confins de la Perse, enfin est sélectionné pour suivre des études d'ingénieur à l'Institut de technologie de Dnipropetrovsk. Ce parcours exemplaire l'amène à participer à la « dékoulakisation » d'un village ukrainien avant de diriger dans les années 1930 un combinat métallurgique à Nikopol, dans le Donbass. Il échappe alors à plusieurs reprises aux « purges » par lesquelles Staline se débarrasse de la vieille garde bolchévique et des militants trop sincères pour les remplacer par des apparitckiki plus dociles.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient commissaire politique avec le grade de capitaine et de hautes responsabilités dans l'industrie de guerre. Envoyé à Washington, à la Chambre de Commerce soviétique, où il côtoie d'autres cadres supérieurs comme lui en mission secrète, il se résout à demander l'asile politique en avril 1944, en pleine guerre mondiale, à un moment où les nécessités de la guerre obligent les Anglo-Saxons et les Soviétiques à une solidarité sans faille.
Deux ans plus tard, en 1946, après la chute du nazisme et alors que la « guerre froide » fait craindre un nouveau conflit entre les anciens alliés, Viktor Andreïvitch Kravchenko publie sa biographie en 600 pages, en anglais traduit du russe, sous le titre : I chose Freedom.
Elle est traduite en français dès le début de l'année suivante sous le titre : J'ai choisi la liberté, La vie publique et privée d'un haut fonctionnaire soviétique. C'est immédiatement un succès mondial (400 000 exemplaires vendus rien qu'en France).
Ce succès de librairie n'a rien pour surprendre car l'ouvrage est passionnant et bien écrit, quoique prétendent les éditeurs qui le présentent comme le témoignage brut de fonderie d'un simple ingénieur communiste. On a peine à croire que celui-ci ne se soit pas fait assister par quelques bonnes « plumes », y compris dans la restitution de ses longs échanges avec ses maîtresses, ses amis et ses adversaires.
Le témoignage retrace trois décennies de bolchévisme à travers le regard d'un militant exemplaire qui finit par douter et rompre avec le régime. Il épargne singulièrement Lénine et fait porter tout le poids des horreurs soviétiques sur Staline.
Le tournant est le discours de juin 1931 par lequel le Vojd (« Guide ») annonce une « libéralisation » de l'économie avec la fin de l'égalitarisme socialiste, la rémunération des ouvriers aux pièces etc. Kravchenko témoigne à travers quelques belles pages du fossé qui se creuse alors dans son usine entre les ouvriers et les novi baari (« nouveaux seigneurs ») que sont devenus les cadres.
En 1935, tout s'aggrave avec la propagande autour du prétendu exploit du mineur Stakhanov. Tous les ouvriers sont invités à s'aligner sur lui. Dans le même temps, l'assassinat de Kirov, un proche de Staline, a offert à celui-ci un prétexte pour engager de grands procès contre ses opposants réels ou supposés.
Par un singulier miracle ou une exceptionnelle force de caractère au service d'une morale supérieure, Viktor Kravchenko va franchir toutes ces épreuves sans avoir à se salir les mains. Même en mission dans un village ukrainien, il trouve moyen de protéger les paysans tout en réalisant les objectifs de production qui lui ont été imposés.
Tant de constance dans la vertu et la résistance laisse dubitatif. Il n'en reste pas moins que la réalité exposée en toile de fond par le dissident s'avère parfaitement conforme à ce que l'on sait aujourd'hui du régime soviétique.
Aussi l'opinion publique française et occidentale, sollicitée par le procès intenté par Les Lettres françaises, va-t-elle très vite s'écharper entre d'un côté un personnage arrogant et imbu de lui-même, de l'autre une réalité que mettront en lumière des témoins plus humbles et plus sincères.
Re: Ce jour-là
27 janvier 1945 : libération du camp d'Auschwitz-Birkenau
https://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/auschwitz-birkenau-liberation/
https://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/auschwitz-birkenau-liberation/
Re: Ce jour-là
27 janvier 1756, naissance de Mozart
C’est à Salzbourg que naît Wolfgang Amadeus Mozart au numéro 9 de la Getreidegasse. Le bébé voit le jour dans une famille passionnée de musique puisque son père Léopold est violoniste, compositeur et vice-maître de chapelle à la cour du prince archevêque de Salzbourg. Il est aussi pédagogue car il enseigne la musique à son fils qui dès ses trois ans, se montre très doué. Même s’il meurt à 35 ans, Mozart laisse une œuvre impressionnante riche de 626 compositions.
C’est à Salzbourg que naît Wolfgang Amadeus Mozart au numéro 9 de la Getreidegasse. Le bébé voit le jour dans une famille passionnée de musique puisque son père Léopold est violoniste, compositeur et vice-maître de chapelle à la cour du prince archevêque de Salzbourg. Il est aussi pédagogue car il enseigne la musique à son fils qui dès ses trois ans, se montre très doué. Même s’il meurt à 35 ans, Mozart laisse une œuvre impressionnante riche de 626 compositions.
Re: Ce jour-là
27 janvier 1968 : Fin de la Révolution culturelle
Le 27 janvier 1968, Mao Zedong décide de mettre fin aux turbulences de la Révolution culturelle qu'il a lui-même déclenchée deux ans plus tôt.
Dix sept millions de jeunes «Gardes rouges» sont expédiés manu militari dans les campagnes et confiés aux mauvais soins des paysans... Beaucoup de ces jeunes fanatiques vont du coup devenir des opposants déterminés au maoïsme.
Re: Ce jour-là
« Quand, tout seul, je me débats avec mes notes, mon coeur bat, les larmes me coulent des yeux, mes émotions et mes joies passent toute description. »
Le plus dramatique des compositeurs italiens, Giuseppe Verdi, disparaissait le 27 janvier 1901 à Milan
https://www.francemusique.fr/musique-classique/10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-giuseppe-verdi-37728?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1548589101
Re: Ce jour-là
Quelques événements du 28 janvier
2005 : Décès de Jacques Villeret, 53 ans, comédien français césarisé pour "Le dîner de cons".
1986 : La navette spatiale américaine "Challenger" explose peu après son décollage de Cap Canaveral: les sept astronautes à bord périssent.
1964 : Des émeutes éclatent à Salisbury (Rhodésie du Sud).
1961 : Le gouvernement provisoire du Rwanda proclame la République.
1945 : Un premier convoi de camions américains à destination de la Chine emprunte la route de Birmanie rouverte.
1932 : L'armée japonaise occupe Shanghaï.
1918 : Fondation de l'Armée rouge.
1909 : Fin du contrôle américain à Cuba.
1871 : Paris se rend aux Prussiens.
1798 : La ville de Mulhouse vote son rattachement à la France.
1561 : L'édit d'Orléans suspend les persécutions contre les huguenots.
1521 : Ouverture de la Diète impériale de Worms, censée statuer sur le luthérianisme.
1393 : Bal des Ardents: au cours d'une fête, le roi de France Charles VI manque d'être brûlé. Très choqué, il déléguera son pouvoir quelques jours plus tard.
2005 : Décès de Jacques Villeret, 53 ans, comédien français césarisé pour "Le dîner de cons".
1986 : La navette spatiale américaine "Challenger" explose peu après son décollage de Cap Canaveral: les sept astronautes à bord périssent.
1964 : Des émeutes éclatent à Salisbury (Rhodésie du Sud).
1961 : Le gouvernement provisoire du Rwanda proclame la République.
1945 : Un premier convoi de camions américains à destination de la Chine emprunte la route de Birmanie rouverte.
1932 : L'armée japonaise occupe Shanghaï.
1918 : Fondation de l'Armée rouge.
1909 : Fin du contrôle américain à Cuba.
1871 : Paris se rend aux Prussiens.
1798 : La ville de Mulhouse vote son rattachement à la France.
1561 : L'édit d'Orléans suspend les persécutions contre les huguenots.
1521 : Ouverture de la Diète impériale de Worms, censée statuer sur le luthérianisme.
1393 : Bal des Ardents: au cours d'une fête, le roi de France Charles VI manque d'être brûlé. Très choqué, il déléguera son pouvoir quelques jours plus tard.
1077 : Excommunié, l'empereur du Saint-Empire Henri IV se résout à rencontrer le pape Grégoire VII à Canossa. et et..................La naissance de mon deuxième fils et oui IMPORTANT kamême............
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