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Pluralimze en Socialie
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Pour la liberté de questionnement des journalistes
Des artistes, comme Constantin Costa-Gavras ou Ariane Ascaride, des intellectuels, tels qu'Etienne Balibar ou Jacques Rancière, des responsables politiques, Jean-Luc Mélenchon ou Benoît Hamon, des syndicalistes comme Jean-Claude Mailly, dénoncent la sanction infligée par L'Obs à la journaliste Cécile Amar pour son livre d'entretien avec le candidat de la France insoumise.
Nous sommes atterrés par la sanction qui frappe Cécile Amar, journaliste de L'Obs, alors qu’elle publie un livre d’entretien avec un candidat à l’élection présidentielle. Comme il le reconnait lui-même, le directeur de l’Obs avait été prévenu par la journaliste et avait laissé faire sans émettre d’objection.
Nous n’avons aucun souvenir d’une punition de ce type à France Observateur, au Nouvel Observateur et plus généralement dans la presse écrite française. De la vertu, le livre d’entretiens avec Jean-Luc Mélenchon, à l’origine de l’affaire Cécile Amar n’est ni polémique, ni politicien et chacun peut le constater.
Dans la période incertaine que traverse notre pays, la liberté de questionnement des journalistes doit rester entière plus que jamais. En citoyens, nous leur sommes redevables de contribuer à la vitalité de l’édition française et au débat démocratique. Toute intimidation à l’exercice de leur métier est à redouter.
Nous demandons au Monde libre, la holding propriétaire du titre, dans l’esprit de son appellation, d’affirmer le droit des journalistes du groupe à la liberté de questionnement.
Les invités de Médiapart
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/300317/pour-la-liberte-de-questionnement-des-journalistes
Des artistes, comme Constantin Costa-Gavras ou Ariane Ascaride, des intellectuels, tels qu'Etienne Balibar ou Jacques Rancière, des responsables politiques, Jean-Luc Mélenchon ou Benoît Hamon, des syndicalistes comme Jean-Claude Mailly, dénoncent la sanction infligée par L'Obs à la journaliste Cécile Amar pour son livre d'entretien avec le candidat de la France insoumise.
Nous sommes atterrés par la sanction qui frappe Cécile Amar, journaliste de L'Obs, alors qu’elle publie un livre d’entretien avec un candidat à l’élection présidentielle. Comme il le reconnait lui-même, le directeur de l’Obs avait été prévenu par la journaliste et avait laissé faire sans émettre d’objection.
Nous n’avons aucun souvenir d’une punition de ce type à France Observateur, au Nouvel Observateur et plus généralement dans la presse écrite française. De la vertu, le livre d’entretiens avec Jean-Luc Mélenchon, à l’origine de l’affaire Cécile Amar n’est ni polémique, ni politicien et chacun peut le constater.
Dans la période incertaine que traverse notre pays, la liberté de questionnement des journalistes doit rester entière plus que jamais. En citoyens, nous leur sommes redevables de contribuer à la vitalité de l’édition française et au débat démocratique. Toute intimidation à l’exercice de leur métier est à redouter.
Nous demandons au Monde libre, la holding propriétaire du titre, dans l’esprit de son appellation, d’affirmer le droit des journalistes du groupe à la liberté de questionnement.
Les invités de Médiapart
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/300317/pour-la-liberte-de-questionnement-des-journalistes
Re: Pluralimze en Socialie
Droit de réponse de Cécile Amar
Je souhaite apporter les précisions suivantes pour la bonne information de vos lecteurs. La "clarté" que nous devons à nos lecteurs est de leur dire la vérité.
Conformément à l’éthique qui est la mienne, avant de commencer le livre d’entretiens avec Jean-Luc Mélenchon, qui me vaut aujourd’hui d’être sanctionnée, j’ai informé le directeur de l’Obs. Il l’a reconnu lui-même par oral et par écrit, il m’a bien autorisée le 1er février à écrire ce livre. Si ce jour-là, il m’avait signifié que poser des questions à un candidat à la Présidentielle dans un livre était incompatible avec le suivi de sa campagne, j’aurais pris mes responsabilités. Mais il ne me l’a jamais signifié.
Le 23 mars, la direction m’explique qu’ayant rédigé cet ouvrage d’entretiens, je suis déchargée de la couverture de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. J’ai donc bien été sanctionnée pour avoir posé des questions, pour des écrits, qui avaient été acceptés.
Le "bon sens", consiste à ne jamais reprocher un acte que vous avez préalablement autorisé. C’est cette situation qui provoque le soutien de nombreuses personnalités journalistiques, intellectuelles, politiques et syndicales qui pour certaines connaissent ma rigueur depuis tant d’années.
Cécile Amar
Je souhaite apporter les précisions suivantes pour la bonne information de vos lecteurs. La "clarté" que nous devons à nos lecteurs est de leur dire la vérité.
Conformément à l’éthique qui est la mienne, avant de commencer le livre d’entretiens avec Jean-Luc Mélenchon, qui me vaut aujourd’hui d’être sanctionnée, j’ai informé le directeur de l’Obs. Il l’a reconnu lui-même par oral et par écrit, il m’a bien autorisée le 1er février à écrire ce livre. Si ce jour-là, il m’avait signifié que poser des questions à un candidat à la Présidentielle dans un livre était incompatible avec le suivi de sa campagne, j’aurais pris mes responsabilités. Mais il ne me l’a jamais signifié.
Le 23 mars, la direction m’explique qu’ayant rédigé cet ouvrage d’entretiens, je suis déchargée de la couverture de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. J’ai donc bien été sanctionnée pour avoir posé des questions, pour des écrits, qui avaient été acceptés.
Le "bon sens", consiste à ne jamais reprocher un acte que vous avez préalablement autorisé. C’est cette situation qui provoque le soutien de nombreuses personnalités journalistiques, intellectuelles, politiques et syndicales qui pour certaines connaissent ma rigueur depuis tant d’années.
Cécile Amar
Re: Pluralimze en Socialie
Les propriétaires des journaux sont souvent de "riches industriels qui ont fait fortune dans des domaines bien éloignés de la presse (transports, bâtiment, luxe, télécommunications…)". Quand on voit la manière dont ils se séparent des entreprises qui rapportent moins, on se demandent bien ce qu'ils fichent dans un secteur aussi déficitaire que celui de la presse. Tellement déficitaire même, qu'elle est dans sa presque totalité sous assistance respiratoire.
http://tempsreel.nouvelobs.com/infographies/20151015.OBS7723/le-figaro-libe-l-obs-qui-possede-la-presse-francaise.html
Actualités > Infographies > "Le Figaro", "Libé", "l'Obs"... qui possède la presse française ?
[size=82]"Le Figaro", "Libé", "l'Obs"... qui possède la presse française ?[/size]
[size=42]L'information avait tout d'une petite bombe : il y a une semaine, on apprenait que le patron de Free, Xavier Niel, son allié, le banquier Matthieu Pigasse, et le producteur télé Pierre-Antoine Capton allaient créer un fonds de 300 à 500 millions d'euros pour racheter des médias. Une initiative qui s'inscrit dans le tourbillon de rachats de titres – parfois bradés – observé ces derniers mois en France. Une effervescence également marquée par l'arrivée de nouveaux acteurs, comme le très gourmand Patrick Drahi, sur le terrain de jeu de propriétaires historiques du secteur comme Hersant, Amaury ou Dassault.
http://tempsreel.nouvelobs.com/infographies/20151015.OBS7723/le-figaro-libe-l-obs-qui-possede-la-presse-francaise.html
Actualités > Infographies > "Le Figaro", "Libé", "l'Obs"... qui possède la presse française ?
[size=82]"Le Figaro", "Libé", "l'Obs"... qui possède la presse française ?[/size]
[size=42]L'information avait tout d'une petite bombe : il y a une semaine, on apprenait que le patron de Free, Xavier Niel, son allié, le banquier Matthieu Pigasse, et le producteur télé Pierre-Antoine Capton allaient créer un fonds de 300 à 500 millions d'euros pour racheter des médias. Une initiative qui s'inscrit dans le tourbillon de rachats de titres – parfois bradés – observé ces derniers mois en France. Une effervescence également marquée par l'arrivée de nouveaux acteurs, comme le très gourmand Patrick Drahi, sur le terrain de jeu de propriétaires historiques du secteur comme Hersant, Amaury ou Dassault.
L'occasion, pour "l'Obs", propriété depuis un an et demi du trio formé par Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé de se poser LA question : qui possède la presse française ?
De Canal + à "La Voix du Nord", en passant par "Le Monde", "Ouest-France" ou Rue89, la quasi-totalité des médias généralistes sont désormais réunis dans une vingtaine de grands groupes. La plupart appartiennent à de riches industriels qui ont fait fortune dans des domaines bien éloignés de la presse (transports, bâtiment, luxe, télécommunications…). Notons aussi l'écrasante proportion d'hommes, puisque seules deux femmes sont aujourd'hui propriétaires d'un groupe de presse.
Dans ce paysage médiatique français, rares sont les titres indépendants. Citons tout de même "Le Canard enchaîné", "Charlie Hebdo", "Marianne" et Mediapart, "Politis"... Le plus souvent, plusieurs personnalités (notamment des journalistes) s'y partagent les parts.
(Passez votre souris sur la puce accompagnant chaque personnage pour avoir tous les détails sur le groupe de presse en question)
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Renaud Février[/size]
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