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Philosophe-Philosopher-Philosophie
Philosophe-Philosopher-Philosophie
Actuellement, le mot philosophie est employé à toutes les sauces !
Philosophe, philosophie, philosopher, deux substantifs, le philosophe, la philosophie et le verbe philosopher. Il y a quelque chose de curieux car le mot philosophie et le substantif philosophe apparemment sont antérieurs dans le temps au mot philosophie.
C’est le mot philosophe qui est attribué à Pythagore. Diogène Laërce utilise une source de l’époque de Pythagore. Il raconte des anecdotes attribuées à Pythagore dans lesquelles il utilise lui-même le mot philosophe.
Pythagore reçu par le tyran Léon, admiratif de sa sagesse, lui pose la question de savoir comment il est devenu sage. Pythagore aurait répondu selon cette anecdote « je ne suis pas sage parce que personne n’est sage mis à part la divinité. Je ne suis qu’un philosophe ». C’est le témoignage le plus ancien concernant le mot philosophe.
Dans un autre passage il est raconté la même anecdote mais de façon différente. Pythagore aurait dit que « sur la place publique des gens cherchent la figuration, les richesses, moi je ne cherche que la vérité comme tous les philosophes. »
S’il est vrai que Pythagore à prononcé ce mot, il a été daté vers la moitié du 6ème siècle.
Le mot philosophie a mis du temps à être accueilli dans un document. Le document le plus ancien qui recueille le mot philosophie est daté de la moitié du cinquième siècle, c’est-à-dire juste un siècle après. Ce qui ne veut pas dire que l’on a mis un siècle pour trouver un mot caractérisant la discipline qui consiste à philosopher. Le mot était peut-être connu mais n’avait encore jamais été répertorié dans un document.
Quand on pose la question à Pythagore « comment es-tu devenu sage ? », Il répond qu’il n’est pas sage mais s’est acheminé vers la sagesse. Il n’est pas encore sage, il n’est que philosophe. Il y a déjà un lien entre sage et philosophe.
Philosophe, philosophie, philosopher, deux substantifs, le philosophe, la philosophie et le verbe philosopher. Il y a quelque chose de curieux car le mot philosophie et le substantif philosophe apparemment sont antérieurs dans le temps au mot philosophie.
C’est le mot philosophe qui est attribué à Pythagore. Diogène Laërce utilise une source de l’époque de Pythagore. Il raconte des anecdotes attribuées à Pythagore dans lesquelles il utilise lui-même le mot philosophe.
Pythagore reçu par le tyran Léon, admiratif de sa sagesse, lui pose la question de savoir comment il est devenu sage. Pythagore aurait répondu selon cette anecdote « je ne suis pas sage parce que personne n’est sage mis à part la divinité. Je ne suis qu’un philosophe ». C’est le témoignage le plus ancien concernant le mot philosophe.
Dans un autre passage il est raconté la même anecdote mais de façon différente. Pythagore aurait dit que « sur la place publique des gens cherchent la figuration, les richesses, moi je ne cherche que la vérité comme tous les philosophes. »
S’il est vrai que Pythagore à prononcé ce mot, il a été daté vers la moitié du 6ème siècle.
Le mot philosophie a mis du temps à être accueilli dans un document. Le document le plus ancien qui recueille le mot philosophie est daté de la moitié du cinquième siècle, c’est-à-dire juste un siècle après. Ce qui ne veut pas dire que l’on a mis un siècle pour trouver un mot caractérisant la discipline qui consiste à philosopher. Le mot était peut-être connu mais n’avait encore jamais été répertorié dans un document.
Quand on pose la question à Pythagore « comment es-tu devenu sage ? », Il répond qu’il n’est pas sage mais s’est acheminé vers la sagesse. Il n’est pas encore sage, il n’est que philosophe. Il y a déjà un lien entre sage et philosophe.
Re: Philosophe-Philosopher-Philosophie
Le mot Sofia en grec veut dire sagesse. Dans le mot philosofia il y a le mot sagesse, il y a donc un rapport entre la sagesse et la philosophie.
Quand on est philo-sophe, cela veut dire que l’on s’achemine vers la sagesse. On ne la possède pas encore. Quelqu’un qui dit être un philosophe avoue qu’il n’est pas encore un sage, mais qu’il désire le devenir. C’est peut-être pour cela que l’on a inventé ce mot qui veut dire « tendre vers la sagesse ». Mais c’est traduit en général par amour de la sagesse.
Il y a plusieurs verbes et substantifs pour ce mot amour. Le verbe utilisé quand on a forgé le mot philosophie c’est le verbe « phileo ».
Ce n’est pas exactement aimer la sagesse, c’est désirer s’approprier la sagesse. Toujours en parlant d’amour, dans un verbe grec, il y a le désir de s’approprier quelque chose qui nous manque.
Dans ce mot philosophie il y a ce désir de s’approprier une sagesse qui nous manque.
Dans la langue grec actuel le mot Sofia existe toujours. La racine n’a pas changé. Dans la racine il y a le sens originaire du mot. À partir de la racine il y a des variations.
Dans la langue grecque actuelle le mot Sofia existe toujours. La racine n’a pas changé. Dans la racine il y a le sens originaire du mot. À partir de la racine il y a des variations.
À l’origine chez Homère, les textes les plus anciens, les poèmes, le mot sagesse, Sofia, est synonyme d’une technique d’adresse, une capacité presque manuelle. Homère dans l’Iliade, au chant 15, parle de la sagesse d’un charpentier. C’est Athéna qui lui a appris son métier.
Le mot Sophia est synonyme de technique, mais d’une technique universelle. Un sage devient un généraliste du savoir. Ce sera quelques siècles après la définition du sage stoïcien.
Dans la philosophie il y a un devenir cyclique. Au début Thalès est considéré comme un sage. Quelques années après c’est un philosophe, Pythagore, qui se réclame de la philosophie. La philosophie stoïcienne dira : l’idéal du philosophe c’est de devenir sage. On revient à l’origine. À force d’aimer la sagesse, on devient sage.
Le sage stoïcien sera celui qui possédera une imperturbabilité totale parce qu’il connaît tout, il sait tout. Il sait qu’il y a des choses qu’il faut maîtriser et des choses qui échappent à la maîtrise. À partir de là, la sagesse du sage stoïcien est une sorte de sagesse universelle.
À l’origine, à l’époque de Thalès, Pythagore, le mot Sophia n’a pas encore ce sens d’une sagesse universelle, mais elle se rapproche de quelque chose de plus abstrait que la technique qui consiste tout simplement à regarder les planètes, ou les chiffres dans le cas de mathématiciens.
Un philosophe est celui qui possède une sagesse et qui en désire une autre.
Quand on est philo-sophe, cela veut dire que l’on s’achemine vers la sagesse. On ne la possède pas encore. Quelqu’un qui dit être un philosophe avoue qu’il n’est pas encore un sage, mais qu’il désire le devenir. C’est peut-être pour cela que l’on a inventé ce mot qui veut dire « tendre vers la sagesse ». Mais c’est traduit en général par amour de la sagesse.
Il y a plusieurs verbes et substantifs pour ce mot amour. Le verbe utilisé quand on a forgé le mot philosophie c’est le verbe « phileo ».
Ce n’est pas exactement aimer la sagesse, c’est désirer s’approprier la sagesse. Toujours en parlant d’amour, dans un verbe grec, il y a le désir de s’approprier quelque chose qui nous manque.
Dans ce mot philosophie il y a ce désir de s’approprier une sagesse qui nous manque.
Dans la langue grec actuel le mot Sofia existe toujours. La racine n’a pas changé. Dans la racine il y a le sens originaire du mot. À partir de la racine il y a des variations.
Dans la langue grecque actuelle le mot Sofia existe toujours. La racine n’a pas changé. Dans la racine il y a le sens originaire du mot. À partir de la racine il y a des variations.
À l’origine chez Homère, les textes les plus anciens, les poèmes, le mot sagesse, Sofia, est synonyme d’une technique d’adresse, une capacité presque manuelle. Homère dans l’Iliade, au chant 15, parle de la sagesse d’un charpentier. C’est Athéna qui lui a appris son métier.
Le mot Sophia est synonyme de technique, mais d’une technique universelle. Un sage devient un généraliste du savoir. Ce sera quelques siècles après la définition du sage stoïcien.
Dans la philosophie il y a un devenir cyclique. Au début Thalès est considéré comme un sage. Quelques années après c’est un philosophe, Pythagore, qui se réclame de la philosophie. La philosophie stoïcienne dira : l’idéal du philosophe c’est de devenir sage. On revient à l’origine. À force d’aimer la sagesse, on devient sage.
Le sage stoïcien sera celui qui possédera une imperturbabilité totale parce qu’il connaît tout, il sait tout. Il sait qu’il y a des choses qu’il faut maîtriser et des choses qui échappent à la maîtrise. À partir de là, la sagesse du sage stoïcien est une sorte de sagesse universelle.
À l’origine, à l’époque de Thalès, Pythagore, le mot Sophia n’a pas encore ce sens d’une sagesse universelle, mais elle se rapproche de quelque chose de plus abstrait que la technique qui consiste tout simplement à regarder les planètes, ou les chiffres dans le cas de mathématiciens.
Un philosophe est celui qui possède une sagesse et qui en désire une autre.
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