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La littérature russe au XXe siècle

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Message n° 1

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Message par Invité...Dim 4 Avr 2021 - 11:39


Histoire du monde - la littérature russe au XXE siècle


ANNA AKHAMATOVA

Après le déclin de la poésie durant le grand siècle du roman, l’âge d’argent commence le vingtième siècle comme une renaissance spirituelle ; Anna Akhmatova écrit sur le passé entre 1913 et 1940, années de bohème qui se termineront brusquement avec le début de la Seconde Guerre mondiale. Le siècle s’ouvre sur la révolution russe, soulèvement populaire qui permet une suspension momentanée de la censure en Russie. Après le grand siècle du roman, la littérature russe laisse place à l’avant-garde comme opposition à l’académisme. Symbolisme et futurisme fusent dans la littérature.


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Message n° 2

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Message par Invité...Dim 4 Avr 2021 - 12:12


Le symbolisme

Au tournant du xxe siècle, un nouvel élan littéraire est porté par la poésie symboliste puis futuriste, associé à une intense activité théorique mais il se heurte vite à la persécution soviétique. Le siècle est cependant riche de poètes comme Sergueï Essénine et Vladimir Maïakovski et de romanciers comme Maxime Gorki, Boris Pasternak, Mikhaïl Cholokhov ou Mikhaïl Boulgakov. La répression stalinienne frappe particulièrement de nombreux écrivains, comme Vassili Grossman, Varlam Chalamov ou Alexandre Soljenitsyne, qui dénoncent le système totalitaire soviétique.

Si ce courant domine la littérature russe pendant près de vingt ans et s’inscrit dans l’âge d’argent, l’avant-garde prend le relais dès le début de l’URSS, à savoir en 1921. Les auteurs symbolistes, en particulier les poètes, écrivent dans l’idée qu’ils ont le pouvoir de révéler le monde grâce au symbole. Le symbolisme marque le début de l’âge d’argent. Le côté musical permet également cette explication du monde.

Le symbolisme était incontestablement un phénomène du XIXe siècle. Notre révolte contre le symbolisme était absolument logique, car nous nous sentions des hommes et des femmes du XXe siècle et ne voulions pas rester prisonniers du passé
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Message n° 3

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Message par Invité...Dim 4 Avr 2021 - 12:14


VASSILI GROSMANN

La littérature russe au XXe siècle Th?id=AMMS_f7b8aa60f2c75eccb851c8023983a3d5&w=100&h=149&c=12&rs=1&o=5&pid=3





Vie et Destin est un roman de l'écrivain soviétique Vassili Grossman. Achevé en 1962, censuré en Union soviétique, il est publié pour la première fois en 1980, en Occident. Vie et Destin constitue le magnum opus de son auteur. Pour Simon Markish, « par son absolue pureté de ton, par sa totale absence de fausseté, d'artifice, d'affectation, Vie et Destin est une œuvre qui n'a pas d'égale dans la littérature russe de notre temps ».

Second volet de son diptyque sur Stalingrad, il s'agit de l'œuvre majeure de Vassili Grossman dont la rédaction débute dès 1948, bien avant que Pour une juste cause ne soit achevé. L'œuvre est une immense fresque dont le modèle assumé est Guerre et Paix. Centrée sur la bataille de Stalingrad, elle peint la société soviétique pendant la guerre. Le récit de Vie et Destin débute là où s'est arrêté celui de Pour une juste cause, en septembre 1942, et avec les mêmes personnages, pour se terminer vers avril 1943. Si le ton des deux ouvrages est différent, notamment par rapport à la critique du régime stalinien, ils sont du point de vue de la narration et des personnages indissociables.


Sommaire
1 Histoire du manuscrit
2 Les causes de la censure
3 Les personnages
4 Notes et références
Histoire du manuscrit
C'est en 1960 que Vassili Grossman finit son grand roman. Il en envoie le manuscrit à Vadim Kojevnikov, rédacteur en chef du mensuel de l’Union des écrivains Znamia. Celui-ci, effaré, transmet le brûlot au KGB, ce que dément sa fille. Quelques jours plus tard, deux officiers en civil du KGB se présentent au domicile de l'écrivain pour « arrêter un livre ». Ils saisissent les copies, les brouillons, et jusqu'aux rubans encreurs des machines à écrire, de peur qu'on puisse s'en servir pour reconstituer le texte. Grossman a cependant placé deux copies du livre en sécurité chez des amis. C'est le seul roman avec L'Archipel du Goulag à être détruit2, les autres n'étant pas publiés et pouvant bénéficier du système clandestin de circulation d’écrits dissidents le samizdat.

Vassili Grossman proteste et écrit en février 1962 une lettre à Khrouchtchev qu'il conclut par ces mots : « Je vous prie de rendre la liberté à mon livre »3. À la suite de cette lettre, il obtient en juillet 1962 un entretien avec Mikhaïl Souslov, membre du bureau politique responsable des questions idéologiques4. Au cours de cet entretien Souslov lui soutient que son roman est « hostile au peuple soviétique » et que « sa publication aiderait nos ennemis ». Souvlov poursuit en reprochant entre autres à Grossman de faire un parallèle entre le régime soviétique et le nazisme hitlérien, de donner une mauvaise image des communistes, d’éprouver de la sympathie pour la religion, Dieu et le catholicisme, de défendre Trotski et de douter de la légitimité du pouvoir soviétique. Souslov constatant « le mal immense » qu'a causé au régime le livre de Pasternak déclare qu'il « est absolument évident que Vie et Destin est un texte infiniment plus nocif et dangereux pour nous que Le Docteur Jivago ».

Le roman est donc considéré comme définitivement perdu. Dans les années 1970 pourtant, Semyon Lipkin, poète et ami de Vassili Grossman, retrouve les brouillons miraculeusement conservés de Vie et Destin. Les manuscrits sont alors transférés sur microfilms par Andrei Sakharov et sortis d'URSS par Vladimir Voïnovitch pour être déchiffrés par les professeurs émigrés, Shimon Markish (Genève) et Efim Etkind (Paris). Grâce à leurs efforts, et malgré quelques passages manquants, le roman est enfin publié en Suisse en 1980 chez l'éditeur Vladimir Dimitrijević. Il fallut attendre la glasnost pour qu'il paraisse en Russie en 1989.

En juillet 2013, plus de 50 ans après sa confiscation, le FSB, successeur du KGB, a sorti de ses archives le manuscrit du roman pour le confier au ministre de la culture russe afin qu'il puisse être versé aux archives d’État5.

Les causes de la censure
La critique radicale du stalinisme contenue dans Vie et Destin explique la réaction des censeurs soviétiques. Grossman s'en prend ouvertement à Staline dans certains passages :

« Ce qui se jouait, c'était le sort des Kalmouks, des Tatars de Crimée, des Tchétchènes et des Balkares exilés, sur ordre de Staline, en Sibérie et au Kazakhstan, ayant perdu le droit de se souvenir de leur histoire, d'enseigner à leurs enfants dans leur langue maternelle. […] Ce qui se jouait c'était le sort des Juifs, que l'Armée rouge avait sauvés, et sur la tête desquels Staline s'apprêtait à abattre le glaive qu'il avait repris des mains de Hitler, commémorant ainsi le dixième anniversaire de la victoire du peuple à Stalingrad. »

Plus explicite encore, Grossman dans un dialogue entre un détenu soviétique (Mostovskoï, un vieux bolchevik) et un officier SS (Liss, un représentant d'Himmler dans le camp) place dans la bouche de ce dernier un parallèle entre régimes stalinien et hitlérien :

« Quand nous nous regardons, nous ne regardons pas seulement un visage haï, nous regardons dans un miroir. Là réside la tragédie de notre époque. Se peut-il que vous ne vous reconnaissiez pas en nous ? Que vous ne retrouviez pas votre volonté en nous ? Le monde n'est-il pas pour vous comme pour nous volonté ; y a-t-il quelque chose qui peut vous faire hésiter ou vous arrêter ? [...] Vous croyez que vous nous haïssez, mais ce n'est qu'une apparence : vous vous haïssez vous-mêmes en nous. C'est horrible n'est-ce pas ? »

Singulièrement, ce dialogue entre détenu bolchevik et officier SS a pour origine la découverte d'une lettre écrite par un autre détenu (Ikonnikov) dont le contenu rencontre le mépris des deux hommes. C'est par cette lettre d'Ikonnikov7 que Vassili Grossman explicite sa position philosophique en regard du bien et du mal autour de la notion de « bonté sans pensée ». Pour Grossman, toute volonté collective et idéologique de faire le bien ne peut que se pervertir et engendrer le mal, le mal est toujours fait au nom du bien : « Là où se lève l'aube du bien, des enfants et des vieillards périssent, le sang coule ». À cela Grossman oppose la « bonté sans pensée » : « Cette bonté privée d'un individu à l'égard d'un autre est une bonté sans témoins, une petite bonté sans idéologie. On pourrait la qualifier de bonté sans pensée. La bonté des hommes hors du bien religieux ou social ».
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Message n° 4

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Message par Invité...Dim 4 Avr 2021 - 12:14


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Message n° 5

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Message par Invité...Dim 4 Avr 2021 - 19:53


J'ai son livre , son pavé devrais-je dire..je devrai recommencer à zéro sa lecture car j'ai dû par manque de temps l' interrompre ..les quelques pages parcourues m'ont fait apprécier son style
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Message n° 6

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Message par Invité...Mer 7 Avr 2021 - 15:50


Modernisme
Mouvement avant-gardiste, le modernisme apporte un véritable changement de conception des formes, à la manière de l’impressionnisme qui a marqué une révolution dans le domaine de la peinture. Le modernisme vient trouver la conception des formes et débouche sur l’avant-garde ; c’est ainsi que le modernisme révolutionne la peinture. Il n’est plus question de rendre l’esthétique utile ou engagé, puisque l’art devient indépendant : il ne sert plus le tsar, ni la politique. L’art ne remplit par de fonction utile à proprement parler : les auteurs sont partisans de « l’art pour l’art » qui concerne à la fois la littérature, la peinture, la danse, etc. Un certain intérêt naît pour le folklore russe, et une période d’ouverture contribue à l’émancipation des artistes. L’art nouveau, qui inclut le modernisme, représente notamment un orientalisme modernisé, et concentre tout son intérêt sur la forme puisque l’art se représente lui-même. C’est une véritable période d’expérimentation.
Si l’année 1917 marque l’abstention de la censure en Russie, elle sera brève (de janvier à octobre), car l’Union soviétique se chargera de réglementer la littérature de l’époque. L’Union des écrivains soviétiques succède à l’Union des écrivains

Nous avons découpé l’objet ! Nous sommes mis à voir le monde de part en part.
Nous avons appris à suivre le monde à rebours, et ce mouvement inverse nous remplit de joie (en ce qui concerne le mot, nous avons remarqué qu’on peut le lire à rebours, ce qui lui confère un sens plus profond !).
Nous pouvons modifier le poids des objets (cette éternelle attraction terrestre), nous voyons des édifices suspendus et le poids des sons.
De la sorte, nous donnons un monde avec un contenu nouveau…

La littérature de l’émigration
L’émigration russe compte trois vagues : la première suite à la Révolution en 1917, la deuxième à l’issue de la Seconde Guerre mondiale en 1945, et la troisième dans les années 1970, lorsque les Juifs russes obtiennent l’autorisation de rejoindre Israël. Nous nous intéresserons essentiellement à la première vague. Alors que la violence, qui résulte de la Révolution, règne en Russie, des auteurs se voient dans l’obligation de quitter le pays et se proclament émigrés. Cependant, il s’agit plutôt de personnes exilées qui sont véritablement en danger sur le sol russe. Comme le lectorat russophone est restreint hors de Russie, certains auteurs adoptent la langue de leur pays d’accueil. Citons par exemple Elsa Triolet (dont Aragon versifiera son origine russe), Joseph Kessel et Nathalie Sarraute qui évoque l’émigration de son père dans son autobiographie Enfance. Vladimir Nobokov, lui, écrit son célèbre roman Lolita en anglais. Une Maison à Passy, de Boris Zaïtsev, est la référence en matière d’émigration russe, et d’exilés chassés par la Révolution. Si, à l’origine, Boris Zaïtsev désirait se battre contre le bolchevisme, il finira lui aussi par quitter la Russie où il faisait partie de l’Union des écrivains russes. Dès lors, en Union soviétique, l’Union des écrivains soviétiques ne propose que le réalisme socialiste comme méthode ou poétique littéraire. Zaïtsev fera partie de l’Union des écrivains russes en France. Le « nid de Russes » ou les « îlots russes », comme est désignée cette demeure dans Une Maison à Passy, a logé Boris Zaïtsev lorsqu’il était en France. On remarque d’ailleurs dans son œuvre que l’émigration cherchait à conserver sa culture et sa religion d’avant 1917.
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Message n° 7

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Message par Invité...Mer 7 Avr 2021 - 15:57


La littérature russe au XXe siècle OIP.9PaS1nQLmbKhQ8_Vii3iDQAAAA?w=214&h=184&c=7&o=5&pid=1
Elsa Triolet, née Ella Yourievna Kagan (en russe : Элла Юрьевна Каган) le 12 septembre 1896 (24 septembre 1896 dans le calendrier grégorien) à Moscou et morte le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines, est une femme de lettres et résistante française d'origine russe, née de parents juifs. Première femme à obtenir le prix Goncourt, elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel.
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Message n° 8

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Message par Invité...Mer 7 Avr 2021 - 16:06


Elle se marie avec Aragon le 28 février 1939. Elle entre avec lui dans la Résistance, dans la zone Sud (à Lyon et dans la Drôme notamment) et contribue à faire paraître et à diffuser les journaux La Drôme en armes et Les Étoiles. Elle continue à écrire : le roman Le Cheval blanc et des nouvelles publiées aux Éditions de Minuit. Réunies sous le titre Le Premier accroc coûte deux cents francs (phrase qui annonçait le débarquement en Provence), ces nouvelles obtiennent le prix Goncourt 1945 au titre de l'année 1944. Elle assiste en 1946 aux procès de Nuremberg sur lesquels elle écrit un reportage dans Les Lettres françaises.
Appartenant au comité directeur du Comité national des écrivains (CNE), elle s'attache à promouvoir la lecture et la vente de livres dans les années cinquante. La période de la guerre lui inspire le roman L'Inspecteur des ruines, puis la menace atomique, au temps de la guerre froide, Le Cheval roux. Elle voyage beaucoup dans les pays socialistes avec Aragon, mais, si elle a conscience de l'antisémitisme qui atteint sa soeur et des crimes qui sont commis en Union soviétique (le compagnon de Lili Brik, le général Vitaliy Primakov, est exécuté), elle ne fait aucune déclaration publique sur ces événements. Elle n'exprime sa critique du stalinisme qu'en 1957 dans Le Monument. Elle démissionne la même année du comité directeur du CNE puis écrit les trois romans du cycle L'Âge de Nylon. Elle intervient activement en 1963 pour faire traduire et paraître en France le roman d'Alexandre Soljénitsyne Une journée d'Ivan Denissovitch. La façon dont la biographie de Vladimir Maïakovski était falsifiée en Union soviétique est une des raisons qui l'entraîne à écrire les romans Le Grand Jamais (1965) et Écoutez-voir (1968).
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Message n° 9

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