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GILETS JAUNES. PETIT COMMERCE ET GRAND DÉBAT, MOYENS DE PRESSION ET GROSSE FICELLE
GILETS JAUNES. PETIT COMMERCE ET GRAND DÉBAT, MOYENS DE PRESSION ET GROSSE FICELLE
GILETS JAUNES. PETIT COMMERCE ET GRAND DÉBAT, MOYENS DE PRESSION ET GROSSE FICELLE
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Les secrétaires d’état Laurent Nunez et Agnès Pannier- Runacher, autour de Bruno Le Maire, hier, à Bercy, à l’occasion de sa conférence de presse sur les conséquences économiques du mouvement des gilets jaunes. éric Piermont/AFP
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Le gouvernement tente par tous les moyens de reprendre la main sur les événements. Hier, le ministre de l’Économie a mis en scène l’inquiétude des milieux économiques, pendant que le chef de l’État et le premier ministre, eux, tirent toujours sur la corde sécuritaire.
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Le Conseil des ministres d’hier était consacré à la santé. Cela tombe bien, puisque Emmanuel Macron et le gouvernement d’Édouard Philippe, après des mois de dialogue social grippé sur fond de crise sociale, comptent s’en refaire une, en reprenant la main sur les événements. Le président de la République a d’ailleurs profité d’avoir ses ministres sous la main pour se montrer ferme : « Les démonstrations de violences doivent cesser. » Une manière de leur signifier qu’il fallait accélérer la condamnation des gilets jaunes.
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Avec le grand débat national, le chef de l’État a « repris l’initiative et est sorti de la zone la plus dangereuse » pour lui, estimait mardi Bruno Cautrès, du Centre de recherches politiques de Sciences-Po. Mais ces grands-messes diffusées en direct par les chaînes d’information en continu lassent à la longue le télé-spectateur : de 700 000 sur BFMTV à suivre Emmanuel Macron à Grand-Bourgtheroulde le 15 janvier, ils étaient 475 000 pour Souillac le 18 janvier, et seulement 270 000 pour le suivre à Évry-Courcouronnes le 4 février… Déjà, l’Élysée avait souhaité en changer la forme. D’où le rendez-vous avec 1 000 jeunes jeudi dernier, où l’échange plus restreint avec une trentaine de maires prévu aujourd’hui à Gargilesse-Dampierre (Indre).
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La majorité présidentielle veut en faire un « succès » populaire
Dans ce registre qui rappelle sa campagne électorale de 2017 (et prépare à peu de frais celle des européennes de mai prochain), le président de la République est à l’aise.
https://www.humanite.fr/gilets-jaunes-petit-commerce-et-grand-debat-moyens-de-pression-et-grosse-ficelle-667878
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Les secrétaires d’état Laurent Nunez et Agnès Pannier- Runacher, autour de Bruno Le Maire, hier, à Bercy, à l’occasion de sa conférence de presse sur les conséquences économiques du mouvement des gilets jaunes. éric Piermont/AFP
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Le gouvernement tente par tous les moyens de reprendre la main sur les événements. Hier, le ministre de l’Économie a mis en scène l’inquiétude des milieux économiques, pendant que le chef de l’État et le premier ministre, eux, tirent toujours sur la corde sécuritaire.
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Le Conseil des ministres d’hier était consacré à la santé. Cela tombe bien, puisque Emmanuel Macron et le gouvernement d’Édouard Philippe, après des mois de dialogue social grippé sur fond de crise sociale, comptent s’en refaire une, en reprenant la main sur les événements. Le président de la République a d’ailleurs profité d’avoir ses ministres sous la main pour se montrer ferme : « Les démonstrations de violences doivent cesser. » Une manière de leur signifier qu’il fallait accélérer la condamnation des gilets jaunes.
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Avec le grand débat national, le chef de l’État a « repris l’initiative et est sorti de la zone la plus dangereuse » pour lui, estimait mardi Bruno Cautrès, du Centre de recherches politiques de Sciences-Po. Mais ces grands-messes diffusées en direct par les chaînes d’information en continu lassent à la longue le télé-spectateur : de 700 000 sur BFMTV à suivre Emmanuel Macron à Grand-Bourgtheroulde le 15 janvier, ils étaient 475 000 pour Souillac le 18 janvier, et seulement 270 000 pour le suivre à Évry-Courcouronnes le 4 février… Déjà, l’Élysée avait souhaité en changer la forme. D’où le rendez-vous avec 1 000 jeunes jeudi dernier, où l’échange plus restreint avec une trentaine de maires prévu aujourd’hui à Gargilesse-Dampierre (Indre).
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La majorité présidentielle veut en faire un « succès » populaire
Dans ce registre qui rappelle sa campagne électorale de 2017 (et prépare à peu de frais celle des européennes de mai prochain), le président de la République est à l’aise.
https://www.humanite.fr/gilets-jaunes-petit-commerce-et-grand-debat-moyens-de-pression-et-grosse-ficelle-667878
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