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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 11:22


Le paradoxe français – Simon Epstein – Albin Michel 2008 (624 pages)
Le paradoxe français de Simon Epstein, historien français qui réside à Jérusalem, bouscule nombre d’idées reçues et de clichés sur les années 1920,1930 et 1940, qui pèsent fortement sur les grands débats de société contemporains. L’auteur s’appuie sur des centaines de parcours individuels qu’il analyse sans parti pris tout en dénonçant les manipulations de l’histoire officielle depuis 1945.
Il montre, au rebours de croyances largement répandues, comment une partie de la gauche antiraciste des années 1920 et 1930, mobilisée autour de la LICA[1],  s’est massivement ralliée au pacifisme en 1938, avant de rejoindre le régime de Vichy ou les mouvements ultra collaborationnistes. A l’inverse, il souligne que la droite républicaine mais aussi  les partis « nationaux » – Camelots du roi ou Jeunesse patriotes – ont joué un rôle décisif  dans l’essor de la Résistance française à ses débuts.
I/ Exemples de personnalités du régime de Vichy venues de la gauche antiraciste
René Belin, numéro 2 de la CGT déclare à la revue anti-raciste « Droit de vivre » en juin 1939: « La classe ouvrière est profondément anti-raciste. Je suis entièrement d’accord avec l’action de la LICA ». Cela ne l’empêche pas de devenir ministre de la production industrielle et du travail du maréchal Pétain et de figurer parmi les signataires du statut des Juifs du 8 octobre 1940.
Gaston Bergery, membre du parti radical, écrit en 1936 « Le racisme et l’antisémitisme sont contraires à l’idée de Nation… C’est la diversion, le recherche du bouc émissaire, et c’est là une opération abominable ». Cependant, il vote les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940, devient un militant actif de la Révolution nationale et de la collaboration, avant d’être nommé ambassadeur du maréchal à Moscou puis à Ankara.
Georges Bonnet, député radical-socialiste, ministre des affaires étrangères en 1938 et 1939, président d’honneur du « Deuxième congrès international du rassemblement mondial contre le racisme » déclare en 1938 « La France doit donner l’hospitalité à tous ceux dont la vie est menacée ». Pourtant, lui aussi devient un notable de Vichy et approuve la rencontre de Montoire entre Pétain et Hitler dont il salue le « caractère historique » car « marquant le début d’une organisation nouvelle de l’Europe dans laquelle la France et l’Allemagne, chacune avec son génie, doivent tenir une place… »
Gratien Candace, député de gauche de la Guadeloupe proclame en janvier 1939 que « le racisme est la plus grande honte politique et sociale du XX ème siècle ». Lui aussi vote les pleins pouvoir au régime du maréchal Pétain et entre dans le « Conseil national » de Vichy. Charles Pivert, militant à la SFIO déclare lors d’un congrès de la LICA que « le fascisme comme le racisme, est un état de régression sociale ». Pourtant, il adhère sons l’occupation à une organisation collaborationniste « France-Europe » et écrit dans la revue « Germinal ». Eugène Frot, député socialiste, plusieurs fois ministre, est membre d’honneur « du centre de liaison des comités pour le statut des immigrés » (lié à la LICA). Il vote pour Pétain en juillet 1940, intègre le Conseil national de Vichy et « l’amicale lavaliste ».
II/ Intellectuels, écrivains, journalistes
L’auteur cite divers intellectuels et écrivains, connus pour leur engagement  humaniste et antiraciste, dans les années 1920-1930 qui se sont ralliés au régime de Vichy, par pacifisme, et ont soutenu, à des degré divers, le principe de collaboration : Georges Blondel, René Laforgue, Marcelle Capy, Jean Cocteau, Jean Giono, Maurice Rostand, Marcel Aymé,  Pierre Benoit, Jacques de Lacretelle, Marcel Jouhandeau, André Thérive.
Les journalistes sont nombreux à avoir ainsi basculé de la défense des bons sentiments humanitaires et anti-racistes à un soutien inconditionnel du régime du maréchal Pétain : Emile Roche et Pierre Dominique (« La République »), Robert de Beauplan, Stéphane Lauzanne (rédacteur en chef du Matin), Léon Bailby (Le Jour), Alain Laubreaux (l’Oeuvre,  journal de gauche avant l’occupation). Certains vont même prendre des positions pro-allemandes : Pierre-Antoine Cousteau (rédacteur en chef de Paris-Soir) ; Jean Luchaire (patron des Nouveaux Temps), homme de gauche dans les années 1920 et 1930, devenu hitlérien après l’occupation.
 
III/ Personnalités de l’ultra-collaboration
Deux sont particulièrement célèbres :
Marcel Déat, député SFIO, crée l’Union socialiste républicaine en 1935 et soutien le Front populaire, membre du comité de vigilance antifasciste, chantre de l’antiracisme dans les années 1920 et 1930 : « Il n’y a pas de pays qui soit plus réfractaire que la France à la notion de race, elle qui est l’admirable résultante historique de mélanges constants et de métissages indéfinis »… Les bons sentiments de Marcel Déat le conduisent au pacifisme (« Mourir pour Dantzig, non !), puis le transforment en partisan fanatique de la collaboration avec le Reich hitlérien.
Jacques Doriot dirige les Jeunesses communistes à partir de 1923, maire de Saint Denis en 1931, haut responsable du PCF, il crée sont parti populaire français en 1936. Dans les années 1920, il est l’avocat passionné de l’antimilitarisme et de l’anticolonialisme. Contrairement au reste du Parti communiste, il est proche de la LICA, condamne avec véhémence le racisme et l’antisémitisme. A partir de 1940, il prône l’intégration de la France dans l’Europe nationale socialiste, crée la légion française des volontaires qui combat en Russie aux côtés de la Wehrmacht.
L’auteur ne se limite pas à ces deux noms et présente le parcours de nombreuses personnalités, plusieurs centaines, venues de la gauche,  dans les années 1920-1930  le plus souvent socialistes ou communistes, qui ont ainsi basculé du culte des bons sentiments humanistes à l’engagement ultra-collaborationniste, par exemple  : Marc Augier (mouvement des auberges de jeunesse), Jean-Marie Marcel Capron (maire d’Alforville, PC), Jean-Marie Clamamus (maire de Bobigny, PC), Paul Perrin (député SFIO de la Seine), André Grisoni (radical-socialiste, maire de Courbevoie), Maurice Levillain (président du conseil général de la Seine – SFIO), Barthélémy Montagnon, Paul Rives (SFIO), René Château (député radical-socialiste, membre de la ligue des droits de l’homme), Claude Jamet (proche des communistes et des socialistes), Camille Planche (SFIO), Léon Emery (ligue des droits de l’homme, comité de vigilance anti-fasciste), George Dumoulin (CGT, SFIO), Maurice Ivan Sicard (venu de l’extrême gauche anti-fasciste), Pierre Thurotte (SFIO), Pierre Bonardi (LICA), Adrien Marquet (SFIO, maire de Bordeaux), etc.
IV/ Les origines nationalistes d’une partie de la Résistance
L’auteur pourfend la vision classique de la Résistance (supposée surtout de gauche) et démontre qu’elle trouve en grande partie ses origines dans la droite française, la droite républicaine mais aussi dans les mouvements nationalistes comme les Camelots du Roi, les Jeunesses Patriotes, dont de nombreux militants ont refusé de suivre Maurras lorsque celui-ci a approuvé l’accord de Munich, l’armistice et la Collaboration. Parmi ces initiateurs de la Résistance française se trouvent notamment D’Estienne d’Orves, Rémy, Pierre Fourcaud, Maurice Duclos, André Dewavrin, Loustanau-Lacau, Marie-Madeleine Fourcade, Colonel Groussard, Pierre Nord, le Colonel arnould, Henri Frenay, Pierre de Benouville,  Charles Vallin, les frères François et Henri d’Astier de la Vigerie, etc.
*                                              *                                              *
Ce livre de Simon Epstein renverse un pilier idéologique de la pensée dominante depuis 1945 . Il montre l’ambivalence de certains sentiments humanitaires affichés et souligne à quel point les professions de foi humanistes et la bonne conscience anti-racistes ne conduisent pas forcément au choix du courage et de la générosité. Voilà pourquoi cet ouvrage audacieux, dérangeant, a été reçu dans le silence et l’indifférence.
Maxime TANDONNET


[1] Ligue internationale contre l’antisémitisme, ancêtre de la LICRA




peut-être avez-vous lu le livre de Simon Epstein?

sinon en ce qui concerne les communistes pendant la guerre , je ne sais si les sections locales avaient un pouvoir de décision indépendant du parti, peut-être le savez-vous?
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Message n° 2

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:05


Ceux qui ont rejoint le régime de vichy, n'étaient guidés que par leur intérêt personnel.  En ralliant vichy, ils abandonnaient leur passé, ils n'étaient plus rien sauf des collabos. Il en est même qui ont revêtu l'habit nazi ....

.
On en retrouve, des identiques aux diverses périodes de notre histoire.  .
.
 On trouve des personnalités comme Jean-Pierre Soisson ou Michel Durafour, étiquetés UDF, dans les gouvernements de Michel Rocard ou Edith Cresson. 
.
Nicolas Sarkozy a bien fait venir des personnalités issues de la gauche ,notamment les anciens socialistes Bernard Kouchner ou encore Eric Besson.
.
Quand à hollande, ils avaient l'appellation socialiste, mais étaient des libéraux.
.
Macron a rallié des socialistes et des LR dans son gouvernements.
.
Tous ces gens, de pétain  nos jours, qui ont changé de camp, montre à quel point leur convictions étaient conditionnées à la gamelle que leur proposait le chef du pouvoir.
.
Ce sont des traitres.
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Message n° 3

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:39


La gamelle au temps de Vichy ? Elle est bien bonne celle là ! N'importe quoi pour tirer à couverture à toi, hein Kristo ?
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Message n° 4

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:45


""sinon en ce qui concerne les communistes pendant la guerre , je ne sais si les sections locales avaient un pouvoir de décision indépendant du parti, peut-être le savez-vous?""
.
Ce que je sais, c'est que  le PCF, n'a jamais collaboré avec les nazis, ils étaient interdits, leurs militants pourchassés par pétain et les nazis, les amenant à rejoindre le maquis et la résistance.
.
Les partis collaborationnistes :
.
Parti populaire français (ou PPF)
Rassemblement national populaire (ou RNP)
Ligue de pensée française
Parti franciste
Mouvement social révolutionnaire (ou MSR), issu de la Cagoule
Jeunes de l’Europe nouvelle 
Les jeunes du Maréchal,
Ligue française d’épuration, d’entraide sociale et de collaboration européenn
.
Organisations collaborationnistes de notables et d’élus
.
Groupe Collaboration, dirigé par Alphonse de Châteaubriant, écrivain réactionnaire.





[*]Parti ouvrier et paysan français (POPF)

[*]Comité ouvrier de secours immédiat (Cosi)
[*].

[*]Groupuscules collaborationniste
[*].


[*]Parti français national-collectiviste (PFNC)

[*]Front franc

[*]Le Feu

[*].

[*]Autres groupuscules :

[*]Parti national-socialiste français (PNSF) (environ 50 membres), Croisade française du national-socialisme (CFNS), Formations éclaires révolutionnaires (50 membres maximum), Les Hitlériens français (une douzaine de membres), Mouvement national-syndicaliste-L’Union françaiseLes Gardes du peuple révolutionnaireComité d’épuration de la race françaiseCadets de France (organise quelques camps de jeunesse de 100 à 300 membres).

[*].

[*]Collaborationnistes régionalistes


.


[*]

La presse collaborationniste, ou collaboration de plume[modifier | modifier le code]


Avant le début de la Seconde Guerre mondiale, le décret-loi du 26 juillet 1936 (décret Daladier) institue un « Commissariat général à l'Information » qui dépend directement de la Présidence du Conseil. Dirigé par le diplomate Jean Giraudoux, il est chargé de contrôler les médias et mobiliser l'opinion contre l'Allemagne nazie. Pendant la drôle de guerre, le commissariat est transformé par le décret du 1er avril 1940 en « Secrétariat d'État de l'Information et de la Propagande » du ministère de l'Information sur lequel va s'appuyer la collaboration pour faire accepter aux Français la défaite à travers trois médias : France-Actualité pour les actualités cinématographiques, Radiodiffusion nationale et la presse écrite.

.


[*]
Les principaux journaux de presse existant alors adoptent trois attitudes : soit, ils se sabordent (comme Le Canard enchaînéL'IntransigeantLe Populaire ou L'Humanité) ; soit, ils se replient en zone libre dès le 10 juin 1940, essentiellement sur Lyon où existent de nombreuses imprimeries (comme Le JournalParis-Soir ou le Figaro); soit, ils décident de reparaître en zone Nord (comme Je suis partout ou Le Matin).

.


[*]
La majorité des titres de la presse collaborationniste en zone occupée sont subventionnés ou détenus en sous-main par l'ambassade d'Allemagne d'Otto Abetz, qui a créé à cet effet les Éditions Le Pont. La presse parisienne, avec le Petit Parisien et sa radio Le Poste Parisien propriété de Pierre Dupuy, est dominée par la personnalité du patron de presse Jean Luchaire. L'ambassade d'Allemagne exerce principalement la propagande et la Propaganda Staffel se spécialise dans la censure, notamment grâce à ses bureaux en province. À part les ultra-collaborationnistes, les journalistes agissent plus par opportunisme, appât du gain (alors que les salaires en France sont bloqués, leurs appointements sont doublés par l'entremise de la Propaganda Staffel) ou lâcheté que par idéologie.

.


[*]
La presse maréchaliste en zone libre soutient majoritairement la politique collaborationniste et antisémite de Pétain en pratiquant l'autocensure, car, elle est contrôlée par le « Secrétariat d'État de l'Information et de la Propagande » du ministère de l'Information (dirigé par Paul Marion, puis Philippe Henriot).

.


[*]
Peu à peu, face à la propagande manifeste, les Français se détournent des journaux politiques de collaboration qui continuent à annoncer des tirages phénoménaux alors qu'ils réalisent de 30 à 50 % de bouillons. Ils privilégient alors la presse spécialisée (sport, presse féminine) et la presse clandestine (comme Franc-TireurCombat ou Libération)27.

.


[*]
Des dizaines d'écrivains ou journalistes de renom furent des collaborateurs. Les articles spécialisés permettent de connaître plus en détail la nature des engagements de différents écrivains de renom en faveur de l'occupant ou de la Révolution nationale. Albert Lejeunefut le seul éditeur à être condamné à mort et exécuté28, mais c'est principalement pour son rôle dans une affaire de presse29. Côté écrivains et journalistes, cela a aussi été le cas de Robert Brasillach, de Paul Chack ou de Paul Ferdonnet29.
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Message n° 5

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:48


La presse collaborationniste, ou collaboration de plume.
.

Des dizaines d'écrivains ou journalistes de renom furent des collaborateurs. Les articles spécialisés permettent de connaître plus en détail la nature des engagements de différents écrivains de renom en faveur de l'occupant ou de la Révolution nationale. Albert Lejeunefut le seul éditeur à être condamné à mort et exécuté28, mais c'est principalement pour son rôle dans une affaire de presse29. Côté écrivains et journalistes, cela a aussi été le cas de Robert Brasillach, de Paul Chack ou de Paul Ferdonnet29.

.



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Message n° 6

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:51


L'engagement militaire aux côtés des Allemands


  • La LVF

La Légion des volontaires français contre le bolchévisme fut une initiative privée des chefs des partis collaborationnistes parisiens en juillet 1941 et non pas une création du régime de Vichy. Mais, le maréchal Pétain l'a encouragée publiquement à sa création (par exemple en novembre 1941), avant d'adopter une attitude plus prudente par la suite. La LVF fut reconnue d'utilité publique et Pétain déclara que ses soldats détenaient « une part de notre honneur militaire ». Ceux-ci prêtaient serment de fidélité personnelle à Adolf Hitler.
.

  • La Waffen-SS française

Articles détaillés : Brigade Frankreich et Division Charlemagne.
La constitution d'une Waffen-SS française (unité militaire de la SS) fut autorisée par le régime de Vichy en juillet 1943.
.

  • La phalange africaine

En réaction du débarquement allié en Afrique du Nord (opération Torch), le gouvernement français veut envoyer une force militaire en Tunisie. Les amiraux Derrien et Esteva restent fidèles au maréchal qui a demandé aux forces militaires d'Afrique du Nord de résister contre les Alliés..
.

Collaboration des Juifs

En 1980 est paru le livre Des juifs dans la collaboration31, œuvre de Maurice Rajsfus, journaliste juif, devenu historien et militant, ayant survécu à la rafle du Vélodrome d'Hiver en 1942, quand il était adolescent.
Ce livre traite de la participation de certains Juifs dans la collaboration et en particulier du rôle de l'Union générale des israélites de France.
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Message n° 7

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:53


Autres personnalités ayant joué un rôle important dans la collaboration
.

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Message n° 8

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Message par Mig...Mar 5 Juin 2018 - 17:55


Pourquoi remonter si loin ...on ne peut pas le voir aujourd'hui ? rien que sur les forums ..par exemple se dire de gauche et macronistes ..vous pensez vraiment qu'ils sont de gauche  ?  roule
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Cuando sali de mi tierra.. volvi la cara llorando..porque lo que mas queria..atras me lo iba dejando  drapeauespa

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Message n° 9

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:57


LES TRAITRES DU MOUVEMENT SYNDICAL (ndlr)  La collaboration syndicale


L'ambassade allemande cherchera ainsi à favoriser la collaboration des syndicats, ce qui se traduira par la mise en place de rapports privilégiés avec Pierre Vigne, ancien secrétaire des Fédérations française et internationale des mineurs, Georges Dumoulin, secrétaire de la Fédération des mineurs du Nord, Marcel Roy, secrétaire de la Fédération des métaux, Roger Paul, secrétaire général de la Fédération des travailleurs du textile, Albert Perrot, président de l'Union des syndicats parisiens ; depuis décembre 1940, une coopération suivie existe avec les syndicalistes réunies autour de l'hebdomadaire L'Atelier que dirigent l'ancien député socialiste Gabriel Lafaye ; en accord avec l'ambassade, il est décidé d'autoriser les syndicats à réactiver leurs sections et à publier leur bulletins d'information. Le 17 avril 1941 sera créé le Centre syndicaliste de propagande que dirigent Gabriel Lafaye, René Mesnard, Pierre Vigne et les anciens secrétaires adjoints de la CGT, Aimé Rey et Georges Dumoulin, qui assure la liaison avec le RNP. Parmi beaucoup d'autres groupements, l'ambassade travaille avec la Fédération française des travailleurs de l'agriculture d'André Parsal, député communiste rallié à la collaboration et membre du Parti ouvrier et paysan français32. Ce collaborationnisme syndical est théorisé notamment par Hubert Lagardellepenseur du syndicalisme révolutionnaire et figure historique du mouvement ouvrier qui fut séduit par le fascisme après avoir été l'ami de Mussolini à l'époque où celui-ci était au parti socialiste italien. Ayant collaboré à la revue Plans et a été le cofondateur de la revue Prélude, Lagardelle participa à l’Institut d’études corporatives et sociales et au Centre français de synthèse et devient ministre du Travail du régime de Vichy dans le gouvernement Pierre Laval (avril 1942 – novembre 1943). En 1943, il est contraint à la démission du gouvernement et devient rédacteur en chef du journal collaborationniste de gauche La France socialiste.
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Message n° 10

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Message par Invité...Mar 5 Juin 2018 - 17:59


Mig a écrit:Pourquoi remonter si loin ...on ne peut pas le voir aujourd'hui ? rien que sur les forums ..par exemple se dire de gauche et macronistes ..vous pensez vraiment qu'ils sont de gauche  ?  roule





Je suis bien d'accord, mais quand on parle de collaboration, faut tout dire, pas seulement que des traitres du pcf aient rejoint pétain, ne fait pas que le pcf ait collaboré avec les nazis,  les collabos étaient partout, et vraiment partout.
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Message n° 11

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