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Au nom du pragmatisme :-)
Au nom du pragmatisme :-)
Taubira : « Je ne crois pas à la défaite inéluctable de la gauche »
L’ex-ministre de la justice considère, dans un entretien au « Monde », que « ce qui différencie les sensibilités de gauche n’est pas rédhibitoire ».
LE MONDE | 22.02.2017 à 06h45 • Mis à jour le 22.02.2017 à 08h37 | Par Nicolas Chapuis et Bastien Bonnefous
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Christiane Taubira, qui publie un nouveau livre, Nous habitons la Terre (Philippe Rey), regrette, dans un entretien au Monde, le « renoncement de la gauche à son identité » et la « lente déliquescence » politique. L’ex-garde des sceaux estime que les gauches ne sont pas irréconciliables et qu’elles sont face à une « responsabilité historique ».(oui cette "gauche" de gouvernement est "responsable et coupable" )
Dans votre livre, vous expliquez que le mot « crise » est brandi depuis des décennies pour empêcher toute réflexion de fond. Considérez-vous que la France traverse actuellement, à deux mois de la présidentielle, une crise politique ?
Il n’y a pas une crise politique en France. La situation dans laquelle nous sommes s’est construite lentement, hélas. Ce sont au moins vingt ou trente ans de renoncement de la gauche à son identité politique, à son propre vocabulaire, à sa capacité de réflexion et de proposition de solutions nouvelles, qui nous ont placés dans cette situation. Ce n’est pas une crise, quelque chose qui surgit à l’improviste, c’est une lente déliquescence. Nous sommes dans un moment paroxystique, mais il suffisait d’un peu de lucidité pour le voir venir.
Cette lente déliquescence s’exprime-t-elle dans cette campagne présidentielle ?
La déliquescence se traduit par une perte de confiance, par un désarroi qui conduit des personnes à accepter, du fait des difficultés économiques et de leurs angoisses existentielles, des discours qu’en d’autres temps elles n’auraient pas tolérés. Dans la présidentielle, les candidats eux-mêmes se retrouvent pris dans ce tourbillon d’une société où la classe politique a contribué à brouiller les repères.
Vous regrettez que la gauche ait perdu la bataille des mots. Dans la campagne, voyez-vous un candidat qui parle avec des mots de gauche ?
C’est vrai que, sur le quinquennat, la parole politique n’a pas réhabilité l’engagement à gauche, elle est restée dans la tendance lourde qui consiste, soi-disant au nom du pragmatisme, à ne pas assumer ses valeurs.( ) Cela avait déjà été le cas à la fin de la législature Jospin. Pendant les deux quinquennats de la droite, entre 2002 et 2012, alors que la gauche a remporté des victoires électorales, elle a accumulé les défaites politiques et culturelles.
Elle a fait l’erreur de croire qu’elle gagnait les élections intermédiaires parce qu’elle atténuait son discours. Depuis 2012, j’ai...(le reste est payant..)
Et au nom du pragmatisme on aura sûrement l'extrême droite
car aujourd'hui les valeurs de la gauche, c'est l'extrême gauche au nom du pragmatisme, pour certains
Et Hamon je suis sûr u'il va être "pragmatique" aussi
L’ex-ministre de la justice considère, dans un entretien au « Monde », que « ce qui différencie les sensibilités de gauche n’est pas rédhibitoire ».
LE MONDE | 22.02.2017 à 06h45 • Mis à jour le 22.02.2017 à 08h37 | Par Nicolas Chapuis et Bastien Bonnefous
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Christiane Taubira, qui publie un nouveau livre, Nous habitons la Terre (Philippe Rey), regrette, dans un entretien au Monde, le « renoncement de la gauche à son identité » et la « lente déliquescence » politique. L’ex-garde des sceaux estime que les gauches ne sont pas irréconciliables et qu’elles sont face à une « responsabilité historique ».(oui cette "gauche" de gouvernement est "responsable et coupable" )
Dans votre livre, vous expliquez que le mot « crise » est brandi depuis des décennies pour empêcher toute réflexion de fond. Considérez-vous que la France traverse actuellement, à deux mois de la présidentielle, une crise politique ?
Il n’y a pas une crise politique en France. La situation dans laquelle nous sommes s’est construite lentement, hélas. Ce sont au moins vingt ou trente ans de renoncement de la gauche à son identité politique, à son propre vocabulaire, à sa capacité de réflexion et de proposition de solutions nouvelles, qui nous ont placés dans cette situation. Ce n’est pas une crise, quelque chose qui surgit à l’improviste, c’est une lente déliquescence. Nous sommes dans un moment paroxystique, mais il suffisait d’un peu de lucidité pour le voir venir.
Cette lente déliquescence s’exprime-t-elle dans cette campagne présidentielle ?
La déliquescence se traduit par une perte de confiance, par un désarroi qui conduit des personnes à accepter, du fait des difficultés économiques et de leurs angoisses existentielles, des discours qu’en d’autres temps elles n’auraient pas tolérés. Dans la présidentielle, les candidats eux-mêmes se retrouvent pris dans ce tourbillon d’une société où la classe politique a contribué à brouiller les repères.
Vous regrettez que la gauche ait perdu la bataille des mots. Dans la campagne, voyez-vous un candidat qui parle avec des mots de gauche ?
C’est vrai que, sur le quinquennat, la parole politique n’a pas réhabilité l’engagement à gauche, elle est restée dans la tendance lourde qui consiste, soi-disant au nom du pragmatisme, à ne pas assumer ses valeurs.( ) Cela avait déjà été le cas à la fin de la législature Jospin. Pendant les deux quinquennats de la droite, entre 2002 et 2012, alors que la gauche a remporté des victoires électorales, elle a accumulé les défaites politiques et culturelles.
Elle a fait l’erreur de croire qu’elle gagnait les élections intermédiaires parce qu’elle atténuait son discours. Depuis 2012, j’ai...(le reste est payant..)
Et au nom du pragmatisme on aura sûrement l'extrême droite
car aujourd'hui les valeurs de la gauche, c'est l'extrême gauche au nom du pragmatisme, pour certains
Et Hamon je suis sûr u'il va être "pragmatique" aussi
Re: Au nom du pragmatisme :-)
...J'espère que tes recherches, d'une petite maison du côté de Cordoba, vont aboutir avant l'arrivée de l’extrême - droite de "Fifille" sur le trône élyséen...Ou alors, tu vas devoir devenir pragmatique...
Re: Au nom du pragmatisme :-)
J'espère aussi ..enfin si possible avec le loto ou euromillions ça aideraitEspadassin a écrit:...J'espère que tes recherches, d'une petite maison du côté de Cordoba, vont aboutir avant l'arrivée de l’extrême - droite de "Fifille" sur le trône élyséen...Ou alors, tu vas devoir devenir pragmatique...
Re: Au nom du pragmatisme :-)
...c'est tout le mal que je te souhaite...décrocher la timbale et t'acheter une immense hacienda au milieu des orangeraies...avec dona Nandouille comme gouvernante, le tioticus en régisseur du domaine et super-fêlé en gardien du troupeau de dromadaires...Mig a écrit:J'espère aussi ..enfin si possible avec le loto ou euromillions ça aideraitEspadassin a écrit:...J'espère que tes recherches, d'une petite maison du côté de Cordoba, vont aboutir avant l'arrivée de l’extrême - droite de "Fifille" sur le trône élyséen...Ou alors, tu vas devoir devenir pragmatique...
Re: Au nom du pragmatisme :-)
Ou alors avec un gros gain, à euromillions peut-être faire comme eux
Les fortunes de la Silicon Valley se préparent à «l'apocalypse»
ENQUÊTE - Encore discrète jusqu'à récemment, la paranoïa de plusieurs cerveaux, PDG et investisseurs s'affiche désormais au grand jour. Munis de vivres, d'armes et de générateurs, ces «survivalistes» s'offrent de luxueux havres à l'autre bout du monde pour se protéger en cas de séisme, d'épidémie, d'attaque terroriste ou de guerre civile.
Envoyé spécial à New York
Les fortunes de la Silicon Valley se préparent à «l'apocalypse»
- Par Maurin Picard
- Mis à jour le 21/02/2017 à 18:44
- Publié le 21/02/2017 à 18:11
ENQUÊTE - Encore discrète jusqu'à récemment, la paranoïa de plusieurs cerveaux, PDG et investisseurs s'affiche désormais au grand jour. Munis de vivres, d'armes et de générateurs, ces «survivalistes» s'offrent de luxueux havres à l'autre bout du monde pour se protéger en cas de séisme, d'épidémie, d'attaque terroriste ou de guerre civile.
Envoyé spécial à New York
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