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La faune et la flore dans le monde, défi écologique
La faune et la flore dans le monde, défi écologique
Lancez des bombes à graines, pour reconquérir les espaces verts en milieu urbain !
es bombes à graines, aussi connues sous le nom de « seedballs » ou « seed bomb », sont des outils très utiles en plein effondrement de la biodiversité.
Tout le monde peut en lancer, adultes comme enfants, en ville comme à la campagne. S'il est très simple d'en fabriquer, il faut toutefois prendre garde à ne pas lancer n'importe quoi n'importe où.
Savoir comment en fabriquer et avec quelles semences, choisir correctement où et comment les lancer, comprendre pourquoi ce genre de gestes font la différence : c'est rajouter une brique à un avenir plus constructif et plus exigeant en matière de biodiversité.
Une bombe à graines lancée, c'est donner un peu plus de place à la biodiversité !"
Re: La faune et la flore dans le monde, défi écologique
Pourquoi lancer des bombes à graines
Parce que le paysage urbain actuel ne laisse pas assez de place à la biodiversité, les bombes à graines sont un outil efficace pour coloniser les lieux oubliés par les gestionnaires et aménageurs.
[*]Parce que les plates-bandes de fleurs entretenues par les services des espaces verts sont trop souvent aseptisées et rarement réfléchies pour favoriser une biodiversité urbaine qui en a bien besoin.
[*]Parce que nos amis pollinisateurs sont toujours ravis de trouver de quoi manger là où avant il n’y avait rien.
[*]Parce que semer en utilisant des bombes à graines est une façon de s’accaparer l’espace public et de lui rendre ainsi sa fonction première de lieu de vie communautaire.
[*]Parce que les plantes abritent tout un cortège d’insectes, que ce soit dans leurs tiges pour passer l’hiver, sur leur tige pour se nourrir de leur sève ou encore sur leurs feuilles pour s’en rassasier. Et parce que tout un tas d’oiseaux vont se régaler de ces mêmes insectes !
[*]Parce que faire fleurir des coquelicots ou des espèces comestibles permet aux associations écologistes de toucher des publics variés et de lutter contre les inégalités sociales, tout en marquant notre présence sur un territoire, l’appropriation citoyenne des espaces publiques et permettant le retour de la vie sauvage.
Parce que le paysage urbain actuel ne laisse pas assez de place à la biodiversité, les bombes à graines sont un outil efficace pour coloniser les lieux oubliés par les gestionnaires et aménageurs.
[*]Parce que les plates-bandes de fleurs entretenues par les services des espaces verts sont trop souvent aseptisées et rarement réfléchies pour favoriser une biodiversité urbaine qui en a bien besoin.
[*]Parce que nos amis pollinisateurs sont toujours ravis de trouver de quoi manger là où avant il n’y avait rien.
[*]Parce que semer en utilisant des bombes à graines est une façon de s’accaparer l’espace public et de lui rendre ainsi sa fonction première de lieu de vie communautaire.
[*]Parce que les plantes abritent tout un cortège d’insectes, que ce soit dans leurs tiges pour passer l’hiver, sur leur tige pour se nourrir de leur sève ou encore sur leurs feuilles pour s’en rassasier. Et parce que tout un tas d’oiseaux vont se régaler de ces mêmes insectes !
[*]Parce que faire fleurir des coquelicots ou des espèces comestibles permet aux associations écologistes de toucher des publics variés et de lutter contre les inégalités sociales, tout en marquant notre présence sur un territoire, l’appropriation citoyenne des espaces publiques et permettant le retour de la vie sauvage.
Re: La faune et la flore dans le monde, défi écologique
Le « blob » : capable d'apprendre… et de transmettre ses apprentissages
21 décembre 2016
BIOLOGIE
Ni animal, ni plante, ni champignon, le « blob » (Physarum polycephalum) est un curieux être rampant composé d'une unique cellule géante. Bien que dépourvu de cerveau, il est capable d'apprendre de ses expériences, comme l'avaient déjà montré des biologistes du Centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier)[size=15]1. Les mêmes chercheurs ont fait un pas de plus en prouvant qu'il peut transmettre ses apprentissages à un congénère en fusionnant avec lui. Ces nouveaux résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society B le 21 décembre 2016.[/size]
Imaginez que vous ayez la capacité de fusionner temporairement avec un autre individu et qu'à l'issue de cette expérience, vous ayez acquis toutes ses connaissances. Eh bien, chez les blobs, c'est possible ! Le blob, Physarum polycephalum pour les scientifiques, est un être composé d'une seule cellule, qui vit dans les sous-bois à l'état naturel et dans des boîtes de Pétri en laboratoire. Audrey Dussutour et David Vogel lui avaient déjà appris à passer outre des substances répulsives mais inoffensives (café, quinine ou sel) pour atteindre leur nourriture [size=8]1 . À présent, ils montrent qu'un blob ayant appris à ignorer le sel peut transmettre son apprentissage à l'un de ses congénères, tout simplement en fusionnant avec lui !
Pour cela, les chercheurs ont appris à plus de 2 000 blobs que le sel était inoffensif – les blobs devaient traverser un pont couvert de sel pour rejoindre leur nourriture. Pendant ce temps, 2 000 blobs devaient eux franchir un pont vierge de toute substance (blobs « naïfs »). Au terme de cet apprentissage, les chercheurs ont formé des paires de blobs « expérimentés », des paires de blobs « naïfs » et des paires mixtes, qui fusionnaient au niveau de leur zone de contact 2 . Les blobs fusionnés devaient ensuite à leur tour traverser un pont couvert de sel. À la surprise des chercheurs, les blobs mixtes étaient aussi rapides que les blobs expérimentés, et surtout bien plus rapides que les blobs naïfs – comme si l'apprentissage du caractère inoffensif du sel avait été partagé. Le résultat fut le même avec des trios et des quatuors, quel que soit le nombre de blobs naïfs dans le nouveau blob – il suffisait d'un blob expérimenté pour que l'information circule.
Afin de vérifier qu'il y avait bien eu transfert d'information, l'expérience a été refaite en séparant les blobs une heure ou trois heures après leur fusion. Seuls les blobs naïfs qui étaient restés en contact trois heures avec un blob expérimenté ignoraient le sel, les autres montrant une forte aversion. Le blob naïf avait donc bel et bien reçu l'information. Au microscope, les chercheurs ont remarqué qu'une veine se formait entre les blobs à l'endroit même où ils fusionnaient, et qu'elle nécessitait trois heures pour s'établir. C'est sans doute par ce biais que circule l'information. Prochaines étapes : trouver sous quelle forme elle est transmise, mais aussi tenter de faire des apprentissages croisés. En apprenant à un blob A à ignorer la quinine et à un blob B à ignorer le sel, les biologistes se demandent s'ils peuvent s'échanger et retenir les deux informations.
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Re: La faune et la flore dans le monde, défi écologique
Ça m'a fait plaisir de revoir cette séquence sur les loups et leur impact sur la nature
Merci
Merci
Re: La faune et la flore dans le monde, défi écologique
Tu devrais venir dans la Drôme gueuler contre les assassins de loups, déjà 3 cette année!!!Mina a écrit:Ça m'a fait plaisir de revoir cette séquence sur les loups et leur impact sur la nature
Merci
Plus tous ceux dont ils ne font pas état.