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«Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
«Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
ORTHOGRAPHE - Faut-il employer l’indicatif ou le subjonctif derrière le verbe «se douter»? Qu’en est-il à la forme négative et interrogative? Le Figaro revient, grâce aux éclairages de l’Académie française, sur son bon usage.
C’est fâcheux. Embêtant. Oui, vraiment irritant. Vous avez l’idée, les arguments, le plan de votre pensée. Tout est là. Parfait. Sauf, la formulation. Impossible d’avancer. Vous voilà comme paralysé. Aussi, pour chasser cette ankylose, vous demandez conseil. Bonne idée. Mais alors qu’un collègue vient à votre rescousse, ce dernier à une phrase étrange: «Je me doute qu’il soit difficile pour toi d’expliquer tout cela.» Était-il nécessaire d’employer le subjonctif? Vous voici maintenant confronté à un nouveau problème.
Pas de panique toutefois! L’Académie française a planché sur cette épineuse difficulté dans sa rubrique Dire / Ne pas dire. Commençons donc par le commencement. Le verbe vient du latin classique dubitare, signifiant «hésiter, douter». Dans la construction «douter que», il se voit naturellement accolé un verbe au subjonctif. Exemple: «Je doute que le remède soit efficace», écrit Flaubert dans ses Correspondances. À la forme négative, «douter» peut être suivi d’un indicatif ou d’un subjonctif. Exemple: «Je ne doute pas que c’est un honnête homme», écrit Charles de Gaulle dans ses Mémoires de guerre.
Qu’en est-il de notre verbe pronominal? L’Académie écrit ceci: «Quand se douter est à la forme affirmative, il est suivi de l’indicatif.» Exemple: «Il a l’air de se douter qu’on lui ment.» En revanche, «quand ce verbe est à la forme négative ou interrogative, on peut avoir l’indicatif ou le subjonctif: Il ne se doutait pas qu’on eût/qu’on avait des preuves contre lui.»
Conclusion? La formulation exacte aurait été: «Je me doute qu’il est difficile pour toi d’expliquer tout cela.»
http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/je-me-doute-qu-il-est-ou-qu-il-soit-ne-faites-plus-la-faute-20190711
C’est fâcheux. Embêtant. Oui, vraiment irritant. Vous avez l’idée, les arguments, le plan de votre pensée. Tout est là. Parfait. Sauf, la formulation. Impossible d’avancer. Vous voilà comme paralysé. Aussi, pour chasser cette ankylose, vous demandez conseil. Bonne idée. Mais alors qu’un collègue vient à votre rescousse, ce dernier à une phrase étrange: «Je me doute qu’il soit difficile pour toi d’expliquer tout cela.» Était-il nécessaire d’employer le subjonctif? Vous voici maintenant confronté à un nouveau problème.
Pas de panique toutefois! L’Académie française a planché sur cette épineuse difficulté dans sa rubrique Dire / Ne pas dire. Commençons donc par le commencement. Le verbe vient du latin classique dubitare, signifiant «hésiter, douter». Dans la construction «douter que», il se voit naturellement accolé un verbe au subjonctif. Exemple: «Je doute que le remède soit efficace», écrit Flaubert dans ses Correspondances. À la forme négative, «douter» peut être suivi d’un indicatif ou d’un subjonctif. Exemple: «Je ne doute pas que c’est un honnête homme», écrit Charles de Gaulle dans ses Mémoires de guerre.
Qu’en est-il de notre verbe pronominal? L’Académie écrit ceci: «Quand se douter est à la forme affirmative, il est suivi de l’indicatif.» Exemple: «Il a l’air de se douter qu’on lui ment.» En revanche, «quand ce verbe est à la forme négative ou interrogative, on peut avoir l’indicatif ou le subjonctif: Il ne se doutait pas qu’on eût/qu’on avait des preuves contre lui.»
Conclusion? La formulation exacte aurait été: «Je me doute qu’il est difficile pour toi d’expliquer tout cela.»
http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/je-me-doute-qu-il-est-ou-qu-il-soit-ne-faites-plus-la-faute-20190711
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
à mon avis: oui, "je me doute qu'il est" (où c'est en fait affirmatif malgré le verbe Douter) mais par contre "je doute qu'il soit" où c'est réellement dubitatifLisa a écrit:ORTHOGRAPHE - Faut-il employer l’indicatif ou le subjonctif derrière le verbe «se douter»? Qu’en est-il à la forme négative et interrogative? Le Figaro revient, grâce aux éclairages de l’Académie française, sur son bon usage.
C’est fâcheux. Embêtant. Oui, vraiment irritant. Vous avez l’idée, les arguments, le plan de votre pensée. Tout est là. Parfait. Sauf, la formulation. Impossible d’avancer. Vous voilà comme paralysé. Aussi, pour chasser cette ankylose, vous demandez conseil. Bonne idée. Mais alors qu’un collègue vient à votre rescousse, ce dernier à une phrase étrange: «Je me doute qu’il soit difficile pour toi d’expliquer tout cela.» Était-il nécessaire d’employer le subjonctif? Vous voici maintenant confronté à un nouveau problème.
Pas de panique toutefois! L’Académie française a planché sur cette épineuse difficulté dans sa rubrique Dire / Ne pas dire. Commençons donc par le commencement. Le verbe vient du latin classique dubitare, signifiant «hésiter, douter». Dans la construction «douter que», il se voit naturellement accolé un verbe au subjonctif. Exemple: «Je doute que le remède soit efficace», écrit Flaubert dans ses Correspondances. À la forme négative, «douter» peut être suivi d’un indicatif ou d’un subjonctif. Exemple: «Je ne doute pas que c’est un honnête homme», écrit Charles de Gaulle dans ses Mémoires de guerre.
Qu’en est-il de notre verbe pronominal? L’Académie écrit ceci: «Quand se douter est à la forme affirmative, il est suivi de l’indicatif.» Exemple: «Il a l’air de se douter qu’on lui ment.» En revanche, «quand ce verbe est à la forme négative ou interrogative, on peut avoir l’indicatif ou le subjonctif: Il ne se doutait pas qu’on eût/qu’on avait des preuves contre lui.»
Conclusion? La formulation exacte aurait été: «Je me doute qu’il est difficile pour toi d’expliquer tout cela.»
http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/je-me-doute-qu-il-est-ou-qu-il-soit-ne-faites-plus-la-faute-20190711
cela dit (et surtout pas "ceci dit") ça me choque quand un texte est criblé de fautes mais il y a plein de chinoiseries peu utiles dans la langue et, par exemple, je serais pour la suppression de la double négation = "je sais pas".
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
et moi , je te virerai les mots à double sens !
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
Perle a écrit:et moi , je te virerai les mots à double sens !
on commence quand tu veux lol
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
Une cuisinière peut être :
Un appareil pour chauffer et cuire les aliments ;
Une personne qui fait la cuisine.
Un appareil pour chauffer et cuire les aliments ;
Une personne qui fait la cuisine.
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
Perle a écrit:Une cuisinière peut être :
Un appareil pour chauffer et cuire les aliments ;
Une personne qui fait la cuisine.
donc on peut "allumer le feu dans la cuisinière" dans les deux cas?
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
autre possibilité:
hôte: celui qui accueille des invités
hôte: celui qui est quelque part comme invité
hôte: celui qui accueille des invités
hôte: celui qui est quelque part comme invité
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
ha oui , c'est dingue ça
je plains les étrangers qui veulent apprendre le Français !
ils doivent rien y comprendre !
je plains les étrangers qui veulent apprendre le Français !
ils doivent rien y comprendre !
Re: «Je me doute qu’il est» ou «qu’il soit»? Ne faites plus la faute!
tu n'en perds pas une !sargel38 a écrit:Perle a écrit:Une cuisinière peut être :
Un appareil pour chauffer et cuire les aliments ;
Une personne qui fait la cuisine.
donc on peut "allumer le feu dans la cuisinière" dans les deux cas?
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