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LES ASSASSINS DU PATRONAT.
LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Le fielleux et haineux fn apôtre, nous donne un scoop qui date de septembre 2013 ........... Livre de Jean-Luc Touly et Roger Lenglet - 25 sept. 2013 -
C'est l'une des pratiques de l'extrême droite que de balancer des scoop de ce genre lorsque le mouvement social prend de l'ampleur. Mais cet apôtre peu catholique pourrait nous sortir un autre scoop sur les pratiques criminelles patronales qui ont défrayé la chronique en son temps.
"caisse noire" du patronat
600 millions d'euros de l'Epim (comme "Entraide professionnelle des industries de la métallurgie", cette fameuse "caisse noire" du patronat de la métallurgie (UIMM) qui a tant défrayé la chronique en 2007. Les insinuations "d'achat de syndicalistes" pour "fluidifier" les relations sociales, se sont avéré être des fonds versés à certains partis politiques pour faire passer des lois en faveur du patronat. Cela a-t-il vraiment changé avec le gouvernement actuel à la dévotion du medef.?
Denis Gautier-Sauvagnac, l'ancien patron de l'Union des industries et métiers de la métallurgie, a été condamné à un an de prison ferme et 375 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Nous pourrions aussi parler des milices du patronat, de la cft, cette organisation criminelle, créé par le patronat de la métallurgie, et constitué d'anciens OAS désœuvrés..
Ils ont assassiné le militant de la CGT Pierre Maître d'une balle en pleine tête dans la nuit du 5 au 6 juin 1977.
Cette nuit du 5 au 6 juin 1977, à l’entrée de l’usine, un groupe d’ouvriers tient un piquet de grève. Peu après 1 heure du matin, une voiture approche, ralentit devant l’usine. Les vitres sont abaissées. Deux occupants. Les coups de feu claquent. La volonté de tuer était manifeste. On retrouvera 17 impacts de balles. Les membres du commando, arrêtés peu après, sont tous des membres de l’encadrement de Citroën et de la CFT (Confédération française du travail), faux syndicat mais vraie milice patronale. Dans l’industrie automobile, à l’exception de Renault, partout furent créés des réseaux CFT. Pressions, flicages, mouchardages, provocations, menaces, tabassages de militants syndicaux… Les nervis sévissent chez Citroën, Peugeot, Simca, Berliet, Ford. Le pouvoir giscardien de l’époque soutient l’organisation, au point de lui accorder une place au Conseil économique et social.
Quant aux revendications des salariés des VMC, celles-ci portaient sur les salaires et le treizième mois. La direction de la société, dont le membre du conseil d'administration le plus influent était un certain... Maurice Papon, fait preuve d'une brutalité inouïe, clairement provocatrice et appuyée par le préfet. Elle annonce le licenciement de deux délégués syndicaux CGT pour avoir provoqué « des cessations de travail inopportunes ». Les gardes mobiles sont envoyés contre les grévistes. La police charge un meeting au cours duquel le nouveau maire de Reims, Claude Lamblin, vient d'exprimer la solidarité de la municipalité avec les salariés. Deux mois plus tôt en effet, aux élections municipales, la cité des sacres avait choisi la gauche et un maire communiste. La pilule était dure à avaler pour la bourgeoisie rémoise, au terme de près de deux décennies de règne de Jean Taittinger. Alors, beaucoup sont tentés de faire croire qu'un communiste à l'hôtel de ville serait source de désordre. L'Union patronale rémoise s'en prend aux « méthodes contraignantes de certains syndicats » et accuse « les municipalités à dominante communiste d'avoir entretenu un climat d'agressivité dans la région ». C'est un total renversement des rôles, auquel réplique René Andrieu dans l'Humanité : « Autrement dit, si un jeune ouvrier est mort abattu de sang-froid par une équipe d'hommes de main, c'est moins la faute des tueurs que la sienne propre d'avoir commis le crime d'adhérer au syndicat CGT. C'est aussi - il suffisait d'y penser - la faute du suffrage universel, coupable d'avoir élu une majorité de gauche dirigée par notre camarade Claude Lamblin. (...) La vérité, c'est que les coups viennent toujours du même côté. (...) Les tueurs se situent à l'autre bord. »
La riposte la plus cinglante vint de la population elle-même, défilant par dizaines de milliers au lendemain de la mort de Pierre Maître et lors de ses obsèques, en présence d'Henri Krasucki, secrétaire général de la CGT. Des arrêts de travail ont lieu dans toute la France. La direction des VMC s'est vue contrainte d'accepter les revendications et de réintégrer les deux délégués. Le crime de Reims entraîna la fin de la CFT, qui pour se faire oublier se mua en CSL (Confédération des syndicats libres), elle-même dissoute en 2001. Leconte fut condamné à vingt ans de réclusion criminelle, Mangematin à sept ans. Aujourd'hui, l'adresse des VMC, c'est rue Pierre-Maître, la municipalité de gauche de l'époque ayant décidé que la rue porterait désormais le nom de l'ouvrier assassiné. Une époque prenait fin, celle de la violence patronale assumée par des milices déguisées en syndicats. Trente ans après, les pressions « managériales », selon la novlangue patronale, et les exigences des actionnaires ont pris d'autres formes. Les dangers qui menacent le droit de grève et le droit syndical prennent avec l'actualité politique une nouvelle acuité.
L'apôtre, un commentaire peut-être ?
C'est l'une des pratiques de l'extrême droite que de balancer des scoop de ce genre lorsque le mouvement social prend de l'ampleur. Mais cet apôtre peu catholique pourrait nous sortir un autre scoop sur les pratiques criminelles patronales qui ont défrayé la chronique en son temps.
"caisse noire" du patronat
600 millions d'euros de l'Epim (comme "Entraide professionnelle des industries de la métallurgie", cette fameuse "caisse noire" du patronat de la métallurgie (UIMM) qui a tant défrayé la chronique en 2007. Les insinuations "d'achat de syndicalistes" pour "fluidifier" les relations sociales, se sont avéré être des fonds versés à certains partis politiques pour faire passer des lois en faveur du patronat. Cela a-t-il vraiment changé avec le gouvernement actuel à la dévotion du medef.?
Denis Gautier-Sauvagnac, l'ancien patron de l'Union des industries et métiers de la métallurgie, a été condamné à un an de prison ferme et 375 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Nous pourrions aussi parler des milices du patronat, de la cft, cette organisation criminelle, créé par le patronat de la métallurgie, et constitué d'anciens OAS désœuvrés..
Ils ont assassiné le militant de la CGT Pierre Maître d'une balle en pleine tête dans la nuit du 5 au 6 juin 1977.
Cette nuit du 5 au 6 juin 1977, à l’entrée de l’usine, un groupe d’ouvriers tient un piquet de grève. Peu après 1 heure du matin, une voiture approche, ralentit devant l’usine. Les vitres sont abaissées. Deux occupants. Les coups de feu claquent. La volonté de tuer était manifeste. On retrouvera 17 impacts de balles. Les membres du commando, arrêtés peu après, sont tous des membres de l’encadrement de Citroën et de la CFT (Confédération française du travail), faux syndicat mais vraie milice patronale. Dans l’industrie automobile, à l’exception de Renault, partout furent créés des réseaux CFT. Pressions, flicages, mouchardages, provocations, menaces, tabassages de militants syndicaux… Les nervis sévissent chez Citroën, Peugeot, Simca, Berliet, Ford. Le pouvoir giscardien de l’époque soutient l’organisation, au point de lui accorder une place au Conseil économique et social.
Quant aux revendications des salariés des VMC, celles-ci portaient sur les salaires et le treizième mois. La direction de la société, dont le membre du conseil d'administration le plus influent était un certain... Maurice Papon, fait preuve d'une brutalité inouïe, clairement provocatrice et appuyée par le préfet. Elle annonce le licenciement de deux délégués syndicaux CGT pour avoir provoqué « des cessations de travail inopportunes ». Les gardes mobiles sont envoyés contre les grévistes. La police charge un meeting au cours duquel le nouveau maire de Reims, Claude Lamblin, vient d'exprimer la solidarité de la municipalité avec les salariés. Deux mois plus tôt en effet, aux élections municipales, la cité des sacres avait choisi la gauche et un maire communiste. La pilule était dure à avaler pour la bourgeoisie rémoise, au terme de près de deux décennies de règne de Jean Taittinger. Alors, beaucoup sont tentés de faire croire qu'un communiste à l'hôtel de ville serait source de désordre. L'Union patronale rémoise s'en prend aux « méthodes contraignantes de certains syndicats » et accuse « les municipalités à dominante communiste d'avoir entretenu un climat d'agressivité dans la région ». C'est un total renversement des rôles, auquel réplique René Andrieu dans l'Humanité : « Autrement dit, si un jeune ouvrier est mort abattu de sang-froid par une équipe d'hommes de main, c'est moins la faute des tueurs que la sienne propre d'avoir commis le crime d'adhérer au syndicat CGT. C'est aussi - il suffisait d'y penser - la faute du suffrage universel, coupable d'avoir élu une majorité de gauche dirigée par notre camarade Claude Lamblin. (...) La vérité, c'est que les coups viennent toujours du même côté. (...) Les tueurs se situent à l'autre bord. »
La riposte la plus cinglante vint de la population elle-même, défilant par dizaines de milliers au lendemain de la mort de Pierre Maître et lors de ses obsèques, en présence d'Henri Krasucki, secrétaire général de la CGT. Des arrêts de travail ont lieu dans toute la France. La direction des VMC s'est vue contrainte d'accepter les revendications et de réintégrer les deux délégués. Le crime de Reims entraîna la fin de la CFT, qui pour se faire oublier se mua en CSL (Confédération des syndicats libres), elle-même dissoute en 2001. Leconte fut condamné à vingt ans de réclusion criminelle, Mangematin à sept ans. Aujourd'hui, l'adresse des VMC, c'est rue Pierre-Maître, la municipalité de gauche de l'époque ayant décidé que la rue porterait désormais le nom de l'ouvrier assassiné. Une époque prenait fin, celle de la violence patronale assumée par des milices déguisées en syndicats. Trente ans après, les pressions « managériales », selon la novlangue patronale, et les exigences des actionnaires ont pris d'autres formes. Les dangers qui menacent le droit de grève et le droit syndical prennent avec l'actualité politique une nouvelle acuité.
L'apôtre, un commentaire peut-être ?
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Parlez nous également des caisses noires des syndicats, et de leurs immobiliers,
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Ben tu pourrais toi ..Kristo pour le patronat et toi pour les syndicatsMaréaction a écrit:Parlez nous également des caisses noires des syndicats, et de leurs immobiliers,
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Débrouillez-vous, faites donc des recherches! mais pas utile car vous le savez aussi b ien que moiMig a écrit:Ben tu pourrais toi ..Kristo pour le patronat et toi pour les syndicatsMaréaction a écrit:Parlez nous également des caisses noires des syndicats, et de leurs immobiliers,
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Ben c'est bien toi qui demande non ? et après tu dis "débrouillez-vous " ..donc moi je te disais "débrouille toi "Maréaction a écrit:Débrouillez-vous, faites donc des recherches! mais pas utile car vous le savez aussi b ien que moiMig a écrit:Ben tu pourrais toi ..Kristo pour le patronat et toi pour les syndicatsMaréaction a écrit:Parlez nous également des caisses noires des syndicats, et de leurs immobiliers,
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Je vous promet que je ne toucherai pas un centime de la cagnotte du patronat mais en tant que patron je demande des excuses officielles de la part de celui qui me traite d'assassin.
Merci d'avance
Merci d'avance
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
patron a écrit:Je vous promet que je ne toucherai pas un centime de la cagnotte du patronat mais en tant que patron je demande des excuses officielles de la part de celui qui me traite d'assassin.
Merci d'avance
mdr ! vous savez bien que kristo est toujours dans la "nuance" quand il s agit de parler des patrons !!!
son monde a lui est noir (rouge plutôt) ou blanc !!!
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Mais Patron, même ses excuses nous saliraient!patron a écrit:Je vous promet que je ne toucherai pas un centime de la cagnotte du patronat mais en tant que patron je demande des excuses officielles de la part de celui qui me traite d'assassin.
Merci d'avance
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Pas d'amalgame ..il a dit "les assassins du patronat" et non pas "tous les patrons sont des assassins "patron a écrit:Je vous promet que je ne toucherai pas un centime de la cagnotte du patronat mais en tant que patron je demande des excuses officielles de la part de celui qui me traite d'assassin.
Merci d'avance
Re: LES ASSASSINS DU PATRONAT.
Mig a écrit:Pas d'amalgame ..il a dit "les assassins du patronat" et non pas "tous les patrons sont des assassins "patron a écrit:Je vous promet que je ne toucherai pas un centime de la cagnotte du patronat mais en tant que patron je demande des excuses officielles de la part de celui qui me traite d'assassin.
Merci d'avance
oui exacte "les assassins du patronat",c'est à dire ceux qui ont assassiné le patronat !!!
c'est qui qu'a assassiné le patronat!!!
sinon,la gauche et les syndicats ont voter pour macron ,pour le capitaliste ,cac40, etc ...
Ils sont du coté des patrons ,de votre coté
ils peuvent faire des manifs ,mais ils votent pour vous ,chercher l'erreur
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