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Le vainqueur de la guerre
Re: Le vainqueur de la guerre
par Invité...Lun 18 Avr 2022 - 12:24
Bfmtv comme mon voisin ! des chaines de merde !Alpha a écrit:Oui mais, tu nous abreuves d'infos sur la guerre en Ukraine, quelle nécessité???
Il y a déjà les chaines d'infos en continu pour cela!!!
Invité- Invité
Re: Le vainqueur de la guerre
par Mig...Lun 18 Avr 2022 - 12:54
Je sais bien que je SUIS un amour ...mais quand même c'est mieux avec AITNadja 23 a écrit:Des infos simplement ! tu veux que Mig est un forum d'amour ?
Mig peut tu supprimer toute les rubriques et ne créer que des rubriques de rencontres amicales ou plus si affinités ! je crois que Perle aussi serait ravie !
Mig
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Cuando sali de mi tierra.. volvi la cara llorando..porque lo que mas queria..atras me lo iba dejando 
Re: Le vainqueur de la guerre
par Invité...Mer 20 Avr 2022 - 10:12
Nadja 23 a écrit:Des infos simplement ! tu veux que Mig est un forum d'amour ?
Mig peut tu supprimer toute les rubriques et ne créer que des rubriques de rencontres amicales ou plus si affinités ! je crois que Perle aussi serait ravie !
moi je n'ai que pour Amour ma Chouchou ,
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Re: Le vainqueur de la guerre
par Invité...Sam 14 Mai 2022 - 10:34
De l'importance des forces morales
Ce sont d’abord les forces morales qui expliquent la remarquable résistance ukrainienne. Je ne pense pas uniquement aux combattants, dont le courage et la volonté ne sont plus à démontrer. Je pense également à la population, à la société ukrainienne dans son ensemble et à ses dirigeants. Unis dans le soutien à ceux qui combattent en leur nom, tous font preuve d’une résilience et d’une cohésion admirables », avait ainsi écrit le CEMA dans son ordre du jour n°13.
Et d’ajouter : « Les forces morales doivent être pour nous une préoccupation de tous les instants. Parce qu’elles ne surgissent pas du néant au moment du combat, elles doivent être forgées et entretenues en permanence. Faute d’avoir anticipé cette obligation, nous serions promis à la défaite. »
Ce sont d’abord les forces morales qui expliquent la remarquable résistance ukrainienne. Je ne pense pas uniquement aux combattants, dont le courage et la volonté ne sont plus à démontrer. Je pense également à la population, à la société ukrainienne dans son ensemble et à ses dirigeants. Unis dans le soutien à ceux qui combattent en leur nom, tous font preuve d’une résilience et d’une cohésion admirables », avait ainsi écrit le CEMA dans son ordre du jour n°13.
Et d’ajouter : « Les forces morales doivent être pour nous une préoccupation de tous les instants. Parce qu’elles ne surgissent pas du néant au moment du combat, elles doivent être forgées et entretenues en permanence. Faute d’avoir anticipé cette obligation, nous serions promis à la défaite. »
- Invité
- Invité
Re: Le vainqueur de la guerre
par Invité...Sam 14 Mai 2022 - 10:51
La réunion à la base aérienne des États-Unis à Ramstein, en Allemagne, ressemblait à une cérémonie de ruban avec des éloges décernés aux plus diligents. L’Allemagne est un grand ami qui fait tout ce qu’elle peut pour soutenir l’Ukraine, a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin. Ce n’était pas seulement grâce pour la proposition des Allemands d’envoyer des chars en Ukraine, mais aussi la façon polie de dire: « Enfin, vous avez compris! » Ces éloges ont fait suite à des semaines de critiques à Washington, dans les capitales de l’OTAN et à Kiev sur la perception de tergiversations allemandes sur l’opportunité de fournir des systèmes d’armes lourdes à l’Ukraine pour se défendre.
Les États-Unis chorégraphient les politiques anti-russes dans cette guerre. Il donne le ton dans les livraisons d’armes, il a invité ses alliés à se réunir en Allemagne pour une réunion spéciale du Groupe consultatif défensif de l’Ukraine, et il fournit la dissuasion nécessaire contre la puissance nucléaire russe avec son propre arsenal d’armes nucléaires. Plus important encore, les États-Unis ont formulé l’objectif de l’Occident dans la guerre : « Nous voulons voir la Russie affaiblie au point qu’elle ne peut pas faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine », a déclaré Austin.
DER SPIEGEL 18/2022
L’article que vous lisez est paru à l’origine en allemand dans le numéro 18/2022 (30 avril 2022) de DER SPIEGEL.
SPIEGEL International
L’Amérique a un plan, et elle a un objectif. En Europe, en revanche, la principale préoccupation que vous entendez est que nous pourrions en quelque sorte être entraînés dans cette guerre. Et au lieu de nouvelles idées, vous avez simplement l’assurance que l’Europe ne fera pas cavalier seul. L’Europe n’a ni plan ni objectif, et le chancelier allemand Olaf Scholz ne semble prendre des mesures que lorsqu’il y est contraint.
Imaginez si le président américain s’appelait encore Donald Trump. Il aurait probablement quitté l’OTAN il y a longtemps et laissé à d’autres le soin de répondre à l’agression de Poutine. Un remaniement en Europe lui aurait très bien convenu. Poutine aurait célébré un succès après l’autre parce que l’Europe n’aurait pas été en mesure d’agir aussi résolument que les États-Unis le sont actuellement.
Il n’y a aucun moyen de prédire combien de temps les États-Unis continueront d’être prêts à jouer le rôle de sauveur mondial. Les prochaines élections présidentielles auront lieu en 2024. D’ici là, au plus tard, l’Europe devra avoir commencé à construire un régime de défense et de dissuasion fort contre la prochaine agression potentielle de Vladimir Poutine, qui pourrait rester au pouvoir pendant très longtemps.
Le timing de cette étape est favorable : Emmanuel Macron vient de remporter une réélection difficile en France, et il peut désormais se consacrer à un projet très proche et cher à son cœur : l’Europe. Scholz a donné le bon ton avec son récent discours sur le « moment décisif » dans lequel il a annoncé de nouvelles dépenses importantes pour les forces armées allemandes, mais il devra maintenant donner suite à ces paroles par des actions. Et il devra faire face à des vérités dures, comme le fait que l’Allemagne n’a pas fait un très bon travail pour remplir ses obligations envers l’OTAN ou s’assurer qu’elle est capable de se défendre.
La diplomatie et la ténacité ne s’excluent pas mutuellement; ils se fécondent mutuellement.
La France et l’Allemagne étaient autrefois le moteur collectif de l’Europe, et Macron et Scholz devraient devenir les moteurs d’un moment décisif en Europe avec les États membres d’Europe de l’Est, qui ont été criminellement ignorés jusqu’à présent – il suffit de penser, par exemple, au gazoduc Nord Stream 2, qui aurait contourné les voisins orientaux de l’Allemagne pour livrer du gaz directement de russie. Un premier symbole d’une rupture avec le passé en Europe devrait être un voyage conjoint de Macron et Scholz à Kiev.
Cette guerre a enterré de vieilles certitudes et en a créé de nouvelles. Ceux qui cherchent à combattre un agresseur impérial comme Poutine ne peuvent pas compter sur la désescalade, car cela ne fera que conduire à encore plus d’agression. Au lieu de cela, seule une dissuasion crédible peut fonctionner. En outre, la diplomatie et la ténacité ne s’excluent pas mutuellement; ils se fécondent mutuellement. Les fauteurs de guerre comme Poutine n’acceptent les offres de paix que sous une pression extrêmement intense.
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Les États-Unis chorégraphient les politiques anti-russes dans cette guerre. Il donne le ton dans les livraisons d’armes, il a invité ses alliés à se réunir en Allemagne pour une réunion spéciale du Groupe consultatif défensif de l’Ukraine, et il fournit la dissuasion nécessaire contre la puissance nucléaire russe avec son propre arsenal d’armes nucléaires. Plus important encore, les États-Unis ont formulé l’objectif de l’Occident dans la guerre : « Nous voulons voir la Russie affaiblie au point qu’elle ne peut pas faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine », a déclaré Austin.
DER SPIEGEL 18/2022
L’article que vous lisez est paru à l’origine en allemand dans le numéro 18/2022 (30 avril 2022) de DER SPIEGEL.
SPIEGEL International
L’Amérique a un plan, et elle a un objectif. En Europe, en revanche, la principale préoccupation que vous entendez est que nous pourrions en quelque sorte être entraînés dans cette guerre. Et au lieu de nouvelles idées, vous avez simplement l’assurance que l’Europe ne fera pas cavalier seul. L’Europe n’a ni plan ni objectif, et le chancelier allemand Olaf Scholz ne semble prendre des mesures que lorsqu’il y est contraint.
Imaginez si le président américain s’appelait encore Donald Trump. Il aurait probablement quitté l’OTAN il y a longtemps et laissé à d’autres le soin de répondre à l’agression de Poutine. Un remaniement en Europe lui aurait très bien convenu. Poutine aurait célébré un succès après l’autre parce que l’Europe n’aurait pas été en mesure d’agir aussi résolument que les États-Unis le sont actuellement.
Il n’y a aucun moyen de prédire combien de temps les États-Unis continueront d’être prêts à jouer le rôle de sauveur mondial. Les prochaines élections présidentielles auront lieu en 2024. D’ici là, au plus tard, l’Europe devra avoir commencé à construire un régime de défense et de dissuasion fort contre la prochaine agression potentielle de Vladimir Poutine, qui pourrait rester au pouvoir pendant très longtemps.
Le timing de cette étape est favorable : Emmanuel Macron vient de remporter une réélection difficile en France, et il peut désormais se consacrer à un projet très proche et cher à son cœur : l’Europe. Scholz a donné le bon ton avec son récent discours sur le « moment décisif » dans lequel il a annoncé de nouvelles dépenses importantes pour les forces armées allemandes, mais il devra maintenant donner suite à ces paroles par des actions. Et il devra faire face à des vérités dures, comme le fait que l’Allemagne n’a pas fait un très bon travail pour remplir ses obligations envers l’OTAN ou s’assurer qu’elle est capable de se défendre.
La diplomatie et la ténacité ne s’excluent pas mutuellement; ils se fécondent mutuellement.
La France et l’Allemagne étaient autrefois le moteur collectif de l’Europe, et Macron et Scholz devraient devenir les moteurs d’un moment décisif en Europe avec les États membres d’Europe de l’Est, qui ont été criminellement ignorés jusqu’à présent – il suffit de penser, par exemple, au gazoduc Nord Stream 2, qui aurait contourné les voisins orientaux de l’Allemagne pour livrer du gaz directement de russie. Un premier symbole d’une rupture avec le passé en Europe devrait être un voyage conjoint de Macron et Scholz à Kiev.
Le retour des règles de la guerre froide
Cette guerre a enterré de vieilles certitudes et en a créé de nouvelles. Ceux qui cherchent à combattre un agresseur impérial comme Poutine ne peuvent pas compter sur la désescalade, car cela ne fera que conduire à encore plus d’agression. Au lieu de cela, seule une dissuasion crédible peut fonctionner. En outre, la diplomatie et la ténacité ne s’excluent pas mutuellement; ils se fécondent mutuellement. Les fauteurs de guerre comme Poutine n’acceptent les offres de paix que sous une pression extrêmement intense.
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Re: Le vainqueur de la guerre
par Invité...Lun 23 Mai 2022 - 15:49
La Russie se frotte les mains: sa production de pétrole repart à la hausse… et son or noir revient déjà en Europe
Dans les semaines qui ont suivi le début de la guerre en Europe, nombre d’acheteurs européens ont décidé de se passer du pétrole russe, faisant chuter la production locale. Quelques mois plus tard, la situation est déjà en train de s’inverser.
En avril, face aux sanctions économiques et à un manque de clients, la Russie a été contrainte produire un million de barils de pétrole en moins chaque jour. Mais visiblement, ça n’a été qu’un mauvais moment à passer.
D’après Alexander Novak, vice-président russe et plus haut responsable du Kremlin en matière d’énergie, la production est déjà repartie à la hausse ce mois-ci. En mai, ce sont 200.000 à 300.000 barils supplémentaires qui sont produits chaque jour. « Nous nous attendons à une nouvelle reprise en juin », a-t-il ajouté, cité par BNN Bloomberg.
Des barils envoyés ailleurs puis réexpédiés en Europe
Si la Russie semble déjà parvenir à redresser la barre, c’est principalement grâce à ses clients asiatiques. Ils n’hésitent pas à augmenter leurs commandes, profitant des tarifs réduits de l’or noir russe. Mais ils ne sont pas les seuls.
D’après Novak, la Russie arrive toujours à écouler son or noir auprès des acheteurs européens: celui-ci est d’abord envoyé vers d’autres marchés avant d’être réexpédié sur le Vieux Continent. Le vice-président n’a pas détaillé comment cela se déroulait, mais plusieurs médias ont déjà expliqué différentes techniques utilisées pour passer outre les auto-sanctions.
Il y a notamment le fait de mélanger 49,99% de pétrole russe avec 51,01% de pétrole d’une autre provenance, de sorte que le produit ne soit pas estampillé comme russe. Une pratique dont Shell a notamment été accusée d’exploiter. Le même groupe a également prévenu il y a quelques semaines qu’un embargo européen sur le pétrole russe aurait nécessairement des failles. Par exemple, si du brut russe est raffiné en Inde, il serait impossible d’en déterminer l’origine, selon le directeur général de Shell, Ben van Beurde.
Un tel embargo est sur la table depuis deux semaines, mais il ne fait pas encore l’unanimité parmi les Vingt-Sept.
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