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Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
[size=32]Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle[/size]
· Par Le Figaro.fr avec AFP
· Mis à jour le 11/04/2018 à 17:12
Tous les députés de la France Insoumise, furieux que Clémentine Autain ait été coupée avant de finir sa question au gouvernement, ont quitté aujourd'hui l'hémicycle après être restés massés un moment au pied du perchoir, tenus à distance par des huissiers."Depuis le début de la semaine votre gouvernement s'est lancé dans une fuite en avant autoritaire particulièrement dangereuse pour notre démocratie", a notamment dénoncé dans son intervention l'élue de Seine-Saint-Denis, reprochant au gouvernement d'avoir provoqué "un triste désordre" à Notre-Dame-des-Landes et dans les universités, en brandissant "la matraque".Le chef de file de la France Insoumise s'est exclamé sur son banc: "la chienlit, c'est vous". Dans une atmosphère chahutée, Mme Autain a aussi lancé à la majorité: "votre prétendu nouveau monde n'est qu'un régime bien ancien". Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy (LREM), a alors coupé le micro à la députée LFI, son temps de parole étant achevé, déclenchant la protestation de l'élue Insoumise. "Le temps de parole madame la députée est le même pour tout le monde, il est de deux minutes", a-t-il justifié depuis le perchoir, avant de donner la parole au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. LIRE AUSSI : L'opposition quitte l'hémicycle pour protester contre la limitation du droit d'amendement
L'ensemble des élus Insoumis ont alors quitté leurs bancs pour se diriger vers le bas de l'hémicycle, protestant contre le président de l'Assemblée avec force gestes des bras. Plusieurs d'entre eux, dont Jean-Luc Mélenchon, se sont approchés du banc du gouvernement et du perchoir, bloqués à ce moment par un cordon d'huissiers. Après un moment de flottement, où ils sont restés sur place et ont continué à manifester leur colère pendant l'intervention de Gérard Collomb, les LFI ont quitté l'hémicycle, rejoints momentanément par les communistes. Le ministre a notamment lancé que "c'est ici que l'on débat et l'on n'envoie pas dans les facultés et à Notre-Dame-des-Landes un certain nombre de gens inconséquents", susceptibles de "déchaîner une violence que demain on ne pourra plus contenir. Il y a là une forme d'irresponsabilité que nous devons dénoncer, quelles que soient nos tendances par rapport à l'opinion publique".
"S'il n'y a pas la loi et l'ordre, il n'y a pas de pays qui tienne" et "l'opinion publique est massivement derrière nous pour une volonté de dialogue", a clamé Collomb, salué par une standing ovation de la majorité. Reprenant la parole dans la foulée, François de Rugy a appelé les députés au "calme", soulignant qu'il faisait respecter les temps de parole de deux minutes depuis neuf mois de législature. "On m'a même surnommé dans un journal le 'serial-coupeur' et je suis prêt à assumer pleinement ce rôle s'il le faut", a-t-il ajouté.
LIRE AUSSI :
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/04/11/97001-20180411FILWWW00229-video-furieux-d-une-question-coupee-les-deputes-insoumis-quittent-l-hemicycle.php
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
Aux députés de respecter le temps de parole , ils connaissent les règles dès le départ
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
je sais tu es pour la dictature , ce n'est pas nouveau , merci de nous le rappeler .
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
Il me lâche la robe celui qui a dit que je n'existais pas pour lui ,merci
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
retournes au FN tu y as ta place , insignifiante !
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
Pour ta gouverne, je ne suis nulle part
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
Bien ? on ne dirait pas , tu as des idées FN
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
Tous les députés de la France Insoumise, furieux que Clémentine Autain ait été coupée avant de finir sa question au gouvernement, ont quitté ce mercredi l’hémicycle après être restés massés un moment au pied du « perchoir », tenus à distance par des huissiers.
« Depuis le début de la semaine, votre gouvernement s’est lancé dans une fuite en avant autoritaire particulièrement dangereuse pour notre démocratie », a dénoncé dans son intervention l’élue de Seine-Saint-Denis, reprochant au gouvernement d’avoir provoqué « un triste désordre » à Notre-Dame-des-Landes et dans les universités, en brandissant « la matraque ».
Jean-Luc Mélenchon s’est exclamé : « la chienlit, c’est vous ! ».
Clémentine Autain a aussi lancé à la majorité : « votre prétendu nouveau monde n’est qu’un régime bien ancien ». Le président de l’Assemblée, François de Rugy (LREM) lui a alors coupé le micro.
L’ensemble des Insoumis ont ensuite quitté leurs bancs pour se diriger vers le bas de l’hémicycle, protestant contre le président de l’Assemblée. Plusieurs d’entre eux, dont Jean-Luc Mélenchon, se sont approchés du banc du gouvernement et du perchoir, bloqués à ce moment par un cordon d’huissiers.
Après un moment de flottement, où ils ont continué à manifester leur colère pendant l’intervention de Gérard Collomb, les LFI ont quitté l’hémicycle, rejoints momentanément par les communistes.
Clémentine Autain, qui comptait demander au Premier ministre s’il allait « participer à l’enterrement de mai 68 et (s') inscrire derrière ceux qui condamnaient la chienlit ? », a dénoncé auprès de l’AFP une « volonté de museler l’opposition doublée d’une petite teinte machiste ». Elle a observé qu’en février la ministre des Armées, Florence Parly, s’était vue couper la parole par François de Rugy et que Gérard Collomb avait, lui, pu parler mercredi plus de deux minutes.
Depuis le début de la législature, un autre incident majeur a eu lieu fin mars. Indignée par des propos de la ministre de la Justice Nicole Belloubet sur le droit d’amendement, la quasi-totalité de l’opposition avait quitté l’hémicycle.
A la reprise des débats sur la réforme ferroviaire, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur l’incident, évoquant un soupçon de « prévention peut-être machiste » et la « mesure brutale » d’interruption, mais assurant que « naturellement » les LFI reprenaient les discussions.
De Rugy est décidément mauvais, il coupe une député mais laisse le ministre avoir un temps de parole plus long, soit c'est 2 minutes soit ça ne l'est pas.
« Depuis le début de la semaine, votre gouvernement s’est lancé dans une fuite en avant autoritaire particulièrement dangereuse pour notre démocratie », a dénoncé dans son intervention l’élue de Seine-Saint-Denis, reprochant au gouvernement d’avoir provoqué « un triste désordre » à Notre-Dame-des-Landes et dans les universités, en brandissant « la matraque ».
Jean-Luc Mélenchon s’est exclamé : « la chienlit, c’est vous ! ».
Clémentine Autain a aussi lancé à la majorité : « votre prétendu nouveau monde n’est qu’un régime bien ancien ». Le président de l’Assemblée, François de Rugy (LREM) lui a alors coupé le micro.
L’ensemble des Insoumis ont ensuite quitté leurs bancs pour se diriger vers le bas de l’hémicycle, protestant contre le président de l’Assemblée. Plusieurs d’entre eux, dont Jean-Luc Mélenchon, se sont approchés du banc du gouvernement et du perchoir, bloqués à ce moment par un cordon d’huissiers.
Après un moment de flottement, où ils ont continué à manifester leur colère pendant l’intervention de Gérard Collomb, les LFI ont quitté l’hémicycle, rejoints momentanément par les communistes.
Clémentine Autain, qui comptait demander au Premier ministre s’il allait « participer à l’enterrement de mai 68 et (s') inscrire derrière ceux qui condamnaient la chienlit ? », a dénoncé auprès de l’AFP une « volonté de museler l’opposition doublée d’une petite teinte machiste ». Elle a observé qu’en février la ministre des Armées, Florence Parly, s’était vue couper la parole par François de Rugy et que Gérard Collomb avait, lui, pu parler mercredi plus de deux minutes.
Depuis le début de la législature, un autre incident majeur a eu lieu fin mars. Indignée par des propos de la ministre de la Justice Nicole Belloubet sur le droit d’amendement, la quasi-totalité de l’opposition avait quitté l’hémicycle.
A la reprise des débats sur la réforme ferroviaire, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur l’incident, évoquant un soupçon de « prévention peut-être machiste » et la « mesure brutale » d’interruption, mais assurant que « naturellement » les LFI reprenaient les discussions.
De Rugy est décidément mauvais, il coupe une député mais laisse le ministre avoir un temps de parole plus long, soit c'est 2 minutes soit ça ne l'est pas.
Re: Furieux d'une question coupée, les députés Insoumis quittent l'hémicycle
Ce matin j'ai entendu qu'ils avaient un temps de paroles, et que systématiquement ils étaient coupés dès qu'il était dépassé, et que c'était fait à tous,
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