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UN COUP D'ETAT DÛ AUX RICHESSES EN LITHIUM DE LA BOLIVIE

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UN COUP D'ETAT DÛ AUX RICHESSES EN LITHIUM DE LA BOLIVIE EmptyUN COUP D'ETAT DÛ AUX RICHESSES EN LITHIUM DE LA BOLIVIE

Message par Invité...Mer 25 Déc 2019 - 13:58


Au risque de relancer les violences, la présidente autoproclamée de la Bolivie, Jeanine Añez, va émettre un mandat d’arrêt contre l’ancien chef d’État socialiste. Evo Morales vient d’arriver en Argentine, bénéficiant de la protection du nouveau chef de l’État argentin de centre gauche, Alberto Fernandez. L'Agence France Presse a pu rencontrer le dirigeant en exil.
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[size=16]En exil à Buenos Aires, l'ex-président bolivien Evo Morales a accordé un entretien exclusif à l'AFP, que nous reproduisons ici, dans lequel il dénonce un coup d'Etat perpétré en raison des richesses en lithium de son pays. Il indique également que le candidat de son parti pour l'élection présidentielle de 2020 sera choisi mi-janvier. [size=16]Premier président indigène de Bolivie, Evo Morales a été contraint de démissionner le 10 novembre.[/size][/size]

[size=16].[/size]

Comment s'organise votre vie politique depuis Buenos Aires ? Etes-vous en campagne ?

Evo Morales. "Nous organisons des réunions, nous recevons des visites. Le dimanche 29, il y aura une réunion (du parti Mouvement vers le socialisme, MAS) à Buenos Aires. De là, nous allons organiser un rassemblement pour choisir le candidat à la présidentielle. Le rassemblement devrait avoir lieu le 15 janvier, dans plus ou moins deux semaines. Il se déroulera en Bolivie ou en Argentine, ce sera un grand rassemblement. A la frontière (entre l'Argentine et la Bolivie), ce serait plus facile, mais il y a aussi la question de la sécurité".

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Etes-vous confiant sur le respect des résultats en cas de victoire du candidat du MAS lors de la prochaine élection présidentielle dont la date n'a pas encore été fixée ?

Evo Morales.  "Il faudra une mission (d'observation) internationale, d'organismes internationaux comme le Centre Carter, ou un conseil de Prix Nobel de la Paix, le pape François, les Nations unies ou quelqu'un de reconnu dans le monde. Malgré tant de diffamation et de persécution et l'absence pour l'heure de candidat, nous sommes toujours en tête des sondages (faits par) la droite, ce qui est surprenant. Si le MAS gagne, les résultats de l'élection devront être respectés. Nous les respecterons".

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Un mois et demi après votre démission et après ce que vous avez traversé, regrettez-vous d'avoir été candidat à la présidentielle du 20 octobre 2019 ?

Evo Morales.  "Nous avons gagné dès le premier tour. Même si on ne compte pas les 226 procès-verbaux mis en cause par le rapport de l'OEA (Organisation des Etats d'Amérique). Même si ces votes allaient à la droite, nous avons gagné dès le premier tour. Des groupes d'études aux Etats-Unis, 98 personnalités de diverses universités dans le monde demandent à l'OEA (qui a dénoncé des +irrégularités+ dans le décompte des voix, ndlr) de se rétracter et qu'elle fasse l'objet d'une enquête. Notre participation n'est donc pas un échec. Un coup d'Etat avait été préparé à l'avance."

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Vous dites que vous avez été victime d'un coup d'Etat, à quoi l'attribuez-vous ?

Evo Morales.  "C'est un coup d'Etat national et international. Fondamentalement, c'est un coup d'Etat dû à deux choses : au fait que nous pouvions être une alternative, une référence en nous libérant des diktats du gouvernement des Etats-Unis. Les pays industrialisés ne veulent pas être concurrencés. Nous avons commencé à remplacer les importations. Et je suis absolument convaincu que c'est un coup d'Etat pour le lithium. Nous avons commencé l'extraction industrielle du lithium en tant qu'Etat (...). En tant que petit pays de 10 millions d'habitants, d'ici peu nous allions définir le prix du lithium. On sait que nous avons les réserves les plus importantes au monde, 16.000 km2 de lithium".

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Le gouvernement intérimaire de Jeanine Añez a décidé d'intégrer la Bolivie au Groupe de Lima, une instance régionale formée en 2017 dans le but de chercher une issue à la crise au Venezuela. Qu'en pensez-vous ?

Evo Morales. "Etre membre du Groupe de Lima, c'est comme être membre de l'Alca (Aire de libre-échange des Amériques), c'est être soumis aux politiques des Etats-Unis comme à celles du Fonds monétaire international. C'est revenir en arrière pour la Bolivie, c'est perdre notre souveraineté et l'indépendance de l'Etat, perdre la dignité et l'identité du peuple bolivien. La région est en lutte, elle s'oppose (...) Je comprends que les Etats-Unis nous divisent et Luis Almagro (secrétaire général de l'OEA, ndlr) et son groupe d'observateurs sont le meilleur instrument de domination de l'Amérique latine et des Caraïbes (...). Luis Almagro devrait être jugé pour sa responsabilité de tant de massacres et de morts en Bolivie".
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