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Le "parti d'Erdogan" aux législatives françaises

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Message n° 1

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Message par Invité...Sam 20 Mai 2017 - 16:57


Le parti PEJ (Parti Egalité Justice) présente 68 candidats aux législatives. Composé de "barbus et voilées, il réclame la refonte de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat au nom des « accommodements raisonnables concernant les musulmans»"". Le parti communiste est le seul à s'émouvoir de l'émergence du PEJ par l'intermédiaire duquel "le président Erdogan entend peser sur les élections législatives françaises afin de créer des groupes de pression pour relayer sa politique dictatoriale qui écrase les libertés et les droits humains dans son propre pays ». Le parti communiste appelle le ministre de l'Intérieur à diligenter une enquête... On va voir comment et quand notre Edouard va régler ce problème...

https://www.marianne.net/politique/la-main-d-erdogan-dans-les-urnes-de-france-68-candidats-du-pej-aux-legislatives

La main d'Erdogan dans les urnes de France : 68 candidats du PEJ aux législatives


Publié le 19/05/2017

Qui souhaite « la création d'un organe communautaire chargé de surveiller le processus législatif » ? Qui veut combattre « le positionnement libertin de la société française pour pouvoir revenir à la cellule familiale traditionnelle » ? Qui ne tarit pas d'éloges sur le régime d'Ankara et d'invectives contre les derniers opposants à Recep Tayyip Erdogan ? C'est le Parti égalité justice (PEJ), fondé en 2015 à Strasbourg et qui présente 68 candidats aux législatives dans toute la France.
De Valenciennes à Marseille, cette drôle d'officine investit barbus et voilées en réclamant la refonte de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat au nom des « accommodements raisonnables concernant les musulmans ».Une tarte à la crème par les temps qui courent. Mais hautement toxique. Les responsables de cet intéressant groupuscule fustigent « un petit lobby influent d'homosexuels », faute sans doute de ne pouvoir encore les fouetter en accord avec la charia qui devrait dicter l'agenda de leurs candidats. Autant dire que la pêche aux voix du PEJ se pratique en eaux très troubles, islamistes et turco-compatibles.

STRASBOURG A ÉTÉ TRANSFORMÉ EN “LABORATOIRE POLITIQUE DE L'AKP.”
En 2015, déjà, lors des élections départementales, le nouveau parti avait inscrit « le communautarisme comme une priorité ». Il se drapait dans le voile innocent de la « lutte contre l'islamophobie », un concept dont on sait ce que Marianne pense ! Sa bête noire était l'ex-jeune adjointe au maire de Strasbourg, Mine Günbay : chargée des droits des femmes, elle dénonçait sans peur et sans relâche la métamorphose de la ville en « laboratoire politique de l'AKP » (le parti d'Erdogan). Strasbourg où Erdogan est venu faire son show électoral en octobre 2015 en toute légalité ! Effectivement, le Parti égalité justice est étroitement lié au Conseil pour la justice, l'égalité et la paix (Cojep), une ONG internationale qui constitue, partout où elle s'implante, le relais de l'AKP.

Forte de 600 000 membres en France, la communauté turque est l'objet de toutes les convoitises. D'où le cri d'alarme lancé par le Parti communiste, le seul jusqu'ici à s'émouvoir de l'émergence du PEJ. « Par l' intermédiaire du Parti égalité justice, le président Erdogan entend peser sur les élections législatives françaises afin de créer des groupes de pression pour relayer sa politique dictatoriale qui écrase les libertés et les droits humains dans son propre pays »,s'insurge le PC, qui appelle le ministère de l'Intérieur à diligenter une enquête « pour défaire cette manœuvre contre la démocratie et la République ». A bon entendeur…
 
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Message n° 2

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Message par Invité...Sam 20 Mai 2017 - 18:24


publié le 20/05/2017
Harcèlement de rue dans le quartier La Chapelle-Pajol, à Paris.
Dans le "Parisien" du 18 mai, des femmes de ce quartier des 18e et 10e arrondissements de la capitale relatent les injures, les menaces et les agressions auxquelles elles doivent faire face. L'article a mis le feu aux poudres. Franceinfo revient sur la polémique.
"Depuis plus d'un an, le quartier Chapelle-Pajol, à Paris (Xe- XVIIIe), a totalement changé de physionomie : des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealeurs, migrants et passeurs, tiennent les rues, harcelant les femmes". Tout commence avec cet article du Parisien, publié le 18 mai. Le quotidien décrit longuement comment des femmes de ce quartier du nord-est de la capitale "se plaignent de ne pas pouvoir se déplacer sans essuyer des remarques et des insultes de la part des hommes". Le sujet, explosif, entraîne immédiatement une vive controverse, forçant la maire de Paris à réagir. Franceinfo vous résume la polémique.
1"Le Parisien" affirme que des femmes se font harceler dans le quartier Chapelle-Pajol
"Ce sont plusieurs centaines de mètres carrés de bitume abandonnés aux seuls hommes, et où les femmes n'ont plus droit de cité". Ainsi débute l'article du Parisien qui précise que, face à cette situation, des habitantes du quartier "révoltées" ont lancé une "vaste pétition pour dénoncer la situation". Concrètement, les femmes "ne peuvent plus sortir seules, porter une jupe ou un pantalon trop près du corps sans recevoir une bordée d'injures". L'une d'elles témoigne "avoir subi un jet de cigarette allumée dans les cheveux".
"Le simple fait de circuler est devenu problématique. Le café, en bas de chez moi, un bistrot autrefois sympa, s'est transformé en repaire exclusivement masculin et en permanence bondé :  j’ai droit à mon lot de remarques lorsque je passe devant, d’autant plus qu’ils boivent énormément", raconte encore une autre.
2Les associations dénoncent également la situation sur place
Les associations appuient les remarques des habitantes dans un texte qui accompagne la pétition en ligne. Elles estiment ainsi que les femmes sont "une espèce en voie de disparition au cœur de Paris". Les signataires dénoncent "les insultes, (...) les vols à la tire, les pickpockets, les trafics", et le fait que "les employés de ces trafics nous signifient chaque jour que nous sommes indésirables, nous et nos enfants. Désormais la place de la Chapelle, la rue Pajol, la rue Philippe-de-Girard, la rue Marx-Dormoy, la station de métro et le boulevard de la Chapelle sont abandonnés aux seuls hommes."
Interviewée par franceinfo, Nathalie, membre de l'association SOS La Chapelle, tire la sonnette d'alarme. "En plein cœur de Paris, vous avez des quartiers où les femmes doivent maintenant faire attention à leur manière de s'habiller, doivent faire des détours pour ne pas subir de harcèlement physique ou verbal. Nous nous sentons toutes extrêmement en danger. Ça devient dramatique", explique-t-elle. 



Après Sevran...et bien d'autres endroits en France...voici Paris où des quartiers sont pratiquement interdits aux femmes...
Il aura fallu un article du Parisien pour forcer la mairie  et les pouvoirs publics à s'exprimer...seulement s'exprimer car il n'y a rien à attendre pour lutter contre cette situation, bien installée apparemment, que certains ont peine à imaginer...
Mais c'est parfait...j'espère que les veaux de Français(e)s - prêts pour l'abattoir islamique vont donner une forte majorité à Mignon 1er le mois prochain...afin d’accélérer leur dhimmitude à domicile... Smile  
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Message n° 3

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Message par Invité...Sam 20 Mai 2017 - 19:13


Espadassin a écrit:publié le 20/05/2017
Harcèlement de rue dans le quartier La Chapelle-Pajol, à Paris.
Dans le "Parisien" du 18 mai, des femmes de ce quartier des 18e et 10e arrondissements de la capitale relatent les injures, les menaces et les agressions auxquelles elles doivent faire face. L'article a mis le feu aux poudres. Franceinfo revient sur la polémique.
"Depuis plus d'un an, le quartier Chapelle-Pajol, à Paris (Xe- XVIIIe), a totalement changé de physionomie : des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealeurs, migrants et passeurs, tiennent les rues, harcelant les femmes". Tout commence avec cet article du Parisien, publié le 18 mai. Le quotidien décrit longuement comment des femmes de ce quartier du nord-est de la capitale "se plaignent de ne pas pouvoir se déplacer sans essuyer des remarques et des insultes de la part des hommes". Le sujet, explosif, entraîne immédiatement une vive controverse, forçant la maire de Paris à réagir. Franceinfo vous résume la polémique.
1"Le Parisien" affirme que des femmes se font harceler dans le quartier Chapelle-Pajol
"Ce sont plusieurs centaines de mètres carrés de bitume abandonnés aux seuls hommes, et où les femmes n'ont plus droit de cité". Ainsi débute l'article du Parisien qui précise que, face à cette situation, des habitantes du quartier "révoltées" ont lancé une "vaste pétition pour dénoncer la situation". Concrètement, les femmes "ne peuvent plus sortir seules, porter une jupe ou un pantalon trop près du corps sans recevoir une bordée d'injures". L'une d'elles témoigne "avoir subi un jet de cigarette allumée dans les cheveux".
"Le simple fait de circuler est devenu problématique. Le café, en bas de chez moi, un bistrot autrefois sympa, s'est transformé en repaire exclusivement masculin et en permanence bondé :  j’ai droit à mon lot de remarques lorsque je passe devant, d’autant plus qu’ils boivent énormément", raconte encore une autre.
2Les associations dénoncent également la situation sur place
Les associations appuient les remarques des habitantes dans un texte qui accompagne la pétition en ligne. Elles estiment ainsi que les femmes sont "une espèce en voie de disparition au cœur de Paris". Les signataires dénoncent "les insultes, (...) les vols à la tire, les pickpockets, les trafics", et le fait que "les employés de ces trafics nous signifient chaque jour que nous sommes indésirables, nous et nos enfants. Désormais la place de la Chapelle, la rue Pajol, la rue Philippe-de-Girard, la rue Marx-Dormoy, la station de métro et le boulevard de la Chapelle sont abandonnés aux seuls hommes."
Interviewée par franceinfo, Nathalie, membre de l'association SOS La Chapelle, tire la sonnette d'alarme. "En plein cœur de Paris, vous avez des quartiers où les femmes doivent maintenant faire attention à leur manière de s'habiller, doivent faire des détours pour ne pas subir de harcèlement physique ou verbal. Nous nous sentons toutes extrêmement en danger. Ça devient dramatique", explique-t-elle. 



Après Sevran...et bien d'autres endroits en France...voici Paris où des quartiers sont pratiquement interdits aux femmes...
Il aura fallu un article du Parisien pour forcer la mairie  et les pouvoirs publics à s'exprimer...seulement s'exprimer car il n'y a rien à attendre pour lutter contre cette situation, bien installée apparemment, que certains ont peine à imaginer...
Mais c'est parfait...j'espère que les veaux de Français(e)s - prêts pour l'abattoir islamique vont donner une forte majorité à Mignon 1er le mois prochain...afin d’accélérer leur dhimmitude à domicile... Smile  
Anne Hidalgo indique que la mairie de Paris et la préfecture de police "ont identifié cette problématique (du harcèlement de rue dans ce quartier) depuis plusieurs semaines et sont déterminées à agir".
Agir ? C'est à dire ? faire accompagner chaque femme par un flic à l'école, aux commissions, à la banque, au café ?
La "problématique" ne date pas que de quelques semaines mais on se donne encore du temps. Vous comprenez, ce sont des êtres humains, il faut leur expliquer patiemment, en y mettant les formes, en ménageant leur susceptibilité. Même si, eux, ne se gênent pas pour traiter la moitié de l'Humanité comme des moins que rien.
Perso, je te mettrais tout ça dans un bateau et direction Cayenne. Ou Mars, tiens ! Allah reconnaîtra les siens. Twisted Evil  
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Message par Invité...Lun 22 Mai 2017 - 6:58


"Dégager tous les gens qui emmerdent les femmes" ; Malek Boutih m'a entendue et est d'accord avec moi. 8)

https://www.marianne.net/societe/video-paris-chapelle--ajol-malek-boutih-veut-degager-tous-les-gens-qui-emmerdent-les-femmes

[size=32]La Chapelle-Pajol : Malek Boutih veut "dégager tous les gens qui emmerdent les femmes"[/size]
Publié le 21/05/2017 à 15:33
 
Sur BFMTV ce dimanche 21 mai, le député de l'Essonne a vivement réagi à la situation des femmes harcelées dans le nord de Paris.
"Il faut dégager tous les gens qui emmerdent les femmes". Ce dimanche 21 mai sur BFMTV, Malek Boutih n'a pas mâché ses mots au moment de commenter l'affaire qui secoue le quartier Chapelle-Pajol, entre les 10e et 18e arrondissements de Paris. Dans la longue histoire de la domination masculine, il est un domaine largement sous-estimé par les experts de la tête dans le sable : celui de l'accaparement de l'espace public. Or, dans le quartier Chapelle-Pajol, dans le nord de la capitale, de plus en plus de femmes se plaignent d'être violemment prises à partie par des groupes d'hommes et, de facto, interdites de circuler librement. Face à cette situation, le député socialiste de l'Essonne veut se montrer intransigeant :
"Il faut dégager tous les gens qui emmerdent les femmes. Les dégager d'une manière ou d'une autre". Pour Malek Boutih, "sur la voie publique, ceux qui agressent les femmes n'ont pas leur place. Ils doivent être arrêtés (…). Il n'est pas acceptable de laisser la situation en l'état. Dans les jours à venir, ces personnes doivent disparaître de ces trottoirs".
Dans une pétition en ligne signée par près de 9.000 personnes et intitulée "Les femmes, espèce en voie de disparition au cœur de Paris", le collectif SOS La Chapelle détaille la dégradation de la situation dans leur quartier. Avec la description d'un quotidien qui laisse sans voix. Les insultes sexistes "dans toutes les langues", les trafics, les vols à la tire laissent un espace public abandonné "aux seuls hommes : plus une femme, dans les cafés comme la Royale ou le Cyclone. Pas un enfant dans le square Louise de Marillac". "Certaines d’entre nous se terrent chez elles", dénonce le collectif.
Là aussi, des femmes interdites de café
Les femmes interdites de café, voilà qui rappelle la polémique autour d'un reportage de France 2 à Sevran, diffusé en décembre 2016, auquel Benoît Hamon avait réagi dans un premier temps avec une coupable désinvolture. Le reportage sur place de Marianne, quelques semaines plus tard, avait confirmé que dans cette ville de banlieue parisienne, les femmes ne sont pas partout les égales des hommes. Une situation connue dans de nombreux autres quartiers et villes de France dont, désormais donc, Paris intra-muros.
LIRE AUSSIA Sevran, les femmes accueillies partout… mais à bras fermés
Les témoignages d'habitantes du quartier Chapelle-Pajol recueillis par Le Parisien confirment les éléments apportés par la pétition. L'une de ces habitantes, âgée de 38 ans, décrit la situation : "Le simple fait de circuler est devenu problématique. Le café en bas de chez moi, un bistrot autrefois sympa, s'est transformé en repaire exclusivement masculin et en permanence bondé : j'ai droit à mon lot de remarques lorsque je passe devant, d'autant plus qu'ils boivent énormément. Il y a quelques jours, le simple fait de me mettre à ma fenêtre a déclenché un flot d'injures, j'ai dû m'enfermer dans mon appartement".
La mairie et la Préfecture de police "déterminées à agir"
Charmant tableau que certains attribuent en partie à la présence de campements sauvages de migrants, en partie au déplacement d'une délinquance gênée sur ses terrains habituels voisins par la présence policière accrue. Quels que soient les fautifs, tous partagent cette valeur nauséabonde de la femme vue comme une entité méprisable, contrainte de se soumettre à la puissance masculine.
S'il est un des rares élus de gauche à dénoncer ces agissements haut et fort, Malek Boutih refuse de pointer du doigt les réfugiés : "On ne peut pas faire une généralité, beaucoup de réfugiés sont des femmes qui ont été elles-même victimes de viols et d'agressions sexuelles, souigne le député. On se retrouve dans des situations ou se mélangent campements de fortune et trafics, prostitution… Autour de l'enjeu des réfugiés, il y a des crispations de territoires".

Dans un communiqué de presse commun diffusé vendredi 19 mai, la mairie de Paris et la Préfecture de police se disent "déterminées à agir" par le biais d'un "dispositif dédié pour sanctionner les auteurs de ces actes et permettre au plus vite un retour à la normale". Il y a urgence.
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Message par Invité...Lun 22 Mai 2017 - 7:18


Je viens d'entendre l'adjointe PS de la Mairie de Paris chargée de la "politique de la ville" dans l'arrondissement en question... "Agir" çà veut dire quoi pour elle ? D'abord, déclare-t-elle il ne faut pas exagérer et ce qu'en dit le journal, c'est une "caricature"... Elle même a pu parcourir les lieux sans être inquiétée... Et puis les femmes -accompagnées- ont pu y aller aussi...
Le problème, dit-elle, c'est que ce n'est pas loin de la gare du Nord et qu'il y a des arrivées importantes de migrants dont il faut "s'occuper"... Ben voyons ! Qu'est-ce qu'on en fait ? Là, pas de réponse !
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Message n° 6

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Message par Invité...Lun 22 Mai 2017 - 8:19


Caïman13 a écrit:Je viens d'entendre l'adjointe PS de la Mairie de Paris chargée de la "politique de la ville" dans l'arrondissement en question... "Agir" çà veut dire quoi pour elle ? D'abord, déclare-t-elle il ne faut pas exagérer et ce qu'en dit le journal, c'est une "caricature"... Elle même a pu parcourir les lieux sans être inquiétée... Et puis les femmes -accompagnées- ont pu y aller aussi...
Le problème, dit-elle, c'est que ce n'est pas loin de la gare du Nord et qu'il y a des arrivées importantes de migrants dont il faut "s'occuper"... Ben voyons ! Qu'est-ce qu'on en fait ? Là, pas de réponse !
Ah alors, si elle n'a pas été inquiétée, on peut refermer le sujet. Personnellement, je ne me fais pas d'illusions. On va attendre que le soufflé retombe, montrer la lune pour ne pas qu'on regarde la Terre. Et laisser faire.
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Message par Mig...Lun 22 Mai 2017 - 9:01


Malek Boutih aurait pu en parler à son copain Valls ces 5 dernières années Wink
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Message n° 8

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Message par Invité...Lun 22 Mai 2017 - 21:00


Des hordes de harceleurs à Paris ? Quand le féminisme arrange les politiques

Vous l'avez forcément lu ou entendu des quartiers du nord de Paris autour des secteurs La Chapelle et Pajol seraient interdits aux femmes qui y subissent harcèlements et insultes

Pompiers pyromanes

Je suis prête à m'insurger contre tout ce qui entrave la liberté de circuler des femmes, à fortiori dans mon pays. Lorsqu'avait éclaté l'affaire des agressions sexuelles à Cologne je m'étais élevée sur ma page Facebook contre les propos de certaines associations féministes qui relativisaient l'évènement au motif que dénoncer de tels actes commis par des étrangers relevait du racisme. Il fallait savoir ce qui s'était vraiment passé. Il me semble d'ailleurs qu'on ne le sait toujours pas très bien.

Mais pour ce qui est de Paris, il se trouve que c'est un quartier dans lequel j'ai passé suffisamment de temps, surtout le soir, souvent jusqu'à l'heure du dernier métro, pour avoir mon propre avis et si je ne prétends pas avoir autant de légitimité que les riveraines il me semble que la problématique mérite autre chose que des articles qui se recopient les uns les autres. 
Je ne m 'y suis jamais sentie plus en insécurité qu'ailleurs dans Paris, je fais attention à mon sac et mon téléphone comme d'habitude, je n'y ai jamais subi de propos mysogines ou sexistes et je n'ai jamais eu d'appréhension à entrer dans un restaurant ou un café. Il faut dire que je ne n'ai ni 20 ans ni 80 ans et ne suis donc pas une cible particulière, mais je suis bien une femme. 

C'est un quartier extrêmement cosmopolite, mais cela ne date pas d'hier. Les épiceries sont presque toutes arabes ou africaines. C'est un quartier où à l'évidence les trafics sont nombreux et où on vous propose tous les 50 mètres des objets ou produits d'origine douteuse. Mais cela ne date pas d'hier non plus, et personne ne semble s'en être préoccupé jusqu'à présent. C'est un quartier phagocyté et pollué par une circulation difficile, qui mériterait certainement d'être repensée.

Ce qui est plus récent, mais ne date pas d'hier non plus, c'est que depuis 2 ans environ, ce quartier est le lieu ou se regroupent les exilés en provenance notamment d'Afrique subsaharienne , Soudan, Érythrée, d'Afghanistan et d'Irak.

Il est rageant de constater que depuis des mois de nombreuses associations et collectifs de riverains dénoncent une situation indécente sans grands échos et qu'il faille utiliser l'argument de victimisation des femmes pour que la toile, les médias et les politiques s'enflamment. Madame Hidalgo déclare sans honte que "la ville et la préfecture ont identifié cette problématique depuis plusieurs semaines", qu'elle a entendu ce cri d'alarme et espère des premiers résultats dès les prochains jours. On devrait s'en réjouir, si on y croyait. Car elle sait parfaitement ce qui se passe dans ce quartier non pas depuis plusieurs semaines mais depuis plusieurs mois et que ce ne sont pas quelques mesurettes, ni rondes de polices, déja très nombreuses sur le secteur qui résoudront des problématiques bien plus profondes. 

Tout le monde a une solution simple à proposer, pour Malek Boutih par exemple il suffit de "dégager tous les gens qui emmerdent les femmes.. d'une manière ou d'une autre". 

Bref, en période de campagne électorale il suffisait aux pompiers pyromanes de lancer une petite allumette pour obtenir un bel incendie.

La Secrétaire d'Etat à l'égalité est évidemment interpellée, j'ai lu sur twitter qu'elle recevrait une association qui lutte contre le harcèlement et je trouve insensé (c'est à dire que cela n'a pas de sens) que ce soit elle qui récupère une problématique qui relève en réalité des ministères de l'intérieur, de l'Europe et des affaires étrangères ainsi que de la Mairie de Paris.

Des hordes d'agresseurs ?


Il importe, pour commencer, de distinguer les différents types d'hommes présents en ces lieux. Il y parmi eux un certains nombres de malfrats, dealers, proxénètes, passeurs qu'il convient de traiter selon la loi. Mais la grandes majorités sont en réalité des exilés qui se regroupent dans ce quartier, n'ont rien d'autre à y faire qu'attendre et ne sont pas une horde de violeurs potentiels comme on essaye de nous le faire croire.

Personnellement j'ai commencé à m'intéresser à ce qui se passait dans ce quartier un soir, glacial, de mars 2016, quand descendant à la station Stalingrad j'ai vu une centaine d'hommes, allongés sur des cartons. Certains n'avaient même pas de sac de couchage alors qu'il gelait. J'ai du me pincer pour être certaine que j'étais bien à Paris et au 21eme siècle.

Par la suite j'ai suivi, de près ou de loin les multiples cycles : créations d'un camp, toujours dans ce même secteur, évacuation par les forces de polices quand le camp dépassait les 1000 personnes, période de flottement pendant lesquels les gens se dispersaient dans différents endroits, puis re-création d'un camp etc... la dernière évacuation, d'un camp à Porte de La Chapelle, date de la semaine dernière car la structure d'accueil de la mairie de paris est notoirement insuffisante.

Alors oui il y a en permanence des groupes, importants, d'hommes qui traînent dans ce quartier et c'est effectivement assez dérangeant de passer au milieu pour une femme. Alors oui il y a de la violence et de nombreuses bagarres entre les communautés. Ces gens font la queue pour manger ce que des associations ou des bénévoles leur apportent, pour avoir des vêtements ou un savon. Mais, non, la très grande majorité d'entre eux n'ont rien d'agressif et sont même, pour peu qu'on veuille bien les regarder comme des êtres humains, plutôt enclin à la conversation car ils sont complètement dépendants des personnes de bonnes volontés qui les aident comme elles peuvent et leur en sont plutôt reconnaissants. 

Il y a même de vrais endroits de convivialité, à la rotonde de Stalingrad par exemple ou des bénévoles dispensent chaque jour des cours de français à de nombreux élèves assidus. 

Pourquoi ce quartier ?


Ce quartier présente plusieurs caractéristiques. tout d'abord il est près de la gare de l'Est ou arrivaient ceux qui avaient emprunté la route des balkans  et près de la gare du Nord d'où partaient ceux qui voulaient aller en Angleterre.

Une autre raison est que se trouve à proximité, à Jaurès, la plate forme par laquelle doivent passer tous ceux qui veulent demander l'asile en France à partir de l'ile de France. Or, celle-ci, dont la gestion a été confiée à une association France Terre d'Asile, a pour tache d'accorder des RDV avec la Préfecture, mais elle le fait avec parcimonie sur instruction même de la préfecture qui peut ainsi produire des statistiques respectant le délai de 10 jours fixé par la loi . Résultat il y a en permanence sur le trottoir des personnes qui attendent plusieurs jours, dorment, se lavent sur place et passer devant eux est une expérience que je conseille à tous les parisiens. On peut avoir peur, on se demande surtout comment une grande puissance mondiale peut en arriver là.

Enfin, ce quartier a, de par sa composition cosmopolite, un seuil de tolérance certainement très élevé. Je serais curieuse de savoir ce qui se passerait si la Mairie osait placer ce genre d'équipements (ci-dessous), en nombre toujours insuffisants qui plus est, dans le 16eme ou le 7eme arrondissements.

Et si aujourd'hui on écoute celles qui se rebiffent les journalistes pourraient aussi s'intéresser à toutes celles et ceux qui, nombreux,  se sont organisés pour distribuer des repas, des savonnettes, des couvertures ou des bouteilles d'eau mais ne font pas le buzz.

Ou sont les femmes ?


Le constat d'aujourd'hui, de tous ces hommes dans la rue pose une question. N'y aurait il que des hommes à quitter des pays en guerre, des dictatures sanguinaires ? Non bien sûr.

Alors où sont les femmes ?

Certes elles sont un peu plus facilement mises à l'abri et il y a en France quelques structures qui s'occupent d'elles en priorité. A Calais un espace leur était réservé, interdit d'accès aux hommes. Certes, lorsqu'elles ont un abri elles y restent car il vaut mieux pour elles ne pas trainer dans la rue.

Mais la dure réalité est que beaucoup d'entre elles ont déja été victimes, avant même d'arriver en France, ou après (!) des réseaux de prostitution.

Les solutions proposées


Demain on va nous annoncer une multiplication des controles de police, alors qu'ils sont déja extrêmement nombreux et visent seulement à empêcher les migrants de rester sur place, ou à harceler les bénévoles qui distribuent de la nourriture.

A plusieurs reprises l'aménagement des trottoirs a été évoqué, ce qui a fait se gausser twitter "comme si les trottoirs étaient responsables". Eh bien oui il y a un problème avec les trottoirs. Car chaque fois qu'un camp a été évacué des grilles ont été disposées pour empêcher un nouveau camp de se reconstituer. Ce qui fait que tous les espaces de ce quartier qui servaient pour les marchés, pour les jeux d'enfants et procuraient un peu de convivialité ont été rendus inutilisables. C'est notamment le cas de tout l'espace situé sous le métro aérien. Ils ne reste plus que les trottoirs pour circuler ceux-ci étant étroits et coincés à coté d'une circulation dense.

Réduire le nombre de migrants dans ce secteur ? Mais c'est comme vider la mer avec une cuillère. Le camp de la porte de la chapelle qui devait résoudre ce problème s'est rapidement révélé sous-dimensionné. Procéder à des évacuations plus régulières ? Probablement, encore faudrait il savoir ce que deviennent réellement les personnes ainsi transférées en Province et de toute façon on constate que de nombreux exilés reviennent à Calais ou à Paris, car ils ont un objectif de regroupement ou se retrouvent trop isolés dans des campagnes où ils peinent à imaginer un avenir .

J'attends de ce gouvernement qu'il prenne enfin la mesure de ce grave problème, qu'il sorte de la réthorique de l'appel d'air qui voudrait que si on accueille trop bien les gens ce sera une incitation à venir pour d'autres. Le seul résultat tangible de cette théorie, vigoureusement défendue par Bernard Cazeneuve, est pour l'instant d'avoir fourni un discours porteur au Front national.

J'attends de ce gouvernement qu'il ramène cette question au coeur de la politique Européenne, et qu'il modifie le positionnement de la France vis à vis de la Grande Bretagne . J'attends de ce gouvernement de ne plus avoir honte lorsque je marche dans les rue du quartier Pajol/ La chapelle. 

Olympe

http://blog.plafonddeverre.fr/post/Pajol-la-chapelle2
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Message n° 9

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Message par Invité...Mer 24 Mai 2017 - 8:02


Tripop a écrit:Des hordes de harceleurs à Paris ? Quand le féminisme arrange les politiques

Vous l'avez forcément lu ou entendu des quartiers du nord de Paris autour des secteurs La Chapelle et Pajol seraient interdits aux femmes qui y subissent harcèlements et insultes

Pompiers pyromanes



Je suis prête à m'insurger contre tout ce qui entrave la liberté de circuler des femmes, à fortiori dans mon pays. Lorsqu'avait éclaté l'affaire des agressions sexuelles à Cologne je m'étais élevée sur ma page Facebook contre les propos de certaines associations féministes qui relativisaient l'évènement au motif que dénoncer de tels actes commis par des étrangers relevait du racisme. Il fallait savoir ce qui s'était vraiment passé. Il me semble d'ailleurs qu'on ne le sait toujours pas très bien.

Mais pour ce qui est de Paris, il se trouve que c'est un quartier dans lequel j'ai passé suffisamment de temps, surtout le soir, souvent jusqu'à l'heure du dernier métro, pour avoir mon propre avis et si je ne prétends pas avoir autant de légitimité que les riveraines il me semble que la problématique mérite autre chose que des articles qui se recopient les uns les autres. 
Je ne m 'y suis jamais sentie plus en insécurité qu'ailleurs dans Paris, je fais attention à mon sac et mon téléphone comme d'habitude, je n'y ai jamais subi de propos mysogines ou sexistes et je n'ai jamais eu d'appréhension à entrer dans un restaurant ou un café. Il faut dire que je ne n'ai ni 20 ans ni 80 ans et ne suis donc pas une cible particulière, mais je suis bien une femme. 

C'est un quartier extrêmement cosmopolite, mais cela ne date pas d'hier. Les épiceries sont presque toutes arabes ou africaines. C'est un quartier où à l'évidence les trafics sont nombreux et où on vous propose tous les 50 mètres des objets ou produits d'origine douteuse. Mais cela ne date pas d'hier non plus, et personne ne semble s'en être préoccupé jusqu'à présent. C'est un quartier phagocyté et pollué par une circulation difficile, qui mériterait certainement d'être repensée.

Ce qui est plus récent, mais ne date pas d'hier non plus, c'est que depuis 2 ans environ, ce quartier est le lieu ou se regroupent les exilés en provenance notamment d'Afrique subsaharienne , Soudan, Érythrée, d'Afghanistan et d'Irak.

Il est rageant de constater que depuis des mois de nombreuses associations et collectifs de riverains dénoncent une situation indécente sans grands échos et qu'il faille utiliser l'argument de victimisation des femmes pour que la toile, les médias et les politiques s'enflamment. Madame Hidalgo déclare sans honte que "la ville et la préfecture ont identifié cette problématique depuis plusieurs semaines", qu'elle a entendu ce cri d'alarme et espère des premiers résultats dès les prochains jours. On devrait s'en réjouir, si on y croyait. Car elle sait parfaitement ce qui se passe dans ce quartier non pas depuis plusieurs semaines mais depuis plusieurs mois et que ce ne sont pas quelques mesurettes, ni rondes de polices, déja très nombreuses sur le secteur qui résoudront des problématiques bien plus profondes. 

Tout le monde a une solution simple à proposer, pour Malek Boutih par exemple il suffit de "dégager tous les gens qui emmerdent les femmes.. d'une manière ou d'une autre". 

Bref, en période de campagne électorale il suffisait aux pompiers pyromanes de lancer une petite allumette pour obtenir un bel incendie.

La Secrétaire d'Etat à l'égalité est évidemment interpellée, j'ai lu sur twitter qu'elle recevrait une association qui lutte contre le harcèlement et je trouve insensé (c'est à dire que cela n'a pas de sens) que ce soit elle qui récupère une problématique qui relève en réalité des ministères de l'intérieur, de l'Europe et des affaires étrangères ainsi que de la Mairie de Paris.

Des hordes d'agresseurs ?




Il importe, pour commencer, de distinguer les différents types d'hommes présents en ces lieux. Il y parmi eux un certains nombres de malfrats, dealers, proxénètes, passeurs qu'il convient de traiter selon la loi. Mais la grandes majorités sont en réalité des exilés qui se regroupent dans ce quartier, n'ont rien d'autre à y faire qu'attendre et ne sont pas une horde de violeurs potentiels comme on essaye de nous le faire croire.

Personnellement j'ai commencé à m'intéresser à ce qui se passait dans ce quartier un soir, glacial, de mars 2016, quand descendant à la station Stalingrad j'ai vu une centaine d'hommes, allongés sur des cartons. Certains n'avaient même pas de sac de couchage alors qu'il gelait. J'ai du me pincer pour être certaine que j'étais bien à Paris et au 21eme siècle.

Par la suite j'ai suivi, de près ou de loin les multiples cycles : créations d'un camp, toujours dans ce même secteur, évacuation par les forces de polices quand le camp dépassait les 1000 personnes, période de flottement pendant lesquels les gens se dispersaient dans différents endroits, puis re-création d'un camp etc... la dernière évacuation, d'un camp à Porte de La Chapelle, date de la semaine dernière car la structure d'accueil de la mairie de paris est notoirement insuffisante.

Alors oui il y a en permanence des groupes, importants, d'hommes qui traînent dans ce quartier et c'est effectivement assez dérangeant de passer au milieu pour une femme. Alors oui il y a de la violence et de nombreuses bagarres entre les communautés. Ces gens font la queue pour manger ce que des associations ou des bénévoles leur apportent, pour avoir des vêtements ou un savon. Mais, non, la très grande majorité d'entre eux n'ont rien d'agressif et sont même, pour peu qu'on veuille bien les regarder comme des êtres humains, plutôt enclin à la conversation car ils sont complètement dépendants des personnes de bonnes volontés qui les aident comme elles peuvent et leur en sont plutôt reconnaissants. 

Il y a même de vrais endroits de convivialité, à la rotonde de Stalingrad par exemple ou des bénévoles dispensent chaque jour des cours de français à de nombreux élèves assidus. 

Pourquoi ce quartier ?




Ce quartier présente plusieurs caractéristiques. tout d'abord il est près de la gare de l'Est ou arrivaient ceux qui avaient emprunté la route des balkans  et près de la gare du Nord d'où partaient ceux qui voulaient aller en Angleterre.

Une autre raison est que se trouve à proximité, à Jaurès, la plate forme par laquelle doivent passer tous ceux qui veulent demander l'asile en France à partir de l'ile de France. Or, celle-ci, dont la gestion a été confiée à une association France Terre d'Asile, a pour tache d'accorder des RDV avec la Préfecture, mais elle le fait avec parcimonie sur instruction même de la préfecture qui peut ainsi produire des statistiques respectant le délai de 10 jours fixé par la loi . Résultat il y a en permanence sur le trottoir des personnes qui attendent plusieurs jours, dorment, se lavent sur place et passer devant eux est une expérience que je conseille à tous les parisiens. On peut avoir peur, on se demande surtout comment une grande puissance mondiale peut en arriver là.

Enfin, ce quartier a, de par sa composition cosmopolite, un seuil de tolérance certainement très élevé. Je serais curieuse de savoir ce qui se passerait si la Mairie osait placer ce genre d'équipements (ci-dessous), en nombre toujours insuffisants qui plus est, dans le 16eme ou le 7eme arrondissements.

Et si aujourd'hui on écoute celles qui se rebiffent les journalistes pourraient aussi s'intéresser à toutes celles et ceux qui, nombreux,  se sont organisés pour distribuer des repas, des savonnettes, des couvertures ou des bouteilles d'eau mais ne font pas le buzz.

Ou sont les femmes ?




Le constat d'aujourd'hui, de tous ces hommes dans la rue pose une question. N'y aurait il que des hommes à quitter des pays en guerre, des dictatures sanguinaires ? Non bien sûr.

Alors où sont les femmes ?

Certes elles sont un peu plus facilement mises à l'abri et il y a en France quelques structures qui s'occupent d'elles en priorité. A Calais un espace leur était réservé, interdit d'accès aux hommes. Certes, lorsqu'elles ont un abri elles y restent car il vaut mieux pour elles ne pas trainer dans la rue.

Mais la dure réalité est que beaucoup d'entre elles ont déja été victimes, avant même d'arriver en France, ou après (!) des réseaux de prostitution.

Les solutions proposées




Demain on va nous annoncer une multiplication des controles de police, alors qu'ils sont déja extrêmement nombreux et visent seulement à empêcher les migrants de rester sur place, ou à harceler les bénévoles qui distribuent de la nourriture.

A plusieurs reprises l'aménagement des trottoirs a été évoqué, ce qui a fait se gausser twitter "comme si les trottoirs étaient responsables". Eh bien oui il y a un problème avec les trottoirs. Car chaque fois qu'un camp a été évacué des grilles ont été disposées pour empêcher un nouveau camp de se reconstituer. Ce qui fait que tous les espaces de ce quartier qui servaient pour les marchés, pour les jeux d'enfants et procuraient un peu de convivialité ont été rendus inutilisables. C'est notamment le cas de tout l'espace situé sous le métro aérien. Ils ne reste plus que les trottoirs pour circuler ceux-ci étant étroits et coincés à coté d'une circulation dense.

Réduire le nombre de migrants dans ce secteur ? Mais c'est comme vider la mer avec une cuillère. Le camp de la porte de la chapelle qui devait résoudre ce problème s'est rapidement révélé sous-dimensionné. Procéder à des évacuations plus régulières ? Probablement, encore faudrait il savoir ce que deviennent réellement les personnes ainsi transférées en Province et de toute façon on constate que de nombreux exilés reviennent à Calais ou à Paris, car ils ont un objectif de regroupement ou se retrouvent trop isolés dans des campagnes où ils peinent à imaginer un avenir .

J'attends de ce gouvernement qu'il prenne enfin la mesure de ce grave problème, qu'il sorte de la réthorique de l'appel d'air qui voudrait que si on accueille trop bien les gens ce sera une incitation à venir pour d'autres. Le seul résultat tangible de cette théorie, vigoureusement défendue par Bernard Cazeneuve, est pour l'instant d'avoir fourni un discours porteur au Front national.

J'attends de ce gouvernement qu'il ramène cette question au coeur de la politique Européenne, et qu'il modifie le positionnement de la France vis à vis de la Grande Bretagne . J'attends de ce gouvernement de ne plus avoir honte lorsque je marche dans les rue du quartier Pajol/ La chapelle. 

Olympe

http://blog.plafonddeverre.fr/post/Pajol-la-chapelle2
Elle est bien gentille, Olympe, mais d'une, elle n'habite pas le quartier et de deux, le problème existe et il est grave. Les politiques sont des opportunistes, on le sait, et on ne fera certainement pas grand chose. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas parler du problème, pour le déplacer comme elle le fait, voire pour le minimiser. Mince alors ! Evil or Very Mad
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Message par Mig...Mer 24 Mai 2017 - 9:57


Mais je pense que Olympe en parle ..et même plus que les autres sur ce billet
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