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La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. »

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La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. » EmptyLa politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. »

Message par Invité...Sam 17 Déc 2016 - 19:21


Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. »
Publié  par ficanas

Cette petite phrase, oh combien d’actualité, est pourtant due à un homme politique. Elle est du petit père Queuille, en réalité Henri Queuille, plusieurs fois président du conseil (même pendant deux jours en 1950) et également ministre des finances et de l’intérieur sous la 3eme république. Il fut même ministre et secrétaire d’Etat plus de trente fois ! Un véritable professionnel de la machine politique, et sa fameuse petite phrase est incontestablement le fruit d’une expérience professionnelle riche.
Ce n’est pas la seule d’ailleurs. Henri Queuille dira également : « La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. » Visiblement les candidats à l’élection présidentielle font usage de ses maximes. Et si ce n’est eux, c’est bien leurs spin-doctors ou leurs nègres qui les utilisent.Ce n’est pas nouveau : ni François Mitterrand (au demeurant le neveu politique du petit père Queuille), ni Jacques Chirac ne se sont privés de promesses politiques non tenues. Mais le volume de ces promesses a pris une autre dimension en 2007. En effet, l’objectif est de faire le buzz tous les jours. Quotidiennement il faut apparaître à la télévision, être interviewé par les radios et nourrir les éditorialistes de la presse. Le candidat a un programme élaboré par son équipe, et peut-être même des convictions personnelles, mais les propositions de ce programme ne sont pas suffisamment nombreuses pour tenir tout au long de la campagne. Trois mois de campagne électorale, c’est une centaine de propositions à annoncer.
Tout d’abord la proposition doit être dans l’esprit profond de l’électorat potentiel, voire même dans son inconscient. Une fois la proposition élaborée dans la tête de l’équipe, on mesure quel peut-être son impact et le danger qu’elle peut provoquer de la part des interviewers. Une question mal à propos ou bien la réminiscence du sujet déjà abordé quelques années auparavant et l’idée devient une catastrophe.
Mais le danger c’est surtout la surenchère des autres candidats sur le même sujet. Il faut donc prévoir la suite. François Hollande annonce une augmentation de la pression fiscale sur les hauts revenus. Nicolas Sarkozy surenchérit alors en proposant d’imposer les gros revenus des français vivants à l’étranger. Pourtant la même idée avait été refusée par son propre gouvernement alors qu’elle avait été proposée par le président de la commission des finances de l’assemblée nationale, il y a un an ; mais le président était socialiste (Bernard Accoyer).
À Nice, nous avons eu la même situation lors de la dernière campagne municipale. Le quotidien local, Nice-Matin, qui était en campagne pour Christian Estrosi contre Jacques Peyrat, annonçait chaque matin une nouvelle proposition de son candidat. Ont-elles été réalisées depuis ? Certaines, oui, mais peu importe. Le but n’est pas de les effectuer mais de gagner les élections.
Alors les promesses ne sont vraiment crédibles que par ceux qui les écoutent : les électeurs. Alors laissons passer la comédie électorale, car de toute façon, comme le disait André Maurois « Il est injuste et absurde de rendre les êtres comptables de leurs promesses ».
Christian Gallo – © Le Ficanas ®
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