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Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Maréaction a écrit:Ayez donc la franchise de vos écrits, c'est moi qui ai osé écrire qu'en France en rapport des autres Pays nos salariés sont gavés, et j'ajouterais se pensent plus malheureux qu'ailleurs! ce sont les fameuses 35h qui ont tout foutu en l'air! même l'ambiance dans certaines entreprises!melusine a écrit:Maréaction a écrit:
sans oublier les RTT pour ceux qui font plus de 35h, et j'en passe!
mais bon, certains sont convaincus que dans notre Pays les salariés sont tous des malheureux exploités par ces salopards de patrons!
C'est comme certains patrons qui disent que dans notre pays les salariés 'se gavent" :-)
C'est comme ceux qui prétendent que les patrons se gavent sur les salariés!
C'est pour vous montrer que l'excès n'est pas bon..je vous ai démontré qu'il est faux de prétendre que les salariés français se gavent, a vous de prouver qu'il est faux de dire la meme chose des patrons :-)
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Vous oubliez aussi le maintien de salaire, chose que n'ont déjà pas les Suisses dont je peux parler!melusine a écrit:Maréaction a écrit:Ayez donc la franchise de vos écrits, c'est moi qui ai osé écrire qu'en France en rapport des autres Pays nos salariés sont gavés, et j'ajouterais se pensent plus malheureux qu'ailleurs! ce sont les fameuses 35h qui ont tout foutu en l'air! même l'ambiance dans certaines entreprises!melusine a écrit:
C'est comme certains patrons qui disent que dans notre pays les salariés 'se gavent" :-)
C'est comme ceux qui prétendent que les patrons se gavent sur les salariés!
C'est pour vous montrer que l'excès n'est pas bon..je vous ai démontré qu'il est faux de prétendre que les salariés français se gavent, a vous de prouver qu'il est faux de dire la meme chose des patrons :-)
Maintenant prouver qu'il est faux de dire la même chose des patrons, il suffit de vous lire et ceux qui vomissent sur les patrons pour le voir, quant à prouver le contraire, très facile, pourquoi vous et tous ceux qui critiquent les patrons qui s'en mettent plein les poches sur le dos des salariés, ne devenez pas patrons? actuellement très facile même les banques se mettent à faire de la pub "prêt pour création d'entreprise, sans caution"! ensuite vous pourrez revenir nous parler de ce que vous savez réellement!
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Maréaction a écrit:Ayez donc la franchise de vos écrits, c'est moi qui ai osé écrire qu'en France en rapport des autres Pays nos salariés sont gavés, et j'ajouterais se pensent plus malheureux qu'ailleurs! ce sont les fameuses 35h qui ont tout foutu en l'air! même l'ambiance dans certaines entreprises!melusine a écrit:Maréaction a écrit:sans oublier les RTT pour ceux qui font plus de 35h, et j'en passe!Caïman13 a écrit:Et les jours de grêve ? Y'a pas de compte ?
mais bon, certains sont convaincus que dans notre Pays les salariés sont tous des malheureux exploités par ces salopards de patrons!
C'est comme certains patrons qui disent que dans notre pays les salariés 'se gavent"
C'est comme ceux qui prétendent que les patrons se gavent sur les salariés!
T'es difficile à suivre ..quand on dit que des salariés d'un autre pays ne gagne que 533 $ tu dis que ça veut rien dire faut voir le coût de la vie dans ce pays ..et là tu dis que les salariés français se gavent par rapport à d'autres pays ...ah mais faut aussi voir le coût de la vie par rapport à ces pays
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Et toi qui critique les salariés ..pourquoi donc t'es pas resté salarié pour te gaver ?Maréaction a écrit:Vous oubliez aussi le maintien de salaire, chose que n'ont déjà pas les Suisses dont je peux parler!melusine a écrit:Maréaction a écrit:Ayez donc la franchise de vos écrits, c'est moi qui ai osé écrire qu'en France en rapport des autres Pays nos salariés sont gavés, et j'ajouterais se pensent plus malheureux qu'ailleurs! ce sont les fameuses 35h qui ont tout foutu en l'air! même l'ambiance dans certaines entreprises!melusine a écrit:
C'est comme certains patrons qui disent que dans notre pays les salariés 'se gavent"
C'est comme ceux qui prétendent que les patrons se gavent sur les salariés!
C'est pour vous montrer que l'excès n'est pas bon..je vous ai démontré qu'il est faux de prétendre que les salariés français se gavent, a vous de prouver qu'il est faux de dire la meme chose des patrons
Maintenant prouver qu'il est faux de dire la même chose des patrons, il suffit de vous lire et ceux qui vomissent sur les patrons pour le voir, quant à prouver le contraire, très facile, pourquoi vous et tous ceux qui critiquent les patrons qui s'en mettent plein les poches sur le dos des salariés, ne devenez pas patrons? actuellement très facile même les banques se mettent à faire de la pub "prêt pour création d'entreprise, sans caution"! ensuite vous pourrez revenir nous parler de ce que vous savez réellement!
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Bien..je vais être charitable, je n'ai pas envie que Minouchette nous pète une durite :-)
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
CAC 40 : un partage déséquilibré des bénéfices
Editorial. Les dividendes ont sensiblement augmenté depuis 2009. Les actionnaires doivent comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
LE MONDE | 14.05.2018 à 12h10 • Mis à jour le 14.05.2018 à 12h26
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Editorial du « Monde ». Mieux vaut être actionnaire que salarié, si l’on en croit les conclusions du rapport publié, lundi 14 mai, par l’organisation non gouvernementale Oxfam et le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic). Cette étude montre que, depuis 2009, les actionnaires des groupes du CAC 40 ont été généreusement servis en accaparant plus des deux tiers des bénéfices de ces entreprises. Vient ensuite la part consacrée aux investissements, qui n’a été en moyenne que de 27,5 %. Les salariés, eux, se sont vu attribuer seulement 5 % du total sous la forme d’intéressement et de participation.
Lire aussi : Profits du CAC 40 : la priorité aux actionnaires de plus en plus contestée
Le partage des profits est au cœur de polémiques récurrentes en France. Nicolas Sarkozy avait relancé le débat en février 2009 en lançant l’idée d’une répartition en trois tiers : un tiers devant aller aux salariés, un autre aux actionnaires et le dernier devant être réinvesti dans l’entreprise « pour financer son développement ». Près de dix ans plus tard, la part des bénéfices reversée aux salariés reste toujours réduite à la portion congrue. Dans le même temps, les entreprises ont sensiblement augmenté le taux de versement de dividendes, qui en une décennie a progressé en moyenne de moitié, pour se situer entre 45 % et 60 %.
Toutefois, cet état des lieux ne donne qu’une vision partielle du partage de la valeur ajoutée, qui se compose notamment du revenu des salariés, de celui des propriétaires du capital, des impôts prélevés par l’Etat. Or, on observe que ce partage est relativement stable dans la période récente après des évolutions heurtées. Dans les années 1960, les salaires ont peu évolué, puis, à partir des années 1970, ont connu une forte croissance, ont baissé fortement dans les années 1980, avant une nouvelle stabilisation.
La part belle aux détenteurs du capital
Une fois ce constat posé, force est de constater que l’évolution actuelle du capitalisme conduit à un certain nombre de déséquilibres. D’abord, si le « gâteau salaires » reste inchangé, la taille des parts, elle, bouge beaucoup. Les salaires des PDG du CAC 40 ont ainsi augmenté deux fois plus vite que ceux de leurs salariés.
Lire aussi : Salaires des patrons : « Les actionnaires commencent à regimber »
Les conséquences du phénomène dépassent le sort de quelques individus, il crée également une mécanique qui tend à faire la part belle aux détenteurs du capital. Les rémunérations des PDG étant de plus en plus liées au cours de Bourse, grâce à la distribution d’actions gratuites et autres stock-options, ceux-ci sont de plus en plus tentés d’aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires. Résultat : les 1 % les plus riches captent une grande partie de la croissance de la masse salariale.
Deuxième effet pervers, l’utilisation des profits. Leur augmentation spectaculaire ces dernières années n’a servi ni à augmenter les investissements ni à réduire l’endettement, mais à accroître la rémunération des actionnaires.
L’idée de rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail a souvent été critiquée au motif que, si les entrepreneurs sont conduits à donner une plus grande partie des profits aux salariés, il n’y aurait plus d’incitation à entreprendre. Mais les excès observés ces dernières années incitent à penser que le balancier a été trop loin. En quoi l’envolée des salaires des dirigeants, les rachats d’actions massifs ou le versement de dividendes supérieurs aux bénéfices de l’entreprise servent-ils les intérêts de l’économie réelle ? Il est temps pour les actionnaires de comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
Editorial. Les dividendes ont sensiblement augmenté depuis 2009. Les actionnaires doivent comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
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Editorial du « Monde ». Mieux vaut être actionnaire que salarié, si l’on en croit les conclusions du rapport publié, lundi 14 mai, par l’organisation non gouvernementale Oxfam et le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic). Cette étude montre que, depuis 2009, les actionnaires des groupes du CAC 40 ont été généreusement servis en accaparant plus des deux tiers des bénéfices de ces entreprises. Vient ensuite la part consacrée aux investissements, qui n’a été en moyenne que de 27,5 %. Les salariés, eux, se sont vu attribuer seulement 5 % du total sous la forme d’intéressement et de participation.
Lire aussi : Profits du CAC 40 : la priorité aux actionnaires de plus en plus contestée
Le partage des profits est au cœur de polémiques récurrentes en France. Nicolas Sarkozy avait relancé le débat en février 2009 en lançant l’idée d’une répartition en trois tiers : un tiers devant aller aux salariés, un autre aux actionnaires et le dernier devant être réinvesti dans l’entreprise « pour financer son développement ». Près de dix ans plus tard, la part des bénéfices reversée aux salariés reste toujours réduite à la portion congrue. Dans le même temps, les entreprises ont sensiblement augmenté le taux de versement de dividendes, qui en une décennie a progressé en moyenne de moitié, pour se situer entre 45 % et 60 %.
Toutefois, cet état des lieux ne donne qu’une vision partielle du partage de la valeur ajoutée, qui se compose notamment du revenu des salariés, de celui des propriétaires du capital, des impôts prélevés par l’Etat. Or, on observe que ce partage est relativement stable dans la période récente après des évolutions heurtées. Dans les années 1960, les salaires ont peu évolué, puis, à partir des années 1970, ont connu une forte croissance, ont baissé fortement dans les années 1980, avant une nouvelle stabilisation.
La part belle aux détenteurs du capital
Une fois ce constat posé, force est de constater que l’évolution actuelle du capitalisme conduit à un certain nombre de déséquilibres. D’abord, si le « gâteau salaires » reste inchangé, la taille des parts, elle, bouge beaucoup. Les salaires des PDG du CAC 40 ont ainsi augmenté deux fois plus vite que ceux de leurs salariés.
Lire aussi : Salaires des patrons : « Les actionnaires commencent à regimber »
Les conséquences du phénomène dépassent le sort de quelques individus, il crée également une mécanique qui tend à faire la part belle aux détenteurs du capital. Les rémunérations des PDG étant de plus en plus liées au cours de Bourse, grâce à la distribution d’actions gratuites et autres stock-options, ceux-ci sont de plus en plus tentés d’aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires. Résultat : les 1 % les plus riches captent une grande partie de la croissance de la masse salariale.
Deuxième effet pervers, l’utilisation des profits. Leur augmentation spectaculaire ces dernières années n’a servi ni à augmenter les investissements ni à réduire l’endettement, mais à accroître la rémunération des actionnaires.
L’idée de rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail a souvent été critiquée au motif que, si les entrepreneurs sont conduits à donner une plus grande partie des profits aux salariés, il n’y aurait plus d’incitation à entreprendre. Mais les excès observés ces dernières années incitent à penser que le balancier a été trop loin. En quoi l’envolée des salaires des dirigeants, les rachats d’actions massifs ou le versement de dividendes supérieurs aux bénéfices de l’entreprise servent-ils les intérêts de l’économie réelle ? Il est temps pour les actionnaires de comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Le problème dans ton article ..c'est que ça ne parle pas de camions ..ça compte pasmelusine a écrit:CAC 40 : un partage déséquilibré des bénéfices
Editorial. Les dividendes ont sensiblement augmenté depuis 2009. Les actionnaires doivent comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
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Lire aussi : Profits du CAC 40 : la priorité aux actionnaires de plus en plus contestée
Le partage des profits est au cœur de polémiques récurrentes en France. Nicolas Sarkozy avait relancé le débat en février 2009 en lançant l’idée d’une répartition en trois tiers : un tiers devant aller aux salariés, un autre aux actionnaires et le dernier devant être réinvesti dans l’entreprise « pour financer son développement ». Près de dix ans plus tard, la part des bénéfices reversée aux salariés reste toujours réduite à la portion congrue. Dans le même temps, les entreprises ont sensiblement augmenté le taux de versement de dividendes, qui en une décennie a progressé en moyenne de moitié, pour se situer entre 45 % et 60 %.
Toutefois, cet état des lieux ne donne qu’une vision partielle du partage de la valeur ajoutée, qui se compose notamment du revenu des salariés, de celui des propriétaires du capital, des impôts prélevés par l’Etat. Or, on observe que ce partage est relativement stable dans la période récente après des évolutions heurtées. Dans les années 1960, les salaires ont peu évolué, puis, à partir des années 1970, ont connu une forte croissance, ont baissé fortement dans les années 1980, avant une nouvelle stabilisation.
La part belle aux détenteurs du capital
Une fois ce constat posé, force est de constater que l’évolution actuelle du capitalisme conduit à un certain nombre de déséquilibres. D’abord, si le « gâteau salaires » reste inchangé, la taille des parts, elle, bouge beaucoup. Les salaires des PDG du CAC 40 ont ainsi augmenté deux fois plus vite que ceux de leurs salariés.
Lire aussi : Salaires des patrons : « Les actionnaires commencent à regimber »
Les conséquences du phénomène dépassent le sort de quelques individus, il crée également une mécanique qui tend à faire la part belle aux détenteurs du capital. Les rémunérations des PDG étant de plus en plus liées au cours de Bourse, grâce à la distribution d’actions gratuites et autres stock-options, ceux-ci sont de plus en plus tentés d’aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires. Résultat : les 1 % les plus riches captent une grande partie de la croissance de la masse salariale.
Deuxième effet pervers, l’utilisation des profits. Leur augmentation spectaculaire ces dernières années n’a servi ni à augmenter les investissements ni à réduire l’endettement, mais à accroître la rémunération des actionnaires.
L’idée de rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail a souvent été critiquée au motif que, si les entrepreneurs sont conduits à donner une plus grande partie des profits aux salariés, il n’y aurait plus d’incitation à entreprendre. Mais les excès observés ces dernières années incitent à penser que le balancier a été trop loin. En quoi l’envolée des salaires des dirigeants, les rachats d’actions massifs ou le versement de dividendes supérieurs aux bénéfices de l’entreprise servent-ils les intérêts de l’économie réelle ? Il est temps pour les actionnaires de comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Mig a écrit:Le problème dans ton article ..c'est que ça ne parle pas de camions ..ça compte pasmelusine a écrit:CAC 40 : un partage déséquilibré des bénéfices
Editorial. Les dividendes ont sensiblement augmenté depuis 2009. Les actionnaires doivent comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
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Lire aussi : Profits du CAC 40 : la priorité aux actionnaires de plus en plus contestée
Le partage des profits est au cœur de polémiques récurrentes en France. Nicolas Sarkozy avait relancé le débat en février 2009 en lançant l’idée d’une répartition en trois tiers : un tiers devant aller aux salariés, un autre aux actionnaires et le dernier devant être réinvesti dans l’entreprise « pour financer son développement ». Près de dix ans plus tard, la part des bénéfices reversée aux salariés reste toujours réduite à la portion congrue. Dans le même temps, les entreprises ont sensiblement augmenté le taux de versement de dividendes, qui en une décennie a progressé en moyenne de moitié, pour se situer entre 45 % et 60 %.
Toutefois, cet état des lieux ne donne qu’une vision partielle du partage de la valeur ajoutée, qui se compose notamment du revenu des salariés, de celui des propriétaires du capital, des impôts prélevés par l’Etat. Or, on observe que ce partage est relativement stable dans la période récente après des évolutions heurtées. Dans les années 1960, les salaires ont peu évolué, puis, à partir des années 1970, ont connu une forte croissance, ont baissé fortement dans les années 1980, avant une nouvelle stabilisation.
La part belle aux détenteurs du capital
Une fois ce constat posé, force est de constater que l’évolution actuelle du capitalisme conduit à un certain nombre de déséquilibres. D’abord, si le « gâteau salaires » reste inchangé, la taille des parts, elle, bouge beaucoup. Les salaires des PDG du CAC 40 ont ainsi augmenté deux fois plus vite que ceux de leurs salariés.
Lire aussi : Salaires des patrons : « Les actionnaires commencent à regimber »
Les conséquences du phénomène dépassent le sort de quelques individus, il crée également une mécanique qui tend à faire la part belle aux détenteurs du capital. Les rémunérations des PDG étant de plus en plus liées au cours de Bourse, grâce à la distribution d’actions gratuites et autres stock-options, ceux-ci sont de plus en plus tentés d’aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires. Résultat : les 1 % les plus riches captent une grande partie de la croissance de la masse salariale.
Deuxième effet pervers, l’utilisation des profits. Leur augmentation spectaculaire ces dernières années n’a servi ni à augmenter les investissements ni à réduire l’endettement, mais à accroître la rémunération des actionnaires.
L’idée de rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail a souvent été critiquée au motif que, si les entrepreneurs sont conduits à donner une plus grande partie des profits aux salariés, il n’y aurait plus d’incitation à entreprendre. Mais les excès observés ces dernières années incitent à penser que le balancier a été trop loin. En quoi l’envolée des salaires des dirigeants, les rachats d’actions massifs ou le versement de dividendes supérieurs aux bénéfices de l’entreprise servent-ils les intérêts de l’économie réelle ? Il est temps pour les actionnaires de comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
Ah flûte , j'ai oublié ;-)
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
melusine a écrit:Mig a écrit:Le problème dans ton article ..c'est que ça ne parle pas de camions ..ça compte pasmelusine a écrit:CAC 40 : un partage déséquilibré des bénéfices
Editorial. Les dividendes ont sensiblement augmenté depuis 2009. Les actionnaires doivent comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
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Editorial du « Monde ». Mieux vaut être actionnaire que salarié, si l’on en croit les conclusions du rapport publié, lundi 14 mai, par l’organisation non gouvernementale Oxfam et le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic). Cette étude montre que, depuis 2009, les actionnaires des groupes du CAC 40 ont été généreusement servis en accaparant plus des deux tiers des bénéfices de ces entreprises. Vient ensuite la part consacrée aux investissements, qui n’a été en moyenne que de 27,5 %. Les salariés, eux, se sont vu attribuer seulement 5 % du total sous la forme d’intéressement et de participation.
Lire aussi : Profits du CAC 40 : la priorité aux actionnaires de plus en plus contestée
Le partage des profits est au cœur de polémiques récurrentes en France. Nicolas Sarkozy avait relancé le débat en février 2009 en lançant l’idée d’une répartition en trois tiers : un tiers devant aller aux salariés, un autre aux actionnaires et le dernier devant être réinvesti dans l’entreprise « pour financer son développement ». Près de dix ans plus tard, la part des bénéfices reversée aux salariés reste toujours réduite à la portion congrue. Dans le même temps, les entreprises ont sensiblement augmenté le taux de versement de dividendes, qui en une décennie a progressé en moyenne de moitié, pour se situer entre 45 % et 60 %.
Toutefois, cet état des lieux ne donne qu’une vision partielle du partage de la valeur ajoutée, qui se compose notamment du revenu des salariés, de celui des propriétaires du capital, des impôts prélevés par l’Etat. Or, on observe que ce partage est relativement stable dans la période récente après des évolutions heurtées. Dans les années 1960, les salaires ont peu évolué, puis, à partir des années 1970, ont connu une forte croissance, ont baissé fortement dans les années 1980, avant une nouvelle stabilisation.
La part belle aux détenteurs du capital
Une fois ce constat posé, force est de constater que l’évolution actuelle du capitalisme conduit à un certain nombre de déséquilibres. D’abord, si le « gâteau salaires » reste inchangé, la taille des parts, elle, bouge beaucoup. Les salaires des PDG du CAC 40 ont ainsi augmenté deux fois plus vite que ceux de leurs salariés.
Lire aussi : Salaires des patrons : « Les actionnaires commencent à regimber »
Les conséquences du phénomène dépassent le sort de quelques individus, il crée également une mécanique qui tend à faire la part belle aux détenteurs du capital. Les rémunérations des PDG étant de plus en plus liées au cours de Bourse, grâce à la distribution d’actions gratuites et autres stock-options, ceux-ci sont de plus en plus tentés d’aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires. Résultat : les 1 % les plus riches captent une grande partie de la croissance de la masse salariale.
Deuxième effet pervers, l’utilisation des profits. Leur augmentation spectaculaire ces dernières années n’a servi ni à augmenter les investissements ni à réduire l’endettement, mais à accroître la rémunération des actionnaires.
L’idée de rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail a souvent été critiquée au motif que, si les entrepreneurs sont conduits à donner une plus grande partie des profits aux salariés, il n’y aurait plus d’incitation à entreprendre. Mais les excès observés ces dernières années incitent à penser que le balancier a été trop loin. En quoi l’envolée des salaires des dirigeants, les rachats d’actions massifs ou le versement de dividendes supérieurs aux bénéfices de l’entreprise servent-ils les intérêts de l’économie réelle ? Il est temps pour les actionnaires de comprendre que leur soif insatiable de profits nous mène tous dans le mur.
Ah flûte , j'ai oublié ;-)
T'inquiète pas ..si le Réac te répond ..il en parlera
Re: Mince alors, y'a pas que dans notre pays
Tout simplement, parce que je n'avais pas la mentalité salariale! mais je ne critiquais pas automatiquement les patrons, contrairement à beaucoup!Mig a écrit:Et toi qui critique les salariés ..pourquoi donc t'es pas resté salarié pour te gaver ?Maréaction a écrit:Vous oubliez aussi le maintien de salaire, chose que n'ont déjà pas les Suisses dont je peux parler!melusine a écrit:
C'est pour vous montrer que l'excès n'est pas bon..je vous ai démontré qu'il est faux de prétendre que les salariés français se gavent, a vous de prouver qu'il est faux de dire la meme chose des patrons
Maintenant prouver qu'il est faux de dire la même chose des patrons, il suffit de vous lire et ceux qui vomissent sur les patrons pour le voir, quant à prouver le contraire, très facile, pourquoi vous et tous ceux qui critiquent les patrons qui s'en mettent plein les poches sur le dos des salariés, ne devenez pas patrons? actuellement très facile même les banques se mettent à faire de la pub "prêt pour création d'entreprise, sans caution"! ensuite vous pourrez revenir nous parler de ce que vous savez réellement!
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