christianisme : origine des sacrements

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Ce message s'adresse uniquement aux adeptes de la religion chrétienne ( et puis, ils sont dans la "Semaine Sainte" ).

Administrer un sacrement, c'est administrer quelque chose de " sacré "
Comme les chrétiens le savent probablement, les protestants ne retiennent que 2 sacrements, ceux qui sont mentionnés explicitement dans le Nouveau Testament : l'Eucharistie et le Baptême ( Jésus lui-même fut baptisé par Jean " le Baptiste" ) et l'Eucharisie fut instaurée par Jésus. Certains protestants admettent toutefois un troisième sacrement, la Confirmation du baptême .

Ce texte me vient d'un prêtre catholique ;
L'Eglise catholique a institué 7 sacrements. Dès les débuts du christianisme, trois sacrements sont nés naturellement .
Tout d'abord, l'Eucharistie : chaque première communauté chrétienne célébrait l'Eucharistie se rappelant que la Jeudi Saint, Jésus avait dit à ses amis : " Ceci est mon corps, ceci est mon sang, faites ceci en mémoire de moi" .
Dans les premières communautés chrétiennes, on a très vite baptisé ceux et celles qui voulaient devnir les disciples du Christ. Ils devenaient ainsi membres de la famille des enfants de Dieu.
Le jour de la Pentecôte, les disciples avaient reçu l'effusion de l'Esprit. Les apôtres, en imposant les mains, appelleront sur les baptisés la venue de l'Esprit-Saint. Ce sont les origines du sacrement de confirmation. Eucharistie, baptême, confirmation  sont nés dès les origines de l'Eglise.

On trouve des traces des autres sacrements dans le Nouveau Testament.
Nous voyons les apôtres imposer les mains aux anciens pour les nommer responsables : ce sont les prémices du sacrement de l'Ordre

Le Christ dira : " que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni" . C' est en s'appuyant sur cette parole qu'est né le sacrement du mariage.

Il dira aussi à ses apôres : " les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez" . Ces trois sacrements ont été institués lors du Moyen-Age.

Il en est de même pour le sacrement des malades. Dans l'Antiquité, l'application d'huile avait des effets curatifs. Jésus a guéri de nombreux malades, il a aussi plusieurs fois envoyé ses apôtres leur ordonnant de guérir des malades et chasser des démons.
Jésus a connu la souffrance, il est mort sur la croix, il s"en est remis à son Père. C'est un exemple pour les hommes et les femmes qui souffrent. Le texte le plus clair à propos du sacrement des malades se trouve dans la lettre de Jacques :
"Quelqu'un parmi vous est-il malade , qu'il appelle les anciens de l'Eglise et que ceux-ci prient sur lui en le soignant de l'huile au nom du Seigneur Jésus. La prière et la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relévera".

C'est en 1173 qu'au sein de l'Eglise que ce sacrement prit le nom de " extrême-onction". Car à cette époque, beaucoup de chrétiens avaient peur de l'enfer, et l'on recevait ce sacrement lorsqu'on était mourant pour aller au ciel.
C'est en 1962 dans le cadre de la réforme liturgique au cours du concile Vatican II que le pape Jean XXIII proposa de donner à ce sacrement le nom de "sacrement des malades". Cette réforme donna un nouveau sens à ce sacrement. Aujourd'hui, ce sacrement est proposé à ceux et celles qui sont atteints par la maladie ou par l'âge. Il est souhaitable que ce sacrement soit reçu en communauté, en toute conscience et même si on se porte bien.