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CINQ mots à ressusciter...

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Message n° 1

CINQ mots à ressusciter... EmptyCINQ mots à ressusciter...

Message par Invité...Jeu 27 Juin 2019 - 19:50


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N’avez-vous jamais eu envie d’inventer des mots pour décrire, en quelques lettres, un sentiment précis? Une émotion qui ne peut se limiter qu’à un terme seul? Par exemple, comment nommer ce «sentiment ambigu à la fois de l’amour et de l’amitié»? Une «amourité» pardi! Et comment traduire le fait d’avoir divulgué prématurément un élément clé? D’avoir, pardonnez l’anglicisme, «spoilé»? Un verbe existe! Il s’agit du mot-valise québécois «divulgâcher».

Le Figaro vous propose de (re)découvrir ces mots à faire renaître des plus vieux dictionnaires, grâce à l’éclairant ouvrage de Jean-Christophe Tomasi, 200 drôles de mots à ressusciter pour vaincre la morosité (Le Robert).


Une personne qui ne cède jamais au rire, est-ce seulement possible? Le burlesque, l’humour noir, la raillerie, l’absurde, la parodie, l’ironie, le sarcasme... Il y en a franchement pour tous les goûts! Et pourtant, nous connaissons tous une personne trop morose pour se laisser aller à un simple sourire. Trop rabat-joie pour se laisser emporter par une blague. Il existe un mot pour qualifier un tel atrabilaire. Un terme qui apparaît dans l’œuvre de François Rabelais: «agélaste». Comprenez: un individu «réfractaire à l’humour». Milan Kundera précise que l’écrivain du XVIe siècle utilise ce mot «pour nommer ceux qui n’ont aucun sens de l’humour et qui avaient été si atroces contre lui qu’il avait failli cesser d’écrire.» Dans la mythologie grecque, l’«agélaste» est une pierre dans l’Attique «sur laquelle se reposa la déesse Cérès, fatiguée de chercher sa fille». Le mot est construit sur le «-a» privatif et le grec gelosqui signifie «rire».

Personne ne peut cependant reprocher à quelqu’un de ne pas rire à une «carabinade». C’est-à-dire une «plaisanterie de mauvais goût». Quel mot efficace, n’est-ce pas? Plus court, plus charmant à l’oreille et même un peu cocasse. Son origine est incertaine. Mais nous savons que le terme apparaît au XVIe siècle «pour désigner un soldat de cavalerie légère» dont la spécialité était, tout logiquement, de tirer à la carabine. Ainsi naît l’expression «tirer son coup en carabin» signifiant «jeter un mot dans le débat, sans insister». Par extension, le «carabin» a fini par désigner une personne qui agit sans esprit de suite. Une explication qui nous vient du lexicographe Pierre Guiraud.

Ce qui vous fera sans aucun doute sourire, c’est le mot «glabelle» qui définit la «région, légèrement proéminente, comprise entre les deux sourcils». «La glabelle est a priori sans poils, comme le suggère l’étymologie»: du latin glabellus, diminutif de glaber, «espace sans poils». À ne pas confondre avec la «taroupe» qui désigne «cette touffe de poils qui pousse sur la glabelle». Le terme vient de l’ancien français talope, «buisson, bosquet» et qui est aussi le nom au Mans, «du chanvre grossier que l’on filait pour pouvoir le tisser ensuite».


Connaissez-vous la pratique, déplorable, du «resto-basket», soit le fait de filer après avoir bu un thé ou englouti un plat dans une brasserie, sans payer? Cela a un nom spécifique: la «grivèlerie», une «petite escroquerie qui consiste à consommer sans payer dans un café, un restaurant, un hôtel». Ce terme viendrait de grive, issu de l’ancien français griu, «grec»: cet oiseau est «connu pour son avidité à piller les vignes, d’où la locution saoul comme une grive, qui remplaça étourdi comme une grive.» Une autre hypothèse sur l’origine de ce mot nous vient à nouveau de Pierre Guiraud qui remarque que «grive désigne d’abord un ‘‘crible’’, qu’on retrouve dans le catalan griva.» Ainsi, «griveler» serait synonyme de «cribler» qui veut dire «prendre la meilleure partie d’un négoce ou d’une ferme».

Plus «léger» désormais: le terme «pygocole» qui désigne «un individu particulièrement attiré par les fesses». On peut aussi parler de «pygophile». Le mot est formé de pugê, «fesse», et cole, «qui vénère». Comme le rappelle Jean-Christophe Tomasi, «l’intérêt pour cette partie du corps se manifeste déjà dans les statuettes du paléolithique qui mettent en évidence les courbes arrondies de divinités féminines». Les déesses callipyges, notamment, c’est-à-dire «aux belles fesses».
Bonus:
Un «rosebud» est un «souvenir rattaché à la magie perdue de l’enfance». La «vénusté» est une «grâce, beauté, charme digne de Vénus».


http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/cinq-mots-a-ressusciter-de-toute-urgence-20190414
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Message n° 2

CINQ mots à ressusciter... EmptyRe: CINQ mots à ressusciter...

Message par Invité...Jeu 27 Juin 2019 - 20:31


Je ne trouve pas plaisant le terme "amourité"  j'ai besoin d'une musique des mots..ce lui-ci est lourd..
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