Primo levi : Si c'est un homme !

[Invité]

J'ai acheté ce livre lors de ma visite du Centre de Mémoire et du village martyr d'Oradour s/ glane où 642 hommes femmes et enfants périrent

  http://www.oradour.org/



Ce livre est sans conteste l'un des témoignages les plus bouleversants sur l'expérience indicible des camps d'extermination. Primo Levi y décrit la folie meurtrière du nazisme qui culmine dans la négation de l'appartenance des juifs à l'humanité. Le passage où l'auteur décrit le regard de ce dignitaire nazi qui lui parle sans le voir, comme s'il était transparent et n'existait pas en tant qu'homme, figure parmi les pages qui font le mieux comprendre que l'holocauste a d'abord été une négation de l'humain en l'autre. 
Si rien ne prédisposait l'ingénieur chimiste qu'était Primo Levi à écrire, son témoignage est pourtant devenu un livre qu'il importe à chaque membre de l'espèce humaine d'avoir lu pour que la nuit et le brouillard de l'oubli ne recouvrent pas à tout jamais le souvenir de l'innommable, pour que jamais plus la question de savoir "si c'est un homme" ne se pose. De ce devoir de mémoire, l'auteur s'est acquitté avant de mettre fin à ses jours, tant il semble difficile de vivre hanté par les fantômes de ces corps martyrisés et de ces voix étouffées. --Paul Klein 

« On est persuadé d’avoir lu beaucoup de choses à propos de l’holocauste. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, devant l’accumulation, on a envie de crier grâce. » (A. Rinaldi).
 Au delà du témoignage sur l'horreur de la déportation et des camps de concentration, Primo Lévi nous livre aussi le secret qui l'a sauvé : celui d'être resté un "homme". Une leçon d'humanité et de respect humain. Un livre qu'il faut avoir lu. Avec "Si c’est un homme", Primo Levi nous livre un des témoignages les plus bouleversants sur la déportation dans les camps d’extermination durant la Seconde Guerre Mondiale. On croit toujours tout connaître sur l’horreur vécue par ces milliers de déportés… et bien non ! Récit bouleversant, révoltant… à lire 
« N’oubliez pas que cela fut, non, ne l’oubliez pas »

[Invité]

pour moi ce qui résume le mieux l'horreur de ce que l'homme -y compris chacun de nous- est capable de faire c'est
- dans le film d'Alain Resnais Nuit et Brouillard le fait que dans les camps il y avait une prison...
-et la phrase du commandant du camp du Struthof en Alsace à l'accueil des arrivants "vous entrez ici par la porte et vous en sortirez par la cheminée". C'st, pour moi, peut-être la seule phrase où il n'y a pas de pardon possible.

[Invité]

pour moi ce qui résume le mieux l'horreur de ce que l'homme -y compris chacun de nous- est capable de faire c'est
- dans le film d'Alain Resnais Nuit et Brouillard le fait que dans les camps il y avait une prison...
-et la phrase du commandant du camp du Struthof en Alsace à l'accueil des arrivants "vous entrez ici par la porte et vous en sortirez par la cheminée". C'st, pour moi, peut-être la seule phrase où il n'y a pas de pardon possible.

Effectivement, dur dur, et après il aura certainement prétendu qu'il n'était pas au courant

[Invité]

La 1ère fois ou j'ai visité Oradour sur Glane j'avais 20 ans.
C'était assez éprouvant à voir, suite au massacre perpétué par les Allemands de l'époque.

[Invité]

Oui ben dans certaines circonstances tout homme est capable du pire ! et malheureusement tout cela se reproduit ! 

Oradour sur Glane en fait les allemands se sont trompés de village ! il y a un autre Oradour et les résistants qu'ils recherchaient n'étaient pas à Oradour sur Glane ! j'ai vu dans l'église la cloche fondue ! la visite de ce lieu, les maisons brulées avec encore les machines à coudre (une dans chaque maison presque) les berceaux enfin tout ce qui n'a pas brulé rendent bien compte de l'horreur qui a du régner ce jour là ! Une femme a réussi à s'enfuir de l'église par un vitrail je crois !

[Invité]

Non, je ne crois pas que les Allemands se soient trompés de village. Le témoignage qu'ils avaient eu de leur officier évadé de l'équipe de maquisards qui l'avaient fait prisonnier, parle bien du panneau "Oradour sur Glane" qu'il avait vu en y étant amené.
Ensuite, les débris de cloche que tu as vus ne sont pas ceux d'une cloche "fondue" mais brisée. Ce qui confirmerait l'explosion d'un dépôt de munitions dans les combles de l'église. L'état des corps, montrés par les innombrables photos qui ont été publiées, montre bien que ces corps ont été mutilés et non pas calcinés. Certains portant encore les vêtements dont ils étaient couverts.
Enfin, je dirait que vu les lieux, le "témoignage" de Mme Rouffange n'est pas crédible. Comment cette femme de plus de 50 ans aurait traversé une partie de l'église en proie à un gigantesque incendie sans être brulée et comment aurait-elle pu sauter de plus de trois mètres sur un talus herbeux incliné à 45 degrés, puis d'un mur de 2,50 mètres sur la route en contre bas sans se faire la moindre foulure ?
Cela dit, la façon dont les SS se sont conduits est inadmissible. Mais tout coupable mérite au moins le droit de s'exprimer et de donner son avis sur les crimes qui lui sont reprochés. A Oradour, ce fut et cela reste impossible.
Pour Primo Lévi et l'holocauste, c'est un autre problème.

[Invité]

http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/oppression%20pillage/massacre%20oradour.html

[Invité]

"Cela dit, la façon dont les SS se sont conduits est inadmissible. Mais tout coupable mérite au moins le droit de s'exprimer et de donner son avis sur les crimes qui lui sont reprochés. A Oradour, ce fut et cela reste impossible."


Non ! désolée ! massacrer des femmes des enfants innocents dans un village c'est pas un crime ? 

[Invité]

http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/oppression%20pillage/massacre%20oradour.html

J'ai noté le lien. Tu dois connaitre mieux que nous sans doute, concernant Oradour sur Glane

[Invité]

J'y suis allée deux fois il y a un mémorial et le village est resté tel quel depuis cette époque !

[Contenu sponsorisé]