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Dernières nouvelles d'Ukraine

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Message n° 141

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Message par Invité...Dim 30 Oct 2022 - 18:46


[size=50]Navalny, journal de prison (suite)[/size]

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par Desk Russie



5 min de lecture28 octobre 2022

RUBRIQUE



Le 18 octobre, la Cour de cassation de Russie, devant laquelle Alexeï Navalny s’était pourvu après sa condamnation, en mars, à neuf ans de prison supplémentaires, a, sans surprise, prononcé un arrêt de rejet. Deux jours plus tard, dans ses derniers messages, que nous publions, Navalny se dit visé par de nouvelles accusations, ce qu’atteste le tweet de son avocat Vadim Kobzev : « […] je confirme qu’ont été engagées contre Alexeï Navalny des poursuites pénales relatives aux infractions prévues par les articles 205.2, § 2, 280, §§ 1 et 2, 282.3, § 1 et 354.1 § 4. » De quoi reprendre le commentaire ironique d’une internaute, qui dit en substance que le code pénal russe devrait être rebaptisé « code Navalny », car il ne restera bientôt plus un seul article sous le coup duquel ne tombe pas l’existence même de l’opposant…

12 octobre


Excusez-moi, je suis le dernier à apprendre les choses. Mais dans le cas présent cela vaut la peine d’écrire même après tout le monde.
Si l’on m’avait demandé à qui remettre le prix Nobel de la paix, et même, ajouterai-je, si l’on m’avait posé cette question non pas maintenant, mais au cours de ces dernières années, j’aurais dit : « À l’organisation pour les droits de l’homme Mémorial. »
C’est une organisation de grande importance. Des personnes admirables et légendaires y ont travaillé et y travaillent encore. Eux et leurs semblables sont l’espoir de notre pays.
Je félicite et j’embrasse tout le monde à Mémorial ; je suis fier de vous.
Mes félicitations à Ales Bialiatski, à Viasna et à tout le peuple bélarusse, enfermé dans un immense quartier disciplinaire par ses autorités. La liberté viendra, le printemps viendra [Viasna signifie « printemps » en bélarusse, NDT].
Félicitations au Centre ukrainien pour les libertés civiles. Le prix de la paix a un poids et un sens particuliers pour un lauréat dont le pays est en guerre, où la « paix » n’est pas une abstraction banale mais ce pour quoi les gens se battent et meurent. Je suis certain que ce prix de la paix est le premier de ceux qui seront attribués à juste titre aux citoyens et aux organisations d’Ukraine. Que vienne la paix, que viennent les prix, que vienne une vie heureuse.

20 octobre


Serpent. Tigre. Singe. Sanglier. Cheval. Tigre. On se concentre… Encore raté.
Serpent. Tigre. Singe…
Je ne suis pas fou, je reproduis les sceaux de Naruto avec les mains. Qu’y a-t-il d’autre à faire en cellule d’isolement ? Il faut bien occuper à quelque chose ces seize heures sur les vingt-quatre que compte une journée. J’ai passé un moment debout, un moment assis et un autre à lire. J’ai décidé d’apprendre à réaliser très vite le sceau de Naruto.
À vrai dire, c’est Zakhar [le fils d’Alexeï Navalny, aujourd’hui âgé de 14 ans, NDT] qui me l’a fait découvrir.
Après mon empoisonnement et mon coma, mes mains ont tremblé pendant un bon bout de temps. Un jour, lors d’une promenade, Zakhar a déclaré après m’avoir regardé verser du thé dans un café en heurtant la théière contre la tasse : « Je vais t’aider. Tu dois prendre le contrôle de tes propres mains. Pour ça Naruto peut t’être utile. »
Ce disant, il a rapidement formé des signes complexes avec ses mains.
Ce n’était pas facile. Ma faculté de mémorisation n’était pas terrible à l’époque. J’étais bêtement incapable de me rappeler que le tigre suivait le serpent, et non l’inverse. Et joindre ainsi mes doigts était tout bonnement irréalisable.
Nous nous sommes entraînés pendant quelques semaines, sans résultat pour moi, bien que les exercices aient été utiles en soi. La motricité fine. Il faut la développer chez les enfants, les vieillards et ceux qui ont été empoisonnés au Novitchok.
Maintenant que je suis en cellule disciplinaire, je viens de me souvenir de ces exercices, et j’ai déjà appris à enchaîner les signes avec une certaine vélocité. Naruto aurait été content de moi.
Seulement je n’arrive toujours pas à faire la boule de feu à la fin Crying or Very sad
Mais je n’abandonne pas. Et donc, si vous voyez des boules de feu vertes et rouges voler dans le ciel à l’est de Moscou, cela ne veut pas forcément dire que la guerre atomique a commencé. C’est peut-être que j’ai enfin réussi à exécuter le sceau de Naruto 😉
… Serpent… tigre… singe…

Je suis un génie du monde du crime. Mis sur la touche, le professeur Moriarty fume nerveusement. Vous pensiez tous que depuis deux ans j’étais isolé en prison, mais en fait je m’adonne à des activités criminelles. Heureusement que le comité d’enquête de la Fédération de Russie a fait preuve de vigilance et que rien ne lui a échappé.
J’ai reçu une notification officielle indiquant qu’une nouvelle action pénale avait été intentée contre moi, car, pendant mon séjour en prison, j’ai :

  • incité au terrorisme en le promouvant ;
  • publiquement appelé à l’extrémisme ;
  • financé des activités extrémistes ;
  • réhabilité le nazisme.


Génial, non ? Rares sont les criminels qui ont autant sévi en liberté que moi derrière les barreaux. La seule chose qui entache mon autosatisfaction, c’est que ces succès ne sont pas seulement les miens, je les dois aussi à mes complices : Volkov, Jdanov, Tchanycheva. Je suis à la tête d’un groupe criminel, et eux exécutent mes ordres.
Par exemple, d’après ce que j’ai compris de la notification, je suis condamnable pour avoir fait la propagande du nazisme parce que Volkov a déclaré à l’antenne de « Politique populaire » [« Popouliarnaïa politika », une chaîne YouTube lancée en février dernier en Lituanie par des membres de la Fondation de lutte contre la corruption en exil, NDT] que « le colonel Stauffenberg a eu raison de tenter de tuer Hitler, il devait être tué ».
Du point de vue du comité d’enquête et de Poutine, Hitler c’est le pouvoir légitime, et abattre ce pouvoir c’est de l’extrémisme.
Tout le reste est du même acabit. Toutes les émissions de « Politique populaire » relèvent du terrorisme et de l’extrémisme que j’orchestre.
Mes avocats ont calculé que, compte tenu des peines prévues par ces articles, mes crimes sont passibles d’environ trente ans d’emprisonnement.
Qu’est-ce que je peux dire ? Abonnez-vous à « Politique populaire » 😉
Traduit du russe par Ève Sorin
© Desk Russie

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Message n° 142

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Message par Invité...Dim 30 Oct 2022 - 18:54


[size=50]Brusquement, la “mort” est entrée par la fenêtre »[/size]

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par Iryna Govoroukha
8 min de lecture17 juin 2022

RUBRIQUE



L’écrivaine ukrainienne, qui réside à Kyïv, continue de rassembler sur sa page Facebook des témoignages de l’enfer et de la survie en temps de guerre. Dans les deux publications que nous traduisons, elle sensibilise le lecteur au terrible drame subi par une grande partie de la population ukrainienne. Bouleversant.

5 juin


Depuis le premier jour de la guerre, l’aridité des chiffres me dérange. Ces chiffres de la guerre, derrière lesquels il est impossible de distinguer un visage humain. Ces chiffres qui occultent une âme, un coude pointu, un menton carré. Un ton facétieux, une habitude de faire cliqueter son stylo ou de retrousser ses manches. Nous sommes face au recensement impassible des cadavres et aux victimes non comptabilisées que sont les traumatisés à vie. À ceux qui souffrent d’un syndrome post-commotionnel. Ceux qui ont perdu la vue et l’ouïe. Ceux qui sont devenus muets. Ceux qui n’ont plus de maison, plus de cerisaie, plus de portail. Ceux qui ont désormais peur de l’orage, du bruit du camion poubelle et de la machine à laver. Ceux qui se sont mis à bégayer. Ceux qui ont subi un infarctus ou un AVC après ce qu’ils ont vécu.
Derrière chaque missile qui tombe — et à l’heure actuelle, plus de 2 500 missiles balistiques ont touché le territoire de l’Ukraine —, il y a la peur panique de dizaines de milliers d’Ukrainiens. Elle est à peu près la même pour tous : c’est comme si l’on vous extirpait les intestins du ventre avec une lenteur terrible et qu’on les enroulait autour du coude. Beaucoup souffrent de nausées et de diarrhées, ou encore d’une trémulation incontrôlable. Il s’agit d’un tremblement généralisé : de l’estomac, de la paupière, de l’index. Une crise de nerfs se déclenche, la vessie et toutes les cellules musculaires se mettent à palpiter. Ensuite survient une période de marasme, et l’on ne sait plus où finit le ciel ni dans quel sens tourne la Terre.
Les jours, les uns après les autres, amènent leur lot de bilans, et nous voyons défiler les mêmes chiffres tranchants, noirs, pairs et impairs. Derrière chacun d’eux, il y a une vie interrompue ou mutilée. Des projets qui n’ont pas vu le jour, des fêtes ou des excursions dans les Carpates qui n’auront pas lieu.
Voici par exemple une information datée du 2 juin. Un tir d’artillerie sur la localité de Marianské dans la commune de Zelenodolsk a blessé une femme et ses deux enfants. À nouveau, une mère sans âge et sans visage. Et des enfants sans aucun signe distinctif. Encore une fois, j’ai du mal à respirer. Je passe quelques appels, je saute d’un numéro de téléphone à l’autre. D’une combinaison de chiffres à une autre, jusqu’à entendre Anna…
Ils vivent à Marianské, au numéro 9 de la rue Zelena. Anna a 33 ans, son fils 14 et sa fille 10. C’est un joli village aux vastes horizons, coupé en deux par une rivière tourmentée. Une maison de la culture, une école, une grande bibliothèque et même un musée. Un peu plus haut se situe le village de Hrouchivka, l’ancien hameau d’Ivan Sirko, chef cosaque de la sitch des Zaporogues1. Plus bas, on trouve Novovorontsovka, lieu d’hivernage des Zaporogues. Et puis le Dnipro, infatigable. La plage. Le soleil de plomb.
Dernières nouvelles d'Ukraine - Page 15 Govorukha3-800-a68490329
Le village de Marianské après les bombardements. Photo : parquet régional
Ce soir-là, la famille a dîné (purée de pommes de terre, saucisses, salade) et chacun a rejoint sa chambre. Le mari est allé voir le voisin au sujet d’une tronçonneuse, et Anna a décidé de regarder les informations. Le silence régnait tout autour, seuls les martinets persistaient à faire entendre leur sifflement ondulé. Brusquement, la « mort » est entrée par la fenêtre. Avec sa tête de bouc, ses yeux sournois et ses sabots fendus. Une explosion a retenti. Leur maison s’est cabrée, puis s’est écroulée. Les voisins sont tombés à plat ventre, ont plaqué les mains sur leur crâne, et des éclats de verre affûtés comme des lames se sont mis à pleuvoir sur leur tête. Le monde familier s’est retrouvé suspendu à un fil. Quand le calme est revenu et que la poussière est retombée, tous sont restés pétrifiés. De la maison où l’on se chamaillait pour une tablette, où l’on se disait bonne nuit, où l’on discutait des chaussures d’hiver et où l’on mangeait des pommes de terre bouillies, il ne restait qu’un champ de ruines. Alors que le mari accourait, poussant un « Haaaaa » sans fin, Anna et les enfants se sont extirpés des décombres. Ils avaient survécu « contre toute mort2 ». Lorsqu’il a vu sa femme et ses enfants, l’homme est tombé à genoux et s’est mis à embrasser les jambes tremblantes, les mains, la terre. Puis ils ont pleuré longtemps à quatre voix. Les enfants s’en sont tirés avec quelques meurtrissures, Anna avec des bleus, des coupures, deux points de suture sur le crâne. La maison, le garage, la cuisine d’été n’existent plus. Tout ce qu’ils avaient est sous les décombres. Quand je lui ai demandé son numéro de carte bancaire pour le versement d’une aide financière, Anna a répondu sourdement :
— Si on déterre mon portefeuille…
Un tir d’artillerie sur la localité de Marianské a blessé une femme et ses deux enfants. Eh bien, la femme s’appelle Anna, sa fille joue toujours à la poupée, et son fils rêve d’aller en Égypte voir le monde sous-marin. Car dans le Dnipro, la plongée a ses limites. On n’y trouve qu’une vase épaisse et infranchissable…


31 mai


Il est dans la nature de chaque chose de prendre fin tôt ou tard… Une tasse de café, un rhume, la floraison des iris. Le rouleau de papier des tickets de caisse. La validité de votre carte bancaire et le carême de la Dormition. La saison froide. L’eau du puits. La chaleur. Le printemps que nous vivons…
Par exemple, nous sommes aujourd’hui le 31 mai, et qu’on le veuille ou non, que l’on se fende d’un salto ou d’une prouesse à la Olga Korbut [célèbre gymnaste soviétique née en 1955, NDLR], demain sera le premier jour de l’été au calendrier météorologique. Nous n’avons pas eu le temps d’entendre vrombir les scarabées de mai, nous n’avons pas acheté de brins de muguet tenus ensemble par un fil de nylon, nous n’avons pas écouté le sifflet du train qui nous emmène à la datcha, et voilà qu’arrive déjà la Journée de l’enfance[3]. Puis viendra la Sainte-Trinité… La fête des saints Pierre et Paul… Et ainsi de suite.
Tout livre a un incipit et un épilogue. On a beau faire durer les pages, freiner sa lecture, il arrive un moment où on lit les dernières lignes, et puis le « San Francisco de Paula, 1952 » final . Même si l’on s’est arrêté au milieu du récit, dans une barque en compagnie d’un vieux pêcheur cubain. Le jour viendra où la guerre, immanquablement, prendra fin. Nous cesserons de passer en revue les informations nuit après nuit et de tressaillir en apprenant que des combats de rue ont lieu à Severodonetsk. Que l’on vide à nouveau les chargeurs sur Mykolaïv, Kharkiv, Soumy. Que toutes les maisons ont sauté dans la localité de Pokrovské. Qu’une cage d’escalier s’est effondrée à Melitopol. Ma fille Tonia cessera de crier en pleine nuit des « J’ai peur ! » déchirants et de me supplier de l’emmener chez sa grand-mère. De me chuchoter convulsivement dans l’oreille : « Je dors mieux là-bas, et je ne me fais pas pipi dessus. » Peu à peu, les choses douloureuses le seront moins, comme cette mère âgée qui, au premier jour de la guerre, verse des gouttes de valériane pour sa fille adulte, lui demande de se calmer et de ne pas effrayer les enfants. Ou bien ce rêve… Dans lequel une femme voit un ours gigantesque qui court à travers un champ parsemé de neige, poursuivi par une nuée de doryphores. Et cette nuée semble n’avoir pas de fin ni de contours…
La guerre se conclura forcément par la paix. Par notre victoire, puisque le bien vainc toujours le mal. Unis, nous nous agenouillerons et prierons pour ceux qui sont partis. Puis nous nous relèverons, enduirons nos genoux de pommade à l’héparine, nous prendrons quelque chose contre le stress, et nous le prendrons probablement pour le restant de nos jours. Les uns repartiront dans le quartier de Saltivka, à Kharkiv, les autres dans la rue principale d’Irpin. Je continuerai à vivre à Kyïv, mais des voix se seront installées en moi pour toujours. Celle d’une petite fille de 6 ans qui est partie en Italie avec le chapeau de son père, puisqu’il sent gentiment son papa. La supplication d’une fillette de sept ans : « Est-ce que je peux avoir encore une pomme de terre au four ? », or sa mère n’en a qu’une seule. Le hurlement d’un homme qui a perdu la tête à Boutcha. Il marchait au milieu des tirs en criant : « Ça suffit ! Ça suffit ! Çaaa-suuu-fiiit ! » Les errances de Polina, blessée, obligée de se cacher dans les bois, de boire dans la gamelle d’un chien en maintenant sa mâchoire perforée par une balle. Les efforts d’une grand-mère réchauffant entre ses seins le biberon de son petit-fils nouveau-né. L’effroi d’une jeune femme courant à la maternité sous les bombardements. La musique d’une institutrice de Marioupol. Tous les soirs, elle levait le couvercle de son piano et jouait pour ses voisins. Malgré les bombardements, les fenêtres sans vitres et le thermomètre indiquant +5 °C.
Il est dans la nature de chaque chose de prendre fin. L’enfance, l’adolescence, la jeunesse. La validité de votre passeport et le pétrole. La patience et les illusions. La lecture des Psaumes. Les rêves prophétiques peuplés d’ours et de doryphores. La plus vile des guerres russes…
Traduit du russe par Nastasia Dahuron

[list="box-sizing: inherit;"][*]Centre politique démocratique des Cosaques du XVIe au XVIIIe siècle, et plus particulièrement des Cosaques zaporogues (les Cosaques de la région située en deçà des rapides du Dniepr [Dnipro], appelée alors Zaporojjia). [Toutes les notes sont de la traductrice.] ↩
[*]Citation d’un vers du célèbre poème « Attends-moi » de Konstantin Simonov composé en 1941, symbole de l’espoir pendant la Seconde Guerre mondiale. ↩
[/list]
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Message n° 143

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Message par Mig...Dim 30 Oct 2022 - 19:30


Parait qu'il y a des djihadistes d'Al-Qaida en Ukraine pour donner un coup de main contre les Russes ..vlà autre chose ..je l'ai lu dans 20minutes je crois ..enfin qu'il faut prendre avec des pincettes cette info
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Cuando sali de mi tierra.. volvi la cara llorando..porque lo que mas queria..atras me lo iba dejando  drapeauespa

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Message n° 144

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Message par Invité...Lun 31 Oct 2022 - 9:15


[url=https://www.20minutes.fr/monde/4007723-20221030-djihadistes-al-qaida-ukraine-soutenir-troupes-kiev-peu-plus-complique-ca#:~:text=La pr%C3%A9sence de djihadistes en Ukraine est attest%C3%A9e%2C,pour se venger des deux guerres de Tch%C3%A9tch%C3%A9nie.]Des djihadistes d’Al-Qaida en Ukraine pour soutenir les troupes de Kiev ? C’est un peu plus compliqué que ça (20minutes.fr)[/url]
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Message n° 145

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Message par Invité...Lun 31 Oct 2022 - 9:19


[size=33]Des djihadistes d’Al-Qaida en Ukraine pour soutenir les troupes de Kiev ? C’est un peu plus compliqué que ça[/size]

FAKE OFF Des djihadistes sont bien présents en Ukraine pour lutter contre les forces russes, mais il est peu probable qu’ils soient envoyés par Al-Qaida

Dernières nouvelles d'Ukraine - Page 15 C3107289-5859-46f7-8083-6ef9f7e20e0eRomarik Le Dourneuf



Publié le 30/10/22 à 10h12

  • [email=?utm_source=partage%20utilisateur&utm_medium=email&subject=Les%20djihadistes%20arriv%C3%A9s%20en%20Ukraine%20ne%20sont%20pas%20li%C3%A9s%20%C3%A0%20Al-Qaida&body=https%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Fmonde%2F4007723-20221030-djihadistes-al-qaida-ukraine-soutenir-troupes-kiev-peu-plus-complique-ca]Envoyer par Mail[/email]

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Des soldats ont posé avec le drapeau de la République tchéchène d'Ichkérie à Kiev le 27 août 2022. — Andrew Kravchenko/AP/SIPA












  • Depuis plusieurs jours, de nombreux internautes avancent que Kiev aurait fait appel à Al-Qaida en soutien face aux troupes de Vladimir Poutine.
  • La présence de djihadistes en Ukraine est attestée, mais il s’agit de combattants islamistes tchétchènes qui affirment vouloir se battre contre la Russie, pour se venger des deux guerres de Tchétchénie.
  • Le groupe Ajnad al-Kavkaz, présent depuis des années en Syrie, s’est déclaré « neutre » à plusieurs reprises et aurait refusé l’allégeance à Al-Qaida et à l’Etat islamique.


« Al-Qaida débarque en Ukraine », « Zelensky fait un pacte avec le diable djihadiste pour sauver les meubles », « Les troupes de Kiev désespérées font appel à des terroristes »… Les rumeurs qui se multiplient depuis quelques jours sur les réseaux sociaux s’approchent plus d’un Kamoulox que des informations qu’il est habituellement possible d’y lire.

l s’agirait de combattants tchétchènes membres du groupe Ajnad al-Kavkaz et menés par Rustam Azhiev. Plus connu sous le nom de Abdul Hakim al-Shishani, ce vétéran des guerres de Tchétchénie et son bataillon étaient présents en Syrie depuis de nombreuses années et luttaient contre les forces de Bachar Al-Assad dans une coalition de forces islamistes armées, principalement dans la région de Idlib.

Un groupe islamiste d’opposition à Kadyrov et à la Russie

Ce groupe est une émanation de l’ancien émirat du Caucase, une organisation terroriste islamiste, autoproclamée État et lancée en 2007 par le « président de la République tchétchène d’Itchkérie », Dokou Oumarov un opposant à Ramzan Kadyrov, le président de la République tchétchène et soutien de Vladimir Poutine.
Dans l’impossibilité de retourner en Tchétchènie, le groupe Ajnad al-Kavkaz a décidé de se rendre en Syrie aux côtés d’autres organisations islamistes, pour combattre le gouvernement soutenu par la Russie. Car c’est là l’un des moteurs de ce groupe : affronter les troupes russes où qu’elles soient, comme une vengeance aux deux guerres de Tchétchénie.

Aux côtés d’Al -Qaida et de l’Etat islamique en Syrie

Si le groupe a un temps fait partie de la coalition Al-Nosra, fondée par un envoyé de l’Etat islamique et liée pendant plusieurs années à Al-Qaida, il s’est à plusieurs reprises déclaré « neutre » dans les différentes guerres d’influences entre les mouvements qui formaient cette coalition, ne revendiquant que le combat contre les forces de Bashar Al-Assad.
Dernières nouvelles d'Ukraine - Page 15 648x0Certaines photos semblent attester de la présence de Rustam Azhiev en Ukraine. - Capture d'écran Twitter
Cette neutralité semble entérinée en 2015 lorsque des membres de l’Emirat du Caucase prêtent allégeance à l’Etat islamique et que Ajnad al-Kavkaz déclare ne plus faire partie de l’Emirat (dont les dirigeants ont refusé l’allégeance à l’EI).
Mais de fait, en poursuivant les combats contre le gouvernement syrien, le groupe continuera à se battre aux côtés de groupes liés à l’Etat islamique. Mais les forces qui gouvernent la région d’Idlib depuis 2020 apprécieraient peu Ajnad al-Kavkaz et plusieurs chefs auraient été arrêtés.
Selon le journaliste canadien Neil Hauer, le chef du bataillon serait parti au mois de mars de Syrie pour rejoindre l’Ukraine, rejoint ensuite par plusieurs autres combattants avec pour but de combattre les forces russes. Si le nombre de membres du groupe arrivés en Ukraine diffère selon les sources, ils sont estimés entre 25 et 70 combattants.
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Message n° 146

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Message par Invité...Mar 15 Nov 2022 - 9:32



Par Galia Ackerman et Stéphane Courtois
Desk Russie propose à ses lecteurs un large extrait de l’introduction du Livre noir de Vladimir Poutine, qui vient de paraître aux éditions Robert Laffont et Perrin. Galia Ackerman et Stéphane Courtois, les deux directeurs de l’ouvrage, y expliquent leur démarche et précisent en quoi consiste la nouveauté de cette publication, qui réunit les meilleurs spécialistes français et étrangers de la Russie contemporaine.


Pourquoi Vladimir Poutine occupe-t-il depuis une bonne dizaine d’années le devant de la scène internationale ? Certainement parce que son régime emploie des tactiques perverses contre lesquelles les démocraties sont parfois impuissantes.


Rien qu’en vingt-deux ans, sous la direction de Poutine, la Russie dite « post-communiste » s’est transformée en une puissance de nuisance, et le principal produit qu’elle exporte est tout simplement la peur. 


C’est en nous menaçant de frappes nucléaires que la Russie essaie d’empêcher l’aide plus massive de l’Occident à l’Ukraine et de gagner sa guerre impérialiste.


 C’est en nous menaçant de pénuries alimentaires et énergétiques qu’elle essaie de nous faire plier afin que nous levions les sanctions qui font plonger son économie. C’est en déployant des réseaux de propagande et de désinformation dans le monde entier, et chez nous en particulier, qu’elle essaie de saper de l’intérieur l’unité occidentale, voire d’y semer la guerre civile. 


Cette politique de nuisance a été élaborée au sein du KGB, l’alma mater de Vladimir Poutine, sa véritable université, le lieu de sa vraie formation théorique et pratique. Les Russes disent qu’il n’y a pas d’anciens tchékistes et, en les paraphrasant à propos de Poutine, on peut affirmer : « Tchékiste un jour, tchékiste toujours. » 


Il est peut-être temps de se poser une question toute simple : comment se fait-il qu’une personne qui a opportunément démissionné du KGB le 20 août 1991 — au moment du putsch raté contre Mikhaïl Gorbatchev, alors que son chef, le maire de Saint-Pétersbourg Anatoli Sobtchak, s’était prononcé contre les putschistes — fût nommée, quelques années plus tard, en 1998, directeur de la nouvelle appellation du KGB, le FSB ? Il est inconcevable que quelqu’un qui avait « abandonné » le KGB dans un moment critique, et qui n’était qu’un lieutenant-colonel, non un général, eût pu accéder au poste suprême de cette organisation sans appartenir en réalité à la « réserve active », à savoir d’ex-membres du KGB devenus des collaborateurs du FSB chargés de noyauter l’appareil d’État issu de l’implosion de l’URSS en 1991.


 C’est ainsi qu’il faut comprendre sa fameuse « plaisanterie » lors d’une réunion de membres du FSB à l’occasion de la Journée du tchékiste de décembre 1999 : « Je tiens à signaler que le groupe d’officiers du FSB envoyé en mission d’infiltration au sein du gouvernement en a bien réussi la première étape. »


 Déjà, Poutine était le chef du gouvernement, et la prochaine étape, c’était la présidence, dont il s’empara en 2000 et qu’il conserve depuis vingt-deux ans — avec le bref interlude du vrai-faux président Dmitri Medvedev.


 La trajectoire de Poutine que nous explorons ici est celle d’un agent secret devenu tsar tout en conservant une fidélité indéfectible à ses racines d’Homo sovieticus et à sa vision du monde formée au sein du KGB, mais aussi une fidélité personnelle à ses vrais mentors demeurés anonymes. Comme aimait répéter le dissident Vladimir Boukovski, « Poutine est un colonel, mais au-dessus de lui il y a des généraux ».




Dans cet ouvrage qui rassemble les meilleurs spécialistes français et étrangers de la Russie — dont plusieurs sont originaires de l’ex-URSS — et du communisme, nous essayons de retracer le chemin de Poutine et de donner une vision de sa gouvernance en avançant la thèse que ses méthodes et sa tactique sont inspirées des valeurs du KGB, ce qui nous donne une approche unique. 


Nous avons évoqué plus haut la Russie dite « post-communiste ». Or nous contestons cette thèse du post-communisme, car nous observons amèrement que le communisme est certes une idéologie, mais qu’elle reste très souple, ce qui a notamment permis à Staline de tisser des liens d’amitié avec le régime nazi.


 Comme l’avait démontré Lénine, le communisme pratique fut surtout une technique de prise du pouvoir par un groupe de révolutionnaires professionnels. Il le légitima par une idéologie « de classe » — peu importe qu’il s’agisse d’un pseudo-groupe social ou ethnique —, créant une inégalité de principe en faveur du Parti qui asservit la majorité de la population. Et il imagina l’ensemble des mesures visant à éterniser ce pouvoir grâce à son idéologie de façade où l’appareil de répression et de terreur, la Tchéka — « le glaive du châtiment » —, joua le rôle central et décisif, y compris dans le contrôle de l’économie. 


Ce modèle de régime totalitaire a présidé et préside toujours tous les régimes communistes à travers le monde. Poutine est allé plus loin. Certes, l’idée communiste a été abolie et le Parti a perdu le pouvoir, mais il a préservé le système de gouvernance communiste dont les attributs les plus importants sont la verticalité et la non-alternance du pouvoir, garanties par les services secrets, dont en premier lieu le FSB, par l’existence d’un groupe social privilégié et par le contrôle de l’économie. De sorte que l’on peut parler de « soviétisme sans l’idée communiste ».




 La nouveauté de son système réside dans la fusion du régime avec des groupes mafieux et, partant, avec leurs pratiques de cruauté, ainsi que dans la corruption endémique, dans les hauts échelons du pouvoir en particulier. 



Tel est le régime qui sème le trouble sur la terre entière et dont les visées impérialistes vont bien plus loin que l’Ukraine.




En 1997, les éditions Robert Laffont — et le regretté Charles Ronsac — avaient publié Le Livre noir du communisme, qui révéla de manière documentée, grâce à l’ouverture des archives de Moscou, l’ampleur et le caractère intrinsèque des crimes du régime fondé par Lénine et systématisé par Staline.
 La diffusion de ce livre dans plus de vingt-cinq pays semblait alors avoir contribué à la ruine du prestige moral de l’URSS. Et l’échec du putsch de Moscou en 1991, suivi de la démission de Mikhaïl Gorbatchev, avait symbolisé pour la plupart des observateurs une sortie du communisme et un changement d’époque.
 Or nous montrons ici les étapes de la « reconquête » lancée par le KGB-FSB et sa créature, Vladimir Poutine, depuis l’ascension de celui-ci au pouvoir jusqu’à sa guerre d’agression lancée contre l’Ukraine.
 Nous chroniquons la somme des crimes de Poutine contre son propre peuple, asservi et abêti, et contre d’autres peuples — les Ukrainiens, les Tchétchènes, les Géorgiens, les Moldaves, les Syriens, les Vénézuéliens, etc. — dont ce régime empêche un développement normal en soutenant leurs gouvernants dictatoriaux ou en leur imposant la guerre et la destruction de leur économie. C’est la nuisance comme principe politique qui a fait connaître Poutine aux habitants de notre planète. 
Décortiquer son parcours et son action est une tâche essentielle.
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Message n° 147

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Message par Invité...Mar 15 Nov 2022 - 9:40


Dans la guerre contre l’occupant russe, les femmes ukrainiennes jouent un rôle énorme. 


Ainsi de Tetyana Ogarkova, qui continue son activité de journaliste et de responsable du département international pour l’Ukraine Crisis Media Center, tout en s’occupant de ses trois jeunes enfants.


 Ainsi également d’Oleksandra Matviïtchouk, avocate et directrice de l’ONG Centre pour les libertés civiles, lauréate du dernier prix Nobel de la paix, qui relate sa rencontre récente avec Emmanuel Macron pour lui expliquer le combat des Ukrainiens. Desk Russie leur donne la parole.

Tetyana Ogarkova

Ce matin, nous n’avons pas eu d’électricité pendant six heures. Mais cela n’aurait pas été bien grave s’il y avait eu de l’électricité dans les deux écoles maternelles où nous avons emmené les enfants pour la première fois depuis deux semaines. Le matin, il y a eu deux alarmes, et les enfants ont dû se cacher dans des sous-sols sombres.
Mais cela n’aurait pas été bien grave si les cuisinières des jardins d’enfants ne marchaient pas à l’électricité et que quelqu’un avait pu préparer le repas. À l’heure du déjeuner, les enfants ont dû manger des biscuits dans les sous-sols.
Et tout cela n’aurait pas été bien grave si, à un moment donné, pendant un raid aérien, toutes les communications n’avaient pas disparu : téléphone fixe et portable. On n’a pas eu d’électricité pendant plusieurs heures. Et quand j’ai récupéré Yassia, la plus petite, et que je suis allée chercher Yarynka dans un autre jardin d’enfants, un avion de chasse a volé à basse altitude. Je ne l’ai pas vu, je l’ai seulement entendu, mais il était si proche que j’ai failli tomber par terre de peur. Impossible de comprendre ce qui se passait puisque Internet ne fonctionnait pas, pas plus que le téléphone. Où se dirige cet avion ? Comment le savoir ? Que se passe-t-il ? Qui peut nous le dire ?
Lorsque nous avons finalement atteint la deuxième école maternelle, nous avons trouvé mon autre fille également dans un sous-sol sombre (nous avons simultanément appris que les cuisinières de cette école maternelle marchaient aussi à l’électricité et que le déjeuner s’était donc déroulé de la même manière que dans la première école). À notre arrivée, l’enseignante n’a eu qu’une seule question pour moi : pourquoi avions-nous oublié d’apporter en classe de la pâte à modeler et des crayons aujourd’hui ? De la pâte à modeler et des crayons, comme cela avait été dit sur Viber aujourd’hui ! Elle a rappelé de toujours lire attentivement les messages des enseignants sur Viber !
En entendant cela, je me suis dit que nous étions invincibles.
L’original a été publié sur la page Facebook de l’autrice le 27 octobre 2022.


Tetyana Ogarkova et son mari, le philosophe et journaliste Volodymyr Yermolenko, distribuent l’aide humanitaire dans la région de Kyïv, en mai. // Page Facebook de Volodymyr Yermolenko

Oleksandra Matviïtchouk

J’ai eu une longue réunion avec le président français. J’ai parlé du chef d’orchestre ukrainien Youri Kerpatenko. Les Russes l’ont tué parce qu’il avait refusé d’organiser un concert dans la ville occupée de Kherson.
Macron est convaincu que la paix sans compromis est impossible. Mais nous ne nous battons pas seulement pour la libération des territoires occupés. Nous nous battons pour la libération de notre peuple. La vie des gens dans les territoires occupés ne peut être un compromis. Nous ne les abandonnerons jamais à la mort et aux tortures.
La paix dans notre partie du monde est impossible sans justice. Les Russes ont commis des crimes de guerre en Tchétchénie, en Moldavie, en Géorgie, en Syrie, au Mali, en Libye et dans d’autres pays. Ils sont restés impunis pendant des décennies. Ils croyaient qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient. C’est pourquoi j’ai lancé un appel au président français en lui demandant de soutenir la création d’un tribunal international et de traduire en justice Poutine, Loukachenko et les autres criminels de guerre.
J’ai également raconté plusieurs histoires de personnes qui sont actuellement détenus par les Russes. La France a une responsabilité particulière pour ce qui leur arrive. La France a participé aux négociations du format Normandie pendant huit ans, des négociations qui auraient dû régler le problème.
J’ai demandé au président français d’aider l’Ukraine à libérer tous les militaires et civils détenus par la Russie.
L’original a été publié sur la page Facebook de l’autrice le 28 octobre 2022.
Traduit de l’ukrainien par Clarisse Brossard.
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Message n° 148

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Message par Invité...Mar 15 Nov 2022 - 9:48


Russia Goodbye :

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Message n° 149

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Message par Invité...Mar 15 Nov 2022 - 9:52


En 2007, suite aux polémiques qu’il a suscitées, Danylko, auteur-compositeur de la chanson en question, fut contraint d’en changer le titre et les paroles, transformant « Russia, goodbye » en « Lasha Tumbai » (qui ne veut rien dire). Pendant le direct, comme en atteste la vidéo officielle de l’European Song Contest (ESC) en direct, il a tout de même chanté « Russia, goodbye » bien que grand favori du concours et sachant qu’en cas de victoire, il serait déchu de son titre pour avoir bravé l’ESC. Le message avant tout. « Russie, au revoir ! » : l’Ukraine n’appartient pas à la Russie, les Ukrainiens n’en veulent pas. Non c’est non. En 2007.
Parce que oui, en 2007 tout y était déjà : la nazification des Ukrainiens dans l’opinion publique russe, la mise en place de l’idéologie fasciste russe avec toutes ces composantes qu’on lui connaît maintenant et l’Europe qui ne voulait rien entendre. Les « experts » et les politiques français n’ont rien vu venir : trop occupés à retransmettre ce que l’on leur soufflait à l’oreille à Moscou ou depuis Moscou et à mettre en avant, voire à glorifier, « les liens historiques et fraternels qui doivent lier l’Ukraine à la Russie à tout jamais ». Aveuglés par les paillettes du régime russe, parfois soumis par son argent, mais surtout, travaillés par le rouleau compresseur de la propagande russe et ses innombrables relais dans la classe politique, médiatique et universitaire.
Reste un mystère. La carrière de Danylko n’a pas souffert de son audace de 2007. Pourtant, il a ensuite, et jusqu’à aujourd’hui, nié avoir chanté le refrain initial et interdit, « Russia, goodbye », en avançant des explications ostensiblement ridicules. Il avait, par exemple, affirmé avoir chanté « Lasha Tumbaï », les mots qui selon lui signifieraient « crème fouettée » en langue mongole — affirmation démentie par l’ambassade de Mongolie en Russie. Pourquoi ce déni après le choix assumé, voire revendiqué ? L’artiste n’est pas à une contradiction près : sans doute un autre aspect baroque de cette affaire. Il faut dire que la littérature baroque est fortement marquée par les dédoublements, la duplicité et les jeux chimériques entre le vrai, l’imaginaire et le vraisemblable, jusqu’à la perte de tout repère. Quoi de plus baroque donc que de prétendre qu’il n’avait jamais chanté ce que tout le monde entend ? Un pied de nez supplémentaire à la machine médiatique russe qui abuse de ce même procédé et qui se retrouve larguée et perdue quand on lui renvoie cette balle.
Quoi qu’il en soit, depuis l’invasion de 2022, Danylko est l’un des rares habitants à ne pas avoir quitté l’immeuble sur l’avenue principale de Kyïv où il habite. Il met sa voix et son talent au service de son pays, l’Ukraine, participe à des œuvres caritatives, dénonce les crimes russes et… enfin chante « Russia, Goodbye » ouvertement.
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Message n° 150

Dernières nouvelles d'Ukraine - Page 15 EmptyRe: Dernières nouvelles d'Ukraine

Message par Invité...Mar 15 Nov 2022 - 10:01





Avec une grande finesse, la journaliste ukrainienne Marianna Perebenesiuk analyse le sens et l’histoire très particulière d’une chanson ukrainienne présentée pour la première fois à l’Eurovision 2007, et qui acquiert une importance nouvelle dans le contexte de l’agression russe contre l’Ukraine.
« I want to see: Russia, goodbye! » : la chanson composée et interprétée par Andriy Danylko lors de l’Eurovision de 2007, est à la fois d’une actualité brûlante et d’une grande valeur historique.
Huit mois déjà que les médias français tentent de décrypter l’idéologie fascisante russe en recourant à des experts qui, à quelques rares mais d’autant plus précieuses exceptions près, n’ont rien vu venir. Pourtant dans cette performance artistique d’il y a quinze ans, tous les symboles utilisés par la propagande russe étaient déjà présents : l’étoile rouge soviétique, les « jeunes communistes », les tenues renvoyant à la « grande guerre patriotique » et même l’usage caricatural de l’Allemand, caractéristique des films soviétiques consacrés aux nazis. Le tout recouvert d’une épaisse couche de bling-bling (la broche en forme de couronne britannique, cet ennemi juré des Russes depuis le XIXe siècle, portée par Andriy Danylko est un bonus). Parce qu’en 2007, sous un vernis (parfois trop) brillant, tout était déjà prêt en Russie pour lancer la reconquête de l’empire perdu : la propagande basée sur la « grande victoire », la glamourisation absurde et hystérique de la Seconde Guerre mondiale et du passé soviétique et plus encore la nazification des Ukrainiens. Ce sont tous ces codes de la machine propagandiste russe qu’Andriy Danylko travestit, moque et brave...
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Message n° 151

Dernières nouvelles d'Ukraine - Page 15 EmptyRe: Dernières nouvelles d'Ukraine

Message par Invité...Mer 30 Nov 2022 - 9:22


Il est rare que la chaîne de télévision publique Rossiya-1, sous contrôle du Kremlin, dévie du narratif du gouvernement. Lundi 28 novembre pourtant, le présentateur Vladimir Soloviev a lui-même soulevé la question d'une potentielle défaite de la Russie en Ukraine. «Ce serait un désastre qui s'abattrait sur notre pays. Ce n'est pas envisageable. Nous ne devons pas perdre la guerre», a alors écarté l'invitée du jour, Margarita Simonian, rédactrice en chef de Russia Today.
«Qu'un autre quartier de Kiev soit privé d'électricité ne changera pas l'ampleur de la catastrophe qui s'abattra sur notre pays si nous perdons, c'est inimaginable, nous ne pouvons pas perdre», affirme-t-elle selon les traductions de BFMTV et de la Libre Belgique «(Les Ukrainiens) s'apprêtent à prendre notre Crimée. Alors, nous faisons la seule chose que nous puissions faire dans cette situation : les bombarder», continue la rédactrice en chef, dont la chaîne RT a été interdite en Europe au début de l'invasion russe en raison de son discours propagandiste«La Russie ne bombarde pas pour le plaisir. Dieu sait que nous ne voulions pas cela. Personne ne voulait ça. Et je sais que notre gouvernement ne voulait pas ça non plus», affirme-t-elle.


Vidéo associée: Guerre en Ukraine : "Les dirigeants russes jouent à quelque chose, on ne devrait pas leur faire confiance"


Craintes d'un jugement à la Cour pénale


La journaliste évoque ensuite les craintes de certains chefs militaires qui, déplore-t-elle, auraient peur des représailles judiciaires en cas de victoire ukrainienne. Un état d'esprit que Margarita Simonian fustige. «Malheureusement je connais beaucoup de gens qui pensent cela. Y compris des gens des plus hautes sphères», avance-t-elle. «Ils ont peur et n'osent pas dire clairement les choses de peur de ce que les gens pourraient penser là-bas», comprendre, à la Cour pénale internationale à la Haye, où sont jugés les crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Je crache sur ce qu'ils pensent là-bas. Les gens qui ont peur de La Haye devraient plutôt avoir peur de perdre la guerre, d'être humiliés et de trahir leur peuple", estime encore l'invitée. 
L'animateur Vladimir Soloviev reprend alors la parole pour conclure, jetant visiblement un froid sur le plateau : La Haye n'existera plus si cela se produit.

Il n'y aura plus rien du tout.
Le monde entier sera réduit en cendre.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/ukraine-en-direct-%C3%A0-la-t%C3%A9l%C3%A9vision-russe-des-propagandistes-s-inqui%C3%A8tent-de-la-possibilit%C3%A9-de-perdre-la-guerre/ar-AA14IyOV?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=10dde98b933b4c88cb99bf551efb72a1
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