Re: Question pas simple à résoudre mais qui, prioritairement, doit l'être au plus vite

[Mig]

Non. Car il s'agit, une fois de plus, d'une récupération politique ! Il n'y a pas eu de "grande manifestation" nationale lorsque ce curé normand a été égorgé dans son église par un voyou islamiste... Non.  
Cette mise à l'écart du RN montre bien, une fois de plus, que sans le désigner, on dirige les regards vers son soi-disant antisémitisme. Il est d'ailleurs tout à fait probable que si Marine Le Pen se pointait à la "manif' " elle serait lynchée par une foule hystérique… Et qu'irait-elle faire dans cette démonstration du macronisme repentant ?

Peut-être lynchée par quelques uns de son parti ..avec qui elle avait posé pour des photos ..on va pas les ressortir hein ..et elle ne serait plus invitée au bal à Vienne..

[Invité]

oui on est d'accord ! antisémite , ce n'est pas antisioniste !

Pour Martin Luther King , l'antisionisme - nier le droit aux Juifs d'avoir un pays - c'est de l'antisémitisme .
Je suis d'accord avec lui .

Le fait de critiquer Israël n'est pas de l'antisionisme et de l'antisémitisme .

En ce qui concerne le fait de légiférer pour pénaliser l'antisionisme , pour l'instant je suis contre .

[Invité]

non , le sionisme n'est pas un pays , c'est un mouvement politique , qui a pour but la création d'un état . là il y a un petit jeu , qui consiste a dire que si on est antisioniste , c'est que l'on ne veut pas que les juifs est un pays... ce qui est une interprétation volontairement bricolé . c'est la façon de créer ce pays qui est mis en cause , pas le fait d'avoir droit a un pays .

[Invité]

Je suis d'accord avec toi fangio. L'antisionisme est politique. Après la deuxième guerre mondiale, les antisémites étaient bien sur contre la création de l'état d'Israël, mais ils étaient surtout… Arabes et Anglais. Aujourd'hui, être antisioniste c'est être contre la politique de l'état d'Israël. Et là on retrouve bien sur les Arabes (Palestiniens) soutenus par l'extrême-gauche. 
Et, volontairement, la gauche extrême crée l'amalgame entre antisémitisme et l'antisionisme pour atteindre ses objectifs, dont l'interdiction du… RN !

[Invité]

il me semble que c'est la moindre des choses , que de soutenir les palestiniens . je sais que tu vas trouver normal , que l'on ai installé Israël là bas , moi pas .

[Invité]

Moi non pus ! Mais encore, pas d'anachronisme ! A l'issue de la guerre en 45, l'émotion est telle en apprenant ce que faisait les nazis contre les Juifs, que la revendication principale des mouvements "représentatifs" de la communauté juive qui était le retour au "berceau" en Palestine, ne pouvait pas être ignorée, d'autant plus que le Grand Mufti de Jérusalem avait prit fait et cause pour… Hitler !
Il y avait donc des comptes à régler et la pression des trusts pétroliers qui voulaient faire d'Haïfa l'aboutissement sécurisé d'un pipe-line sur la méditerranée, allait satisfaire cette revendication… D'où la création de cet Etat d'Israël qui rognait sur les états voisins de Jordanie, de Syrie et du Liban, sans que les Musulmans de Palestine ne soient considérés.

[Invité]

oui , ce n'était pas simple . par contre ce qui est plus discutable que les débuts , c'est le soutient que l'on a apporté , sur des politiques plus que discutables . tout ça par empathie , ou culpabilité , d’après coup ... et peut être aussi par intérêts .

[Invité]

Une première dans la "repentance" … Et puis aussi avec les pressions exercées par les trusts pétroliers anglo-saxons !

[Invité]

..............l'affaire de Carpentras, c'est la mise à mort du FN et de Jean-Marie Le Pen qui était réclamée alors qu'ils étaient tout à fait étrangers à l'attentat du cimetière juif !

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MAIS C'EST FAUX.
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Carpentras: l'aveu d'un nazillon repentiIl y a six ans, 35 tombes juives étaient profanées dans le cimetière de la ville.
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Six ans plus tard, l'affaire de la profanation du cimetière israélite de Carpentras s'est débridée: c'est la piste de l'extrême droite, explorée d'emblée, qui s'avère finalement être la bonne. La police judiciaire (PJ) d'Avignon tient trois des cinq auteurs, «nazillons dans l'âme», skinheads à l'époque des faits, sympathisants du PNFE (Parti nationaliste français et européen) qui, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, ont, selon les enquêteurs, «décidé, au débotté, de s'attaquer à des tombes juives pour faire plus fort que les habituelles ratonnades».
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Mardi, l'un d'entre eux, Yann Garnier, 26 ans, vigile à Avignon, a fini par craquer sous le poids de son secret et, selon la police, s'est présenté aux Renseignements généraux (RG) pour livrer ses confidences.
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Avertie, la PJ locale a vite récupéré ce jeune aux idées d'extrême droite qui a passé «des aveux circonstanciés» sur la «violation de sépulture» de Félix Germon, juif sépharade dont le cercueil a été exhumé et le corps nu étendu à ciel ouvert, un piquet de parasol glissé entre les jambes, ainsi que sur le saccage de trente quatre autres tombes.
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«Actes antisémites.» Selon un policier, «ces actes antisémites pesaient visiblement lourd sur la conscience» de Yann Garnier qui a «donné les noms des quatre coauteurs», dont le principal responsable, à ses yeux, est mort dans un accident de moto. Mercredi, quatre jeunes ont été arrêtés à Avignon et Perpignan: Patrick, 26 ans, et Jean-Claude, 30 ans, tous deux suspects, et deux filles témoins. L'un des deux garçons a reconnu les faits sur procès-verbal. Outre le profanateur décédé, il en manque un, désormais recherché. Les policiers sont persuadés de tenir les «coupables», car «leurs récits de la scène, depuis l'entrée dans le cimetière par escalade du mur d'enceinte, aux outils utilisés pour soulever et forcer le cercueil, concordent parfaitement avec nos constatations de départ» et contiennent «des détails que personne ne connaissait».
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Les mobiles de l'attaque du cimetière juif par une nuit de pleine lune, à la date anniversaire de la capitulation des Allemands, le 8 mai 1945, sont en revanche «plus obscurs» dans les récits des profanateurs, l'un parle de «fêter ce soir-là l'anniversaire d'un haut dignitaire nazi», l'autre de «s'attaquer pour une fois aux Juifs et pas toujours aux Arabes».
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En tout cas, les cinq crânes rasés cultivent alors le culte de la race blanche et du IIIe Reich, des idées antisémites et racistes, fricotent avec des groupuscules néo-nazis, et sont fichés par les RG comme «membres ou proches non encartés du PNFE». Yann Garnier a aujourd'hui laissé pousser ses cheveux et essayé, dit-on, de «se ranger», «d'entamer une nouvelle vie». Claude Cornilleau, ancien leader du PNFE, jure «ne pas connaître ce Garnier». Mais d'autres évolueraient encore dans la mouvance du groupe «Charlemagne Hammer Skin», une dissidence de ce parti européen néo-nazi qui a explosé en avril dernier. «Selon les premiers éléments, ces cinq nazillons ont agi de leur propre chef, sans organisation structurée derrière», précise un enquêteur.
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Au bout de mille et une pistes explorées en vain, la police judiciaire prend sa revanche contre ceux qu'elle désigne comme «les propagateurs de rumeurs sur la supposée collusion des flics et du magistrat avec les notables de Carpentras pour étouffer la piste locale d'une profanation perpétrée par la jeunesse dorée de la ville»; «dénigrements» qui ont coûté son poste au chef d'antenne d'Avignon, le commissaire Jean-Marc Dach (muté à Angers il y a quatre mois), et son dessaisissement au juge d'instruction Sylvie Mottes voilà trois mois.
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L'enquête, d'abord déroutée par un barouf politique inédit qui ne risquait pas de délier les langues, a navigué en 1990 dans les milieux néo-nazis, skinheads, déséquilibrés, sectes sataniques, «fondus de cimetière», avant de s'attarder sur des adeptes de jeux de rôle, fils de bonne famille de Carpentras habitués de «parties» la nuit, dans le magnifique parc où reposent les morts juifs de la commune.
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Plusieurs ont été interpellés, puis relâchés. Sans jamais de preuves, ni d'indices matériels, juste des dénonciations douteuses dans le dossier du juge Mottes ­ cinq volumes, 2000 cotes.
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En septembre 1995, Jean-Michel Tissot, le nouveau procureur de Carpentras, va néanmoins s'appuyer sur deux témoignages indirects visant de riches jeunes gens de la ville, pour annoncer avec fracas, lors de l'émission Témoin numéro un, de «prochaines mises en examen». Or, le juge Sylvie Mottes a refusé de se prêter à ce jeu et a été dessaisie le 29 avril par la cour de Cassation, au nom de «l'intérêt d'une bonne administration de la justice», sur la double requête du procureur général de Nîmes et de Me Gilbert Collard, pour Alain Germon, neveu du défunt, qui dénonce «l'absence d'investigations sérieuses dans un délai raisonnable».
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L'avocat a même brandi devant les caméras, le 11 novembre 1995, jour du défilé du Front national à Carpentras, pour réclamer des «excuses», une enveloppe contenant soi-disant les noms des «six profanateurs et assassins».
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Qui, évidemment, ne correspondent pas aux noms des suspects identifiés par la PJ. Lancé sur l'hypothèse d'une «manipulation», Me Collard n'a pu, hier, que se montrer «circonspect»: «Cela me surprend beaucoup, ces gens d'extrême droite qui viennent se dénoncer six ans plus tard. Je n'accepterai cette version qu'une fois sérieusement contrôlée par la justice et toutes les garanties prises qu'on n'est pas en présence d'une manipulation. Cette soudaine révélation me pose un paquet de problèmes.»
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De son côté, Me Patrick Gontard, avocat du consistoire israélite de Carpentras, fustige «ceux qui ont contribué à dédouaner Le Pen»:
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«On aurait pu se passer d'une manif du FN, on a pris les gens pour des imbéciles. Nous avons toujours pensé que c'est dans la mouvance d'extrême droite qu'il fallait chercher, ce que Melle Mottes a d'ailleurs fait au départ.
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Son dessaisissement n'a servi à rien.» Me Jean-Louis Fédida, défenseur de la veuve Madeleine Germon, enfonce le clou: «Le déroulement récent de l'enquête laisse à penser que la piste la plus évidente, dénoncée dans les heures suivant la découverte du corps de Félix Germon, est la bonne: l'extrême droite. Rétrospectivement, toutes les exploitations politiques dont a été l'objet cette affaire donnent envie de vomir. Je demanderais dans les prochains jours au juge Roche de Marseille d'établir l'ensemble des connexions ou ramifications politiques entre ce groupe de profanateurs présumés et l'extrême droite en général».
Patricia Tourancheau , Franck JOHANNES - https://www.liberation.fr/france-archive/1996/08/01/carpentras-l-aveu-d-un-nazillon-repentiil-y-a-six-ans-35-tombes-juives-etaient-profanees-dans-le-cim_180618

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N'en déplaise aux donneurs de leçons en tout genre, qui voulaient dédouaner l'extrême droite et le FN, ils en sont pour leur frais.

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