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Brexit : entre l'Écosse et le reste du Royaume-Uni, la lutte s'engage

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Brexit : entre l'Écosse et le reste du Royaume-Uni, la lutte s'engage  EmptyBrexit : entre l'Écosse et le reste du Royaume-Uni, la lutte s'engage

Message par Invité...Mer 16 Mai 2018 - 13:48


L'Ecosse marque de plus en plus son désir d'indépendance vis à vis de Londres. Leurs parlementaires sont capables, eux, de s'allier contre le Parti Conservateur pour exiger le strict respect de leur décision concernant le brexit. Les Ecossais, un peuple fier qui n'a jamais renoncé à s'affranchir...

[size=33]Brexit : entre l'Écosse et le reste du Royaume-Uni, la lutte s'engage[/size]

Le parlement écossais a voté le rejet, mardi, de la loi britannique qui organise la sortie du royaume dans sa totalité de l'Union européenne.


SOURCE AFP
Publié le 16/05/2018 à 09:11 | Le Point.fr

L'Écosse n'a pas voté pour sortir de l'Union européenne et elle ne compte pas faciliter la vie à Londres, malgré la victoire du Brexit il y a près de deux ans. Mardi, son parlement a rejeté le projet de loi britannique qui organise la sortie du Royaume-Uni du bloc européen. Il s'agit là d'une première qui pourrait déboucher sur une crise constitutionnelle. Par 93 voix contre 30, les parlementaires régionaux ont adopté une motion qui, de fait, refuse le consentement à ce projet de loi, mené par Theresa May, la Première ministre britannique. Le texte fait déjà l'objet de bien des critiques, y compris au Parlement de Westminster.
Le Parti national écossais (SNP) au pouvoir s'est allié avec le Parti travailliste, les Libéraux-Démocrates et les Verts face au Parti conservateur. La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, à la tête du SNP, a estimé que le Royaume-Uni se dirigeait désormais vers un « territoire constitutionnel inexploré ». Son gouvernement avait appelé le parlement régional d'Édimbourg à marquer son désaccord avec ce projet de loi, qui doit permettre au Royaume-Uni de continuer à fonctionner normalement lorsqu'il aura coupé le cordon avec le bloc européen. Il met fin à la suprématie du droit européen sur le droit national britannique et organise la transposition des réglementations européennes.


Londres poussé au bras de fer


Theresa May ne devra pas nécessairement amender son texte à la suite de l'objection de l'Écosse, une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Mais des experts estiment qu'une confrontation directe entre Londres et Édimbourg pourrait pousser l'Écosse un peu plus vers l'indépendance. La pierre d'achoppement réside dans la question de savoir qui, après le Brexit en mars 2019, héritera des compétences actuellement détenues par Bruxelles, notamment en matière de pêche et d'agriculture. L'Écosse souhaite récupérer ces compétences tandis que le gouvernement de Theresa May souhaite que tous les pouvoirs rapatriés de l'UE soient dévolus à Londres afin d'éviter que les nations constitutives du pays adoptent des règles différentes, qui pourraient désorganiser le commerce intérieur britannique.
Londres a reproché aux récalcitrants écossais de « chercher la petite bête » et a insisté sur le fait qu'il essayait de protéger l'intégrité économique du pays en construisant un cadre commun après le Brexit. Des responsables écossais ont, eux, accusé Theresa May de tenter le « coup de force ». « Le gouvernement britanniquene peut ignorer la réalité de la dévolution ou essayer de noyer ce que ce parlement dit », a dit Michael Russell, le ministre écossais chargé des négociations sur le Brexit. « Ils ne peuvent prétendre qu'aucune motion n'a été adoptée, a-t-il ajouté. Ce serait le Royaume-Uni qui briserait la confiance et les règles, pas nous. »

Vers une Écosse plus indépendante ?


[size=16]Michael Russell a invité le ministre d'État britannique David Lidington à se rendre en Écosse pour des discussions interpartites afin de tenter de surmonter l'impasse. Pour Adam Tomkins, un porte-parole du camp conservateur, Nicola Sturgeon utilise le Brexit pour atteindre son objectif d'une Écosse indépendante, des accusations qu'elle a rejetées. « Il est évident que Nicola Sturgeon souhaite une crise politique pour couvrir son désir d'indépendance, a-t-il dénoncé. Le SNP a pris la mauvaise direction. Il est profondément décevant que les leaders du Labour et des Libéraux-Démocrates l'aient aidé sur cette voie. »

L'Écosse s'est prononcée à 55 % contre l'indépendance lors d'un référendum en 2014, mais Nicola Sturgeon estime pouvoir organiser un deuxième scrutin, l'Écosse ayant voté contre le Brexit à 62 % en 2016. « Je ne suis pas sûre que la question de l'indépendance soit obsolète tant qu'elle n'est pas réalisée », avait estimé Nicola Sturgeon lundi, lors d'un débat organisé par Thomson Reuters. Elle a repoussé la décision sur la tenue d'un second référendum à l'automne 2018, soit quand les négociations sur le Brexit sont censées se terminer.


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