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DERRIÈRE LE CAS BENALLA, UN RÉSEAU DE BARBOUZES

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Message par Invité...Mer 9 Jan 2019 - 8:57


DERRIÈRE LE CAS BENALLA, UN RÉSEAU DE BARBOUZES.
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Françafrique, escrocs en col blanc… La liste des amis compromettants de l’ex-garde du corps de Macron ne cesse de s’allonger et éclaire la réalité de ses activités.

Jacques Foccart, l’homme-orchestre de la Françafrique, avait prodigué ce conseil avisé au sulfureux « intermédiaire » Robert Bourgi : « Reste à l’ombre pour ne pas attraper de coup de soleil ! » Sous le feu des projecteurs depuis cet été, Alexandre Benalla met en lumière un réseau qui rappelle les pires heures de la Françafrique. Hier, Libération ajoutait un nouveau personnage à la liste d’amis de l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron : Mohamad Izzat Khatab, un homme d’affaires syrien impliqué dans de multiples escroqueries. Officiellement, ce proche de Bassel Al Assad, frère de Bachar décédé en 1994, se serait enrichi dans l’industrie du phosphate et du pétrole. « Le modus operandi du Syrien serait toujours le même, affirment nos confrères de Libération. Il donne rendez-vous à des investisseurs dans des hôtels du Triangle d’or parisien et propose de blanchir leur argent à un taux attractif et de façon parfaitement sécurisée. » Tracfin aurait récemment ouvert une enquête sur ses activités. Izzat Khatab assure également être un « intime » de François Hollande, et prétend même avoir remis 2 millions d’euros en cash à l’ancien président de la République… Une information démentie par l’intéressé.

« J’ai voyagé, j’ai rencontré des gens »
Son profil éclaire la nature des activités de Benalla depuis son départ de l’Élysée, qui consistent à mettre en relation industriels, politiques, hommes d’influence et escrocs en tout genre. C’est entre 2013 et 2015 que l’ex-chargé de mission d’Emmanuel Macron aurait tissé des liens. « J’ai voyagé, j’ai rencontré des gens », affirmait-il le 19 septembre devant la commission d’enquête du Sénat. Ces « gens » ont un profil bien particulier. À commencer par celui qui se présente comme son « mentor », Philippe Hababou Solomon, proche de Bernard Tapie et de Patrick Balkany. Cet ancien joaillier de la place Vendôme a passé six mois en détention préventive pour une affaire de chèques volés, malgré une défense assurée par Thierry Herzog, également avocat de Nicolas Sarkozy. En 1995, Philippe Hababou Salomon s’enfuit aux États-Unis afin d’échapper à son procès, et y est de nouveau poursuivi par la justice américaine pour blanchiment d’argent et financement illégal de la campagne électorale d’un sénateur démocrate… Une pratique partagée par un autre interlocuteur de Benalla, Alexandre Djouhri, rencontré à Londres le 5 septembre. Cet intermédiaire de la Sarkozye fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy de 2007.

Parmi ses autres camarades de jeu, on retrouve Christian Prouteau, fondateur du GIGN et ancien directeur de la cellule antiterroriste de l’Élysée sous Mitterrand. Mais aussi Vincent Miclet, 180e fortune de France, qui navigue depuis trente ans dans les eaux troubles de la Françafrique. Il a bâti sa fortune dans l’agroalimentaire en Angola, où il est aujourd’hui suspecté d’avoir détourné 400 millions de dollars. Voilà le pedigree des amis d’Alexandre Benalla, qui prétend travailler dans le « consulting international ». Le tout avec un passeport diplomatique que le Quai d’Orsay n’aurait pas dû lui octroyer, selon les règles en vigueur.

Alors, Alexandre Benalla faisait-il des affaires pendant qu’il était en poste à l’Élysée ? C’est ce que devra déterminer la justice.

La commission d’enquête parlementaire se poursuit jusqu’à la fin du mois. Les sénateurs veulent savoir si Alexandre Benalla a menti sous serment : un délit passible de cinq ans de prison. Entendu en septembre, il avait assuré devant la représentation nationale avoir laissé ses passeports à l’Élysée après son limogeage, alors qu’il s’en est servi plus tard. L’affaire est loin d’être terminée.

Maud Vergnol
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