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Brésil - LULA : « Je suis de retour ! »
Brésil - LULA : « Je suis de retour ! »
Brésil: Lula proche de la sortie de prison
La décision de la Cour suprême pourrait impliquer la libération de près de 5.000 autres détenus
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Parmi les détenus qui pourraient être également élargis prochainement figurent des dizaines de personnes condamnées comme l’ex-président âgé de 74 ans dans le cadre de l’enquête anticorruption « Lavage Express ». Les procureurs chargés de cette enquête ont immédiatement affirmé que la décision de la Cour suprême allait à l’encontre « du sentiment de rejet de l’impunité » et de l’importance « du combat de la corruption, qui sont des priorités de notre pays ».
Lula a été accusé d’avoir bénéficié d’un triplex dans une station balnéaire proche de Sao Paulo en échange de l’octroi de contrats à une compagnie du BTP. Depuis sa cellule de la Police fédérale à Curitiba (sud), il n’a cessé de clamer son innocence, se disant victime d’un complot pour l’empêcher de revenir au pouvoir.
Gleisi Hoffmann, présidente du Parti des Travailleurs (PT), fondé par Lula en 1980, a célébré la décision de la Cour suprême considérant qu’elle avait « renforcé la démocratie et la Constitution, menacées par le gouvernement d’extrême droite » du président Jair Bolsonaro. Durant la campagne électorale, ce dernier n’avait pas caché son souhait de voir l’ex-président de gauche, sa bête noire, « pourrir en prison ». Jair Bolsonaro a d’ailleurs choisi pour ministre de la Justice Sergio Moro, ex-juge qui avait condamné Lula en première instance en juillet 2017.
Une libération de Lula rebattrait les cartes politiques au Brésil où l’opposition reste inaudible depuis l’entrée en fonction du président Bolsonaro. Le Parti des Travailleurs (PT) n’a en revanche pas enterré son chef historique et a toujours besoin de Lula, qui garde des millions de sympathisants, notamment dans le nord-est défavorisé, et n’a visiblement pas renoncé au combat politique.
La décision de la Cour suprême pourrait impliquer la libération de près de 5.000 autres détenus
.
Lula victime d’un complot
Parmi les détenus qui pourraient être également élargis prochainement figurent des dizaines de personnes condamnées comme l’ex-président âgé de 74 ans dans le cadre de l’enquête anticorruption « Lavage Express ». Les procureurs chargés de cette enquête ont immédiatement affirmé que la décision de la Cour suprême allait à l’encontre « du sentiment de rejet de l’impunité » et de l’importance « du combat de la corruption, qui sont des priorités de notre pays ».
Lula a été accusé d’avoir bénéficié d’un triplex dans une station balnéaire proche de Sao Paulo en échange de l’octroi de contrats à une compagnie du BTP. Depuis sa cellule de la Police fédérale à Curitiba (sud), il n’a cessé de clamer son innocence, se disant victime d’un complot pour l’empêcher de revenir au pouvoir.
Gleisi Hoffmann, présidente du Parti des Travailleurs (PT), fondé par Lula en 1980, a célébré la décision de la Cour suprême considérant qu’elle avait « renforcé la démocratie et la Constitution, menacées par le gouvernement d’extrême droite » du président Jair Bolsonaro. Durant la campagne électorale, ce dernier n’avait pas caché son souhait de voir l’ex-président de gauche, sa bête noire, « pourrir en prison ». Jair Bolsonaro a d’ailleurs choisi pour ministre de la Justice Sergio Moro, ex-juge qui avait condamné Lula en première instance en juillet 2017.
Une libération de Lula rebattrait les cartes politiques au Brésil où l’opposition reste inaudible depuis l’entrée en fonction du président Bolsonaro. Le Parti des Travailleurs (PT) n’a en revanche pas enterré son chef historique et a toujours besoin de Lula, qui garde des millions de sympathisants, notamment dans le nord-est défavorisé, et n’a visiblement pas renoncé au combat politique.
Re: Brésil - LULA : « Je suis de retour ! »
La justice brésilienne serait elle plus indépendante que la française ????
Re: Brésil - LULA : « Je suis de retour ! »
le.k a écrit:La justice brésilienne serait elle plus indépendante que la française ????
Pas du tout, durant la campagne électorale, ce dernier n’avait pas caché son souhait de voir l’ex-président de gauche, sa bête noire, « pourrir en prison ». Jair Bolsonaro a d’ailleurs choisi pour ministre de la Justice Sergio Moro, ex-juge qui avait condamné Lula en première instance en juillet 2017.
Seulement le dossier est vide ………………….
Re: Brésil - LULA : « Je suis de retour ! »
« Je suis de retour ! »
« Je suis de retour ! »
afp
Re: Brésil - LULA : « Je suis de retour ! »
On a l’exemple parfait de l’extrême droite au pouvoir dans ce pays et des résultats sur la politique économique du pays, un désastre...
Re: Brésil - LULA : « Je suis de retour ! »
« Je suis de retour ! », a également lancé un Lula furieux à Sergio Moro qui l’avait condamné pour corruption.
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« Ce n’est pas un juge, c’est une canaille », a-t-il ajouté au sujet de celui dont l’impartialité a été contestée par des fuites et qui est devenu le ministre de la Justice de Jair Bolsonaro.
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Emprisonné en avril 2018 pour huit ans et dix mois pour avoir touché des pots-de-vin, Lula a été libéré vendredi à la faveur d’un arrêt de la Cour suprême permettant l’élargissement de près de 5.000 détenus, qui a outré la droite.
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Loin de paraître affecté par ses 580 jours d’emprisonnement, bien au contraire, le chef charismatique de la gauche âgé de 74 ans était remonté à bloc, retrouvant ses accents de tribun devant une foule conquise, au milieu de drapeaux rouges, de statues et de portraits géants de lui.
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Sortant de son silence samedi matin, Jair Bolsonaro avait demandé sur Twitter aux Brésiliens de « ne pas donner de munitions à la canaille » Lula, « qui est momentanément libre, mais chargé de culpabilité ».
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« Ce n’est pas un juge, c’est une canaille », a-t-il ajouté au sujet de celui dont l’impartialité a été contestée par des fuites et qui est devenu le ministre de la Justice de Jair Bolsonaro.
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Emprisonné en avril 2018 pour huit ans et dix mois pour avoir touché des pots-de-vin, Lula a été libéré vendredi à la faveur d’un arrêt de la Cour suprême permettant l’élargissement de près de 5.000 détenus, qui a outré la droite.
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Loin de paraître affecté par ses 580 jours d’emprisonnement, bien au contraire, le chef charismatique de la gauche âgé de 74 ans était remonté à bloc, retrouvant ses accents de tribun devant une foule conquise, au milieu de drapeaux rouges, de statues et de portraits géants de lui.
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Sortant de son silence samedi matin, Jair Bolsonaro avait demandé sur Twitter aux Brésiliens de « ne pas donner de munitions à la canaille » Lula, « qui est momentanément libre, mais chargé de culpabilité ».